Shōen Uemura
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
上村 松園 |
Nom de naissance |
上村 津禰 |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maîtres |
Suzuki Shōnen (d), Takeuchi Seihō, Kōno Bairei, Iwao Kongō I (d) |
Lieu de travail | |
Mouvement | |
Enfant |
Shōkō Uemura (d) |
Distinction |
Tsune Uemura (上村 津禰, Uemura Tsune ), connue sous son nom d'artiste Shōen Uemura (上村 松園, Uemura Shōen ) (née le à Kyoto et morte le à Nara) est une peintre japonaise de la première moitié du XXe siècle.
Biographie
[modifier | modifier le code]Tsune Uemura naît dans le quartier Shimogyō-ku à Kyoto dans une famille de commerçants en 1875. Orpheline de père, elle est élevée entourée de femmes qui soutiennent sa vocation de peintre. Elle entreprend des études artistiques, et intègre l'Académie de peinture de sa ville natale, où elle a Suzuki Shōnen puis Takeuchi Seihō comme professeur. Elle se démarque au sein de sa promotion, et sa première peinture primée est achetée par le prince d'Angleterre, fils de la reine Victoria, en 1890, alors qu'elle n'a que quinze ans[1].
Elle remporte de nombreux prix, et est choisie par le gouvernement japonais pour représenter son pays au sein d'un groupe d’artistes à l'Exposition universelle de 1893 à Chicago. Elle reste active jusqu'à la fin de sa vie, et en 1944 elle est la seconde femme à devenir artiste officielle de la cour impériale[1].
En 1948, un an avant sa mort, elle est la première femme à être décorée de l'ordre du mérite culturel japonais (文化勲章, bunka kunshō ) , distinction attribuée chaque année pour récompenser des personnalités pour leur contribution à la culture japonaise.
Elle meurt à Nara en 1949 à l'âge de 74 ans.
Expositions
[modifier | modifier le code]- 2021 : Exposition rétrospective[1] au Kyoto City Kyocera Museum of Art du 17 juillet au 12 septembre 2021.
Style
[modifier | modifier le code]Elle se rattache au courant Nihon-ga, dans un style traditionnel qui refuse les apports picturaux de la modernité occidentale, elle privilégie les personnages féminins d'un grand raffinement (Bijin-ga)[2].
Habituellement réservé aux représentations de courtisanes, de princesses et de femmes de la noblesse, Shoen Uemura choisit de représenter des mères de famille, des femmes au foyer, de jeunes femmes courageuses, libres, ou encore des héroïnes de théâtre nô[1].
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La belle Yang Guifei, concubine de l'empereur Xuanzong des Tang (1922). Paravent à deux feuilles, couleurs sur soie, Musée d'art Shōhaku (en), Nara.
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Luciole (1913), Musée Yamanate, Tokyo.
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Composition d'un poème (1942), Musée Yamanate, Tokyo.
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Mère et enfant (1913), Musée national d'Art moderne de Tokyo.
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Préparation pour aller danser (1914), Encre et couleur sur papier, Musée national d'art moderne de Kyoto.
Récompenses et distinctions
[modifier | modifier le code]- 1948 : Ordre de la Culture (文化勲章, bunka kunshō )
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol. 13, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030230), p. 892.
- In: Dictionnaire de l'Art moderne et contemporain, Hazan, Paris, 1992.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Victoire Dufay, Shoen Uemura, une femme pinceau au poing au tournant du siècle, in Pen, édition internationale en ligne du magazine culturel japonais, 1er décembre 2022