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Sasol

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Sasol
logo de Sasol
illustration de Sasol

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1927, fondation
Fondateurs Mr Fischer
Personnages clés Kann Estelle
Forme juridique SA
Action New York Stock Exchange (SSL)Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social JohannesbourgVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie pétrolièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Filiales Sasol (Germany) (d)
Sasol Delight (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web www.sasolwax.com

Chiffre d'affaires 10,911 milliards de dollars (2006)

Sasol (en afrikaans Suid-Afrikaanse Steenkool-, Olie - en Gasmaatskappy - Compagnie gazière du charbon et pétrole sud-africain) est une entreprise de l'industrie chimique basée en Afrique du Sud.

C'est la deuxième entreprise d'Afrique du Sud derrière Old Mutual et la troisième entreprise d'Afrique[1].

Les activités de Sasol ont été déployées afin de pallier le manque de pétrole que subissait l'Afrique du Sud à la suite des sanctions internationales contre l'apartheid[2].

En , Sasