[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Syndrome de Peter Pan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Syndrome de Peter Pan
Description de cette image, également commentée ci-après
Peter Pan, vu par Francis Donkin Bedford (1911).
Classification et ressources externes
CISP-2 X?
Codes-Q ?
CIM-11 code
CIM-10 GroupMajor.minor
CIM-9 ?

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le syndrome de Peter Pan (parfois nommé complexe de Peter Pan ou puer aeternus et abrégé SPP) est un terme utilisé pour désigner l'angoisse liée à l'idée de devenir adulte et de quitter l'enfance et plus généralement pour caractériser un adulte émotionnellement immature, en référence au personnage de fiction de littérature jeunesse créé par J. M. Barrie, archétype du « garçon qui ne voulait pas grandir ». L'expression « être enfant dans un corps d'adulte » peut être une définition plutôt claire sur ce que vivent les personnes atteintes de ce syndrome. Bien que largement popularisée par un psychanalyste, Dan Kiley, qui en fit le titre d'un ouvrage à succès paru en 1983, la notion ne constitue pas pour autant un syndrome reconnu dans l'ensemble en psychologie clinique, en effet le très faible nombre d'études sur le sujet ne permet pas au syndrome de Peter Pan d'adopter un aspect scientifiquement viable. Selon l'analyse littéraire, la figure de l'enfant qui ne veut pas grandir, dite puer aeternus (le « garçon éternel » en latin), est au centre de nombreux mythes et œuvres de fiction. Elle peut aussi être rapprochée du concept d'enfant intérieur développé dans la théorie psychanalytique jungienne.

L'idée d'un syndrome de Peter Pan est développée par un psychanalyste américain, Dan Kiley, en 1983. L'expression fait référence au personnage de Peter Pan, héros créé par J. M. Barrie et personnage principal de sa pièce Le Garçon qui ne voulait pas grandir (1904). Dan Kiley dans son ouvrage de 1983 Le Syndrome de Peter Pan, sous-titré Ces hommes qui ont refusé de grandir (The Peter Pan Syndrome: Men Who Have Never Grown Up), décrit ces derniers comme « narcissiques, émotionnellement immatures, socialement irresponsables et dépendants »[1].

Ce syndrome n'est pas reconnu par le corps médical comme une entité clinique réelle car il n'a pas fait l'objet d'études scientifiques. De fait, il n'apparaît pas dans les classifications nosographiques des maladies mentales, telles que le DSM-IV. Selon les psychologues cliniciens qui ont critiqué cette notion, l'explication du succès de ce concept dans la psychologie populaire tiendrait à la faible spécificité des critères diagnostiques proposés par Kiley qui font qu'on peut très facilement se reconnaître dans la définition qu'en donne Kiley (effet Barnum)[2].

Dans la description qu'en donne Kiley et telle qu'elle fut popularisée, le syndrome apparaîtrait le plus souvent au début de l'âge adulte, lorsque l'individu de sexe masculin commence à avoir des responsabilités. Toujours selon Kiley, les plus jeunes sont généralement célibataires et s'ils sortent avec des femmes, ce sont des femmes d'un âge inférieur à l'âge de l'homme ou qui font des actes suggérant une immaturité[3]. Kiley fait remarquer qu'on l'observe particulièrement chez les familles aisées[4].

Le psychologue Jean-Yves Flament avance quant à lui la possibilité d'un retard dans le développement émotionnel des individus touchés par ce syndrome, il explique : "Le syndrome de Peter Pan prend racine dans l'enfance, en particulier dans les familles où le père est absent, fuyant, dévalorisé ou tyrannique. Résultat : la mère porte péniblement le fardeau de la famille en prenant appui sur son fils, qui se retrouve tiraillé entre sa nature d'enfant et ses nouvelles responsabilités d’adulte, l’enfant se trouve alors déraciné de tout repère de son âge. Dans cette situation, l'enfant "sépare" son intellect de ses émotions pour se protéger. L'intellect grandit avec ses nouvelles responsabilités, mais les émotions restent "bloquées" dans l'enfance. "C’est pourquoi ces personnes, pourtant très fines et perspicaces quand il s’agit d’intellect, font preuve de réactions impulsives et puériles dès qu’il s’agit d’émotion."[5],[6].

La notion se rapproche de celle du garçon éternel, puer aeternus, que représente le dieu-enfant Bacchus dans les Métamorphoses d'Ovide (Livre IV).

