[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Simone Abat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Simone Abat
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
FournierVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Simone Abat, née le à Valence et morte le à Romans-sur-Isère, est une comptable, communiste et résistante au sein des Francs-tireurs et partisans français (FTPF). Elle est tuée en mission.

Simone Louise Fournier est née le comme enfant naturelle de Mathilde Montagnon, journalière. Celle-ci épouse Francis Louis Fournier en 1917, qui reconnaît l'enfant. Elle est aussi la nièce de Pierre Semard[1].

Elle est comptable de profession et membre du Parti communiste. Le , elle épouse Georges Abat (1919-1944). Le couple réside à Valence et a une enfant, Mireille Paulette (1943-1977)[1],[2],[3].

Elle entre aux Francs-tireurs et partisans français en 1943 et devient agente de liaison à l’état-major Drôme FTP puis secrétaire régionale au PC régional FTPT, sous le pseudonyme Yvette[2].

Simone et Georges Abat sont arrêtés le à Valence par des hommes de la 8e compagnie du 3e régiment de la division Brandebourg et incarcérés dans la citadelle de Pont-Saint-Esprit. Georges Abat est interrogé, sauvagement battu et exécuté sommairement dans la nuit du 07 au à Pont-Saint-Esprit et jeté dans le Rhône. Son cadavre est découvert le à Sauveterre[4],[5]. Simone Abat est apparemment relâchée après son interrogatoire[6].

Monument aux morts de Valence portant les noms de Simone Abat et Georges Abat.

Romans-sur-Isère est libérée le par les Forces françaises de l'intérieur mais reprise par les Allemands le . Simone Abat est tuée en mission ce même jour, le , par une automitrailleuse allemande sur un barrage sur la route de Saint-Paul-lès-Romans alors qu'elle essaie de pénétrer dans la ville. Le commandant FTP qui l'accompagne a le temps de sauter de la voiture et de s'enfuir. Simone Abat est tuée alors qu'elle essaie de le suivre[1],[5].

Les noms de Simone et Georges Abat sont gravés sur le Monument aux morts de Valence[7] et sur une plaque commémorative apposée sur le mur de l'escalier d'honneur de la mairie de Valence « Hommage aux martyrs de la Résistance »[8]. Une rue de Valence porte le nom de rue Georges et Simone Abat.

Simone Abat est reconnue Morte pour la France[2] et reçoit la Légion d'honneur à titre posthume le 4 septembre 1944[1].

Georges Abat est reconnu Mort pour la France, homologué Déporté Interné résistant et Forces françaises de l'intérieur et décoré de la Médaille de la Résistance[9].

Décoration

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Robert Serre, « ABAT Simone [née FOURNIER Simone, Louise] (pseudonyme Yvette). Écrit parfois (...) - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  2. a b et c « Abat Simone Louise », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  3. « Abat, Mireille Paulette Louise Pierrette », sur deces.matchid.io (consulté le )
  4. Robert Serre, Jean-Marie Guillon, « ABAT Georges dit Petit - Maitron », sur maitron.fr (consulté le )
  5. a et b Jean Sauvageon, « Simone Abbat », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )
  6. D'autres sources font référence uniquement à une arrestation du 4 mai 1944 durant laquelle elle est interrogée, torturée et relâchée (Maîtron et Musée de la Résistance en ligne)
  7. « Valence - Monument aux Morts 1939-1945, Indochine et Afrique de Nord (Relevé n° 30783) », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  8. « Plaque commémorative aux martyrs de la résistance, Valence », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )
  9. « Abat, Georges Alfred Auguste », sur www.memorialgenweb.org (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]