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SpaceIL

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SpaceIL
logo de SpaceIL
illustration de SpaceIL
Vue d'artiste de l'atterrisseur SpaceIL sur le sol lunaire.

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Fondateurs Yariv Bash (d), Kfir Damari (d) et Yonatan Winetraub (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Tel AvivVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Fabricant aéronautique et spatial (en) et science en Israël (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits BeresheetVoir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 30 ()[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.spaceil.com
www.visit.spaceil.com/?lang=heVoir et modifier les données sur Wikidata

SpaceIL est une société à but non lucratif israélienne créée pour développer un atterrisseur lunaire, baptisé Beresheet ((he) בראשית, genèse), dans le cadre du concours international Google Lunar X Prize lancé en 2007. Les ingénieurs et techniciens parviennent avec des moyens réduits à construire un engin spatial de 585 kg. La sonde spatiale est placée en orbite le par une fusée Falcon 9. C'est alors la première sonde interplanétaire lancée dans l'espace sans avoir été conçue par une agence spatiale. Elle parvient à s'insérer en orbite lunaire le . Le alors qu'elle descend vers la surface de la Lune, une défaillance met provisoirement hors service sa propulsion et elle s'écrase sur le sol lunaire.

Contexte : le concours Google Lunar X Prize

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Le concours Google Lunar X Prize, créé en 2007, prévoyait de verser 20 millions de dollars américains à la première équipe capable d'envoyer avant une date donnée (initialement 2015 puis ) un robot sur la surface de la Lune à condition que celui-ci parcoure sur le sol lunaire au moins 500 mètres et qu'il transmette des vidéos et des images à haute résolution. Cet objectif très ambitieux n'a jusqu'à présent été réussi que par trois agences spatiales. Ce concours, à l'image du Ansari X Prize, avait pour objectif de stimuler le développement de l'activité spatiale en encourageant les solutions permettant d'abaisser les coûts.

Historique du projet

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La maquette dévoilée en 2015 par la direction de SpaceIL.

Le projet israélien débute en 2011 alors que 32 équipes restent en compétition. Il parvient progressivement à collecter des fonds auprès de donateurs pour développer son projet. Le principal donateur est le millionnaire israélien Morris Kahn. SpaceIL est la première équipe à parvenir à réserver un lancement (en tant que charge secondaire sur une fusée Falcon 9). Aucune équipe n'ayant atteint les objectifs en 2018 Google annonce la fin du concours.

Maquette de l'engin spatial présentée en 2015.

Cinq équipes dont SpaceIL décident de poursuivre leurs travaux malgré la suppression du bonus financier. SpaceIL, qui a réussi à collecter 88,5 millions US$, est la première équipe à lancer son atterrisseur qui décolle le [2]. La sonde spatiale réussit à s'insérer en orbite lunaire le . Au cours des jours suivants Beresheet modifie son orbite pour abaisser son périgée puis, le , entame la descente vers le sol lunaire en utilisant sa propulsion pour réduire sa vitesse. La sonde spatiale rencontre des problèmes avec se propulsion dont le fonctionnement est interrompu avant de reprendre alors que l'altitude est déjà trop basse. L'équipe au sol perd le contact avec Beresheet alors que l'engin se trouve à une centaine de mètres de la surface de la Lune et que sa vitesse est encore de plusieurs centaines de km/h. La sonde, insuffisamment ralentie, s'écrase sur le sol lunaire[3].

Caractéristiques techniques de l'atterrisseur Beresheet

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L'atterrisseur Beresheet a une masse totale de 585 kg dont 400 kg d'ergols. Il a un diamètre de 2 mètres et une hauteur de 1,5 mètre[4]. Il est placé sur une orbite de transfert géostationnaire par un lanceur Falcon 9 qui l'embarque en tant que charge utile secondaire et qui décolle depuis la base de Cape Canaveral. La sonde spatiale utilise ensuite sa propulsion pour se hisser en plusieurs étapes sur une orbite terrestre haute puis s’insérer sur une orbite lunaire très elliptique. Après avoir abaissé l'altitude il alunit en s'écrasant le . La sonde spatiale emporte trois instruments : une caméra, un magnétomètre pour mesurer le champ magnétique de la Lune et un rétroréflecteur laser pour mesurer la distance Terre-Lune à l'aide d'un laser terrestre. Sa durée de vie sur le sol lunaire devait être relativement brève (quelques jours)[5],[6].

Beresheet 2

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Après avoir promis de renouveler la tentative d'atterrissage sur la Lune, SpaceIL annonce y renoncer en car ce ne serait pas « un challenge suffisant » et préférer une nouvelle mission[7]. Cependant, en 2020, à l'occasion d'un changement de PDG, la mission sur la Lune est reprogrammée[8].

Références

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  1. « http://www.spaceil.com/the-team/ »
  2. AFP, « La première sonde lunaire israélienne a commencé son voyage », sur The Times of Israel,
  3. (es) Daniel Marín, « La sonda israelí Beresheet se estrella conta la Luna », sur EUREKA, .
  4. (en) « Israeli space probe to land on Moon in 2019 », BBC,
  5. (en) Jason Davis, « What to expect when Beresheet launches to (and lands on) the Moon », The Planetary Society,
  6. (en) « Beresheet - A private Israeli Moon mission », BBC (consulté le )
  7. « SpaceIl rétropédale et n’enverra pas d’autre sonde sur la Lune », sur The Times of Israel,
  8. (en) Zachary Keyser, « SpaceIL announces new CEO Shimon Sarid to lead Beresheet 2 project », sur The Jerusalem Post, .

Articles connexes

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Liens externes

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