À la suite du succès de son livre Le Syndrome de Peter Pan, Dan Kiley a développé le thème du Dilemme de Wendy dans le livre de même titre, sous-titré Quand les femmes cessent de materner leurs hommes (1985).

Les stades selon Kiley

[modifier | modifier le code]

Dans la description, que donne Kiley, il y aurait plusieurs stades :

  • de 12 à 17 ans : les symptômes apparaissent, avec une certaine irresponsabilité de l'individu, des angoisses, une certaine solitude et un conflit face au sexe ;
  • de 18 à 22 ans : un certain narcissisme apparait, doublé parfois d'une misandrie ou misogynie ;
  • de 23 à 25 ans : l'individu peut se plaindre d'une insatisfaction face à la vie et une inadaptation au monde extérieur. Le plus souvent, les psychologues interprètent cela comme normal ;
  • de 26 à 30 ans : début de la phase chronique du syndrome. Jouant l'adulte « mûr » ;
  • à partir de 45 ans : l'adulte peut tenter de retrouver son enfance face à un style de vie qu'il n'a pas choisi (avec la culpabilité d'avoir « perdu » des années). La dépression et l'agitation dont fait preuve l'individu augmentent avec l'approche de l'andropause[7].

Profils psychologiques du patient selon Humbelina Robles Ortega

[modifier | modifier le code]

En 2007, la professeure Humbelina Robles Ortega, qui a dirigé une étude à l'université de Grenade[5],[8], liste les caractéristiques suivantes.

Irresponsabilité

[modifier | modifier le code]

Le patient souffre d'une incapacité à assumer ses responsabilités et à tenir des objectifs contraignants, il doit sans cesse se forcer pour effectuer des tâches simples et les remet souvent à plus tard[9].

Narcissisme

[modifier | modifier le code]

Le patient a une obsession envers son apparence physique et son bien-être personnel qui peut verser dans le narcissisme et la dysmorphophobie. Son image extérieure ne reflétant pas l'enfant qui est en lui, le patient est alors victime d'un conflit intérieur, ce qui peut le pousser à avoir recours à la chirurgie esthétique par exemple[10].

Insociabilité

[modifier | modifier le code]

Lors du passage à l'âge adulte, le patient va commencer à ressentir de plus en plus d'inconfort en présence de personne de son âge. Cela s’explique par la différence de perception qu'il y a entre l'image d'adulte qu'il renvoie et ce qu'il est psychologiquement, un enfant. L'individu va alors développer une peur absolue du regard des autres qui se traduit par un stress symptomatique[11]. Le patient s'isole socialement, et adopte une forme d'hypocrisie derrière laquelle il se camoufle. Il peut aussi développer une certaine susceptibilité et une difficulté à accepter les critiques[12].

Manque de confiance en soi

[modifier | modifier le code]

Le profil psychologique du patient l'empêche de croire en lui, souvent démoralisé par le monde qui l'entoure, il se crée une bulle dans laquelle il se rabaisse en silence. Le patient a aussi peur de l’engagement, quel qu'il soit, cependant syndrome de Peter Pan et relations amoureuses sont souvent durables[13].

Peur d’être seul

[modifier | modifier le code]

Le patient présentant un syndrome de Peter Pan souffre de solitude, ce qui le mène à s’entourer de gens de manière opportuniste. Cela se manifeste aussi par la recherche inconsciente ou non d’un ami de son âge mental, c'est-à-dire, la plupart du temps, un enfant avec lequel il aimerait devenir ami[14]. Dépendant affectif, le patient vit les séparations et les éloignements avec les personnes qu'il aime comme de véritables déchirements dévalorisants qui peuvent le pousser à commettre des actes dangereux pour son intégrité physique et morale. L'éloignement entre la mère et l'individu peut être perçu comme un abandon, ce qui a pour effet de plonger le patient dans une angoisse importante.

Dépression

[modifier | modifier le code]

Plus le patient est confronté à un rôle d'adulte, plus la nostalgie va devenir angoissante[13],[15] Le patient se rend alors compte que son enfance est irrécupérable ce qui le plonge dans des dépressions ponctuelles.

Achats compulsifs

[modifier | modifier le code]

L'immaturité émotionnelle de l'individu l'empêche de contrôler ses dépenses. La plupart du temps, les achats du patient substituent un manque de repères matériels et affectifs[16].

Conflit face au sexe

[modifier | modifier le code]

Le patient reçoit la sexualité extérieure comme un acte violent, abject et sale. Malgré son envie potentielle d'avoir des enfants, le patient peut émettre, durant l'adolescence notamment, l'envie de rester vierge toute sa vie. Sa sexualité n'est cependant pas inexistante mais reste la plupart du temps soit difficilement supportable, soit extrêmement intime[15].

Profils psychologiques du patient selon Kiley

[modifier | modifier le code]

Selon Kiley, sept traits psychologiques sont majoritaires dans la vie du patient présentant un Syndrome de Peter Pan. Ils sont présents à chaque stade et se remarquent principalement en période de crise. Lorsque le patient s'installe dans la phase chronique du syndrome, il a tendance à les dissimuler derrière un masque de maturité[17].

Paralysie émotionnelle

[modifier | modifier le code]

Le patient n'exprime pas ses émotions telles qu'il les ressent[18]. Elles ressortent souvent sous des formes extrêmes, par exemple : la colère sous forme de rage, la joie sous celle de l'hystérie et la déception sous celle de l'auto-apitoiement[19]. La tristesse peut ressortir sous forme d'une gaieté forcée, de blagues infantiles, ou d'un rire nerveux[20]. Selon Kiley, les patients finissent par perdre contact avec leurs émotions et ne savent pas ce qu'ils ressentent[21].

Procrastination

[modifier | modifier le code]

Au cours du 1er stade du Syndrome de Peter Pan, les jeunes patients remettent sans cesse les choses à plus tard, jusqu'à ce qu'ils soient forcés de les faire[22]. Les patients plus âgés, se sentant coupables d'avoir perdu leur jeunesse, deviennent hyperactifs. Selon Kiley, cela s'expliquerait par le fait qu'ils ne savent pas se détendre[23].

Impuissance sociale

[modifier | modifier le code]

Les patients présentant le Syndrome de Peter Pan ont de grandes difficultés à se faire de vrais amis[24]. Leurs impulsions modifient leur notion du bien et du mal[25]. Leur priorité est de se rechercher des amis et de se montrer amical aux dépens de leurs familles[26]. Le patient présente un besoin d'appartenance car il se sent terriblement isolé, angoissant de se retrouver seul[27]. Tout au long de sa vie, il aura beaucoup de mal à atteindre l'autosatisfaction[28]. Une fausse fierté l'empêche constamment d'accepter ses propres limitations[29].

Pensée magique

[modifier | modifier le code]

Les patients atteints du Syndrome de Peter Pan ont recours à des « pensées magiques » pour ne pas admettre leurs fautes[30], des faux-fuyants intellectuels tels que : « quoi qu'il en soit, j'ai raison parce que… autrement, ceci ne peut être que la faute des autres », qui leur permettent de se protéger de toute attaque. Ce processus les protège en leur évitant le besoin de surmonter leur impuissance sociale et leur paralysie émotionnelle[31]. Cela les pousse souvent à abuser de drogues, croyant pouvoir faire disparaître leurs problèmes sous l'effet de ces dernières[32].

Problèmes avec la mère

[modifier | modifier le code]

Le patient ressent de la colère et de la culpabilité envers sa mère[33]. Il cherche à se libérer de l'influence maternelle mais se sent à chaque fois coupable lorsqu'il essaye de le faire[34]. En présence de la mère, l'atmosphère devient tendue, ponctuée de moments de sarcasme, compensés par des instants de gentillesse[34]. Les plus jeunes patients appellent à la pitié de leur mère pour obtenir ce qu'ils veulent, principalement de l'argent[34]. Le patient s'emporte souvent violemment au cours de discussion, avant de s'excuser avec insistance[35]. Les patients plus âgés ressentent moins cette ambivalence mais la remplacent par de la culpabilité, car ils savent qu'ils ont fait souffrir leur mère[36].

Problèmes avec le père

[modifier | modifier le code]

Le patient a une très forte envie d'être proche du père mais est persuadé qu'il ne pourra jamais recueillir l'amour et l'approbation paternels[37]. Les patients plus âgés idolâtrent toujours la figure paternelle. Ils n'admettent jamais ses limites et acceptent encore moins les fautes de ce dernier[38]. Une grande partie des difficultés rencontrées par le patient face aux figures autoritaires provient de ses problèmes avec son père[39].

Problèmes sexuels

[modifier | modifier le code]

L'impuissance sociale du patient se retrouve dans la vie sexuelle de celui-ci[40]. Peu de temps après la puberté, le patient se met à la recherche d'une petite amie mais l'immaturité et l'infantilisme dont il fait preuve l'en empêchent[41]. Il cache sa peur d'être rejeté et sa sensibilité derrière un masque de macho, cruel et sans cœur[42]. Souvent, le patient perd sa virginité vers l'âge de 20–22 ans, ce qui l'embarrasse et le pousse à mentir, jusqu'à parler de viol, de se vanter de la façon dont il s'est imposé ou prévoit de s'imposer auprès des filles[43]. Une fois que le patient n'est plus vierge, il pèche parfois par l'excès inverse, couchant avec toutes les filles qui veulent bien de lui, dans le seul but de se prouver qu'il n'est pas impuissant[44]. Lorsqu'il réussit à s'attacher à une femme, cela dure généralement longtemps[45]. Il peut se montrer extrêmement jaloux et sait très bien attirer la pitié de sa femme[46]. Quand il se trouve en présence d'une femme indépendante, une femme qui s'affirme, le sujet ne ressent que de la colère, voire de la rage[47]. Il a besoin d'une femme dépendante qu'il puisse protéger[34]. Le patient se sent incapable d'affronter sur un pied d'égalité une femme sûre d'elle, cela a pour effet que le patient rabaisse la femme en question[48]. Il montre un intérêt certain à montrer ses émotions à une femme mais aussi une peur que ses amis le considèrent comme faible et peu viril, il nie donc cet aspect de sa personnalité[49].

Références dans la culture populaire

[modifier | modifier le code]
  • Michael Jackson fut souvent décrit par les médias comme étant atteint de ce syndrome, notamment à cause de son Ranch de Neverland, transformé en immense parc d'attractions et tirant son nom du pays imaginaire de Peter Pan où les enfants ne grandissent jamais. Dans la chanson Childhood (1995), le chanteur justifie certains aspects de sa personnalité en évoquant son enfance (childhood en anglais) perdue. Dans le clip de la chanson, il incarne le personnage de Peter Pan.
  • Le groupe Freedom For King Kong évoque en 2003 le syndrome de Peter Pan dans un titre homonyme, sur l'album Marche ou rêve.
  • Le groupe Sniper évoque le syndrome de Peter Pan dans la chanson Dans mon monde.
  • Diam's y fait aussi référence dans sa chanson Peter Pan.
  • Le chanteur japonais Miyavi évoque aussi le complexe dans sa chanson Peter Pan Syndrome.
  • Dans la chanson Différent du rappeur français Orelsan, celui-ci se dit atteint du syndrome de Peter Pan.
  • Le groupe de pop/rock français Indochine a écrit une chanson intitulée Peter Pan parlant du désir de ne pas grandir.
  • En 2011, Elisa Tovati sort une chanson intitulée Le Syndrome de Peter Pan, dans laquelle elle dit voir les hommes avec des yeux d'enfant.
  • Le rappeur québécois Koriass y fait aussi référence dans la chanson St-Eustache où il dit : « J'suis comme Michael Jackson atteint du syndrome du Peter Pan ».
  • L'Américain Tyler The Creator affirme être atteint du syndrome de Peter Pan[50].
  • Le chanteur italien Mikelangelo Loconte (Mozart l'Opéra rock) se dit souvent atteint du syndrome de Peter Pan et se considère comme un adulte avec une mentalité d'enfant, aucun sens de la réalité et aucune valeur matérielle des choses. « J'ai un syndrome de Peter Pan, c'est-à-dire que des fois je suis un petit peu fragile » déclare-t-il dans l'émission télévisée Attention à la marche[réf. nécessaire]
  • La chanson What's My Age Again? du groupe Blink-182 devait originellement s'appeler Peter Pan Complex.
  • Le rappeur Kalem y fait référence dans sa chanson Je ne suis qu'un enfant[51].
  • Le groupe The Surgeries évoque le syndrome dans leur chanson intitulée Peter Pan.
  • La chanson Peter Pan Syndrome de SoKo y fait également référence.
  • Le chanteur Renaud évoque dans plusieurs de ses chansons sa nostalgie de l'enfance (« adieu l'enfance », « les dimanches à la con » ou « mistral gagnant »). Dans sa biographie (éditée en 2016 : Comme un enfant perdu), il souligne souvent sa paralysie émotionnelle (notamment avec la gent féminine) ainsi que son angoisse à l'idée de grandir. Renaud a toujours été nostalgique de son enfance et fataliste quant à l'avenir, ce qu'il exprime dans les chansons J'ai la vie qui me pique les yeux et Mistral gagnant.
  • Le rappeur Médine y fait référence dans "Enfants forts"
  • La saga de livres "Autre-Monde" de Maxime Chattam l'évoque régulièrement de manière subtile dans le récit, notamment avec le terme de "Pans" pour désigner les enfants et les adolescents.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Dan Kiley, Le syndrome de Peter Pan.
  2. « Avis de Jean-Pierre Winter sur différent syndrome, dont le syndrome de Peter Pan », sur psychologies.com, .
  3. « Ces hommes sortent avec des femmes plus jeunes qu'eux ou dont les actes suggèrent un manque de maturité. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  4. « Ses parents vivent toujours ensemble et sont financièrement à l'aise. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  5. a et b « Le syndrome de Peter Pan, quand on ne veut VRAIMENT pas devenir adulte ! », sur cosmopolitan.fr, .
  6. « Le syndrome de Peter Pan », sur psychologieclinique.over-blog.com, .
  7. Dan Kiley, Le syndrome de Peter Pan, p. 19-20.
  8. « El “síndrome de Peter Pan” cada vez se extiende más », sur canal.ugr.es, .
  9. « Certaines caractéristiques de ce trouble sont l’incapacité du sujet à assumer des responsabilités »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  10. « une préoccupation excessive pour son apparence physique, son bien-être personnel et sa sécurité personnelle, même s’il ne le prouve pas et qu’il peut en paraître autrement. »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  11. « Dans certains cas, ils peuvent avoir de graves problèmes d’adaptation au travail et dans les relations. »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  12. « ils sont absolument intolérants à l'égard de toute critique. »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  13. a et b

    « Ils sont inquiets lorsqu'ils sont évalués par leurs collègues ou leurs supérieurs. »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  14. « essaient de s'entourer de personnes prêtes à répondre à leurs besoins. »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  15. a et b

    « Les Peter Pane de la société actuelle considèrent que le monde des adultes est très problématique »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  16. « Certaines caractéristiques de ce trouble sont l’incapacité du sujet à assumer des responsabilités »

    — Humbelina Robles Ortega, Le Syndrome de Peter Pan.

  17. « sept traits psychologiques dominent la vie de celui qui est atteint du SPP. Présents à chaque stade de développement, ils se remarquent principalement en période de crise.

    Au stade chronique, la victime a tendance à dissimuler ces traits derrière un masque de maturité. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  18. « La victime bloque ses émotions, ne les exprime pas telles qu'elle les ressent »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  19. « la colère ressort souvent sous forme de rage, la joie, sous celle de l'hystérie et la déception sous celle de l'apitoiement sur soi-même »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  20. « La tristesse peut se manifester par une gaieté forcée, des blagues infantiles ou des rires nerveux. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  21. « Ils finissent par atteindre un point où ils semblent refuser de partager leurs sentiments. En réalité, ils ont perdu tout contact avec leurs émotions et ne savent tout simplement pas ce qu'ils ressentent. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  22. « Au cours de la phase de développement, la jeune victime remet sans cesse les choses à plus tard jusqu'à ce qu'elle soit absolument forcée de les faire. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  23. « la victime plus âgée, quant à elle, se sentant coupable, compense sa « jeunesse perdue » en devenant hyperactive. Elle ne sait tout simplement pas comment se détendre. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  24. « quoi qu'elles fassent, les victimes du SPP n'arrivent pas à se faire de vrais amis. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  25. « Leurs impulsions prennent le pas sur une réelle notion du bien et du mal. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  26. « Se chercher des amis et se montrer amical devient plus important que de manifester son amour et son intérêt pour sa famille. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  27. « Celui qui souffre a désespérément besoin d'appartenir : il se sent terriblement isolé et panique rien qu'à l'idée de se retrouver seul. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  28. « Tout au long de sa vie, la victime a du mal à être satisfaite d'elle-même. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  29. Dan Kiley, Le syndrome de Peter Pan, p. 23.
  30. « ces deux citations sont caractéristiques de la « pensée magiques » des victimes qui leur permet de ne pas admettre honnêtement leurs fautes »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  31. « Ce processus irrationnel les protège car elles n'ont ainsi pas besoin de surmonter leur impuissance sociale et leurs paralysie émotionnelle. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  32. « Cela les pousse souvent à abuser de drogues car elles croient pouvoir faire disparaître leurs problèmes en planant. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  33. « Colère et culpabilité engendrent, envers maman, une ambivalence irrésistible. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  34. a b c et d Dan Kiley, Le syndrome de Peter Pan, p. 24.
  35. « elles s'emportent violemment au cours de discussion pour ensuite s'excuser avec une insistance un peu stupide »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  36. « Les victimes plus âgées ressentent moins cette ambivalence mais n'échappent pas à la culpabilité car elles savent combien elles ont fait souffrir leur mère »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  37. « Elle brûle du désir d'être proche de lui mais a décidé qu'elle ne pourra jamais recueillir l'amour et l'approbation paternels. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  38. « La victime plus âgée idolâtre toujours son père, n'admet jamais les limites et accepte encore moins les fautes de ce dernier. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  39. « Une large part des difficultés rencontrées par la victime face aux figure autoritaires provient de ses problèmes avec son père. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  40. « L'impuissance sociale de la victime se retrouve dans l'arène sexuelle. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  41. « Peu de temps après la puberté, celui qui souffre se met à rechercher désespérément une petite amie, mais son immaturité et son infantilisme ont généralement pour effet d'éloigner les jeunes filles. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  42. « Sa peur d'être rejeté l'oblige à dissimuler sa sensibilité derrière une attitude de macho, cruel et sans cœur. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  43. « Dans la plupart des cas, le sujet reste puceau jusque vers vingt, vingt-deux ans, ce qui l'embarrasse et le pousse à mentir, souvent au point de parler de viol, de se vanter de la façon dont il s'est imposé, ou prévoit de s'imposer, auprès des filles. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  44. « Une fois franchi le cap de la virginité, le sujet pèche parfois par excès inverse, couchant avec toute fille qui veut bien de lui, uniquement pour se prouver qu'il n'est pas impuissant. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  45. « Lorsqu'il s'attache à une femme, c'est pour de bon. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  46. « Sa jalousie n'a de rivale que son art d'attirer la pitié de celle qui partage sa vie. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  47. « Face à une femme indépendante, une femme qui s'affirme, l'homme souffrant du SPP ne ressent que de la colère, voire de la rage. »

    — Dan Kiley., Le Syndrome de Peter Pan.

  48. « En fait, il se sent incapable d'affronter sur un pied d'égalité une femme un tant soit peu sûre d'elle et donc la rabaisse. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  49. « Il brûle de partager ses émotions avec une femme mais nie cet aspect de sa personnalité de peur que ses amis le considèrent comme faible et peu viril. »

    — Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan.

  50. (en-US) « Tyler, The Creator : Un crack du rap ? », sur Urbaine Paris., (consulté le )
  51. Kalem, « Kalem-Je ne suis qu'un enfant », (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généralisteVoir et modifier les données sur Wikidata :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Rémy Oudghiri, Ces adultes qui ne Grandiront Jamais, arkhê, 2017.
  • Dan Kiley, Le Syndrome de Peter Pan : ces hommes qui ont refusé de grandir, Robert Laffont, coll. « Réponses », Paris, 1996. 310 p. (ISBN 2-221-04388-X). (plusieurs rééditions ultérieures)
  • (en) Dan Kiley, The Peter Pan Syndrome: Men Who Have Never Grown Up, Dodd, Mead, New York, 1983. xvii, 281 p.
  • Kathleen Kelley-Lainé, Peter Pan ou l'enfant triste, Calmann-Lévy, 2005.
  • Margaret Paul, Libérons notre enfant intérieur, Interviewé par François De Kock, in le magazine Passerelles, 1996.
  • Margaret Paul, Renouez avec votre enfant intérieur,  éd. Souffle D'or, Collection Chrysalide, .
  • Susanna McMahon, Le Psy de poche, coll. « [Psychologie et Bien-être] »,  éd. Marabout, 2000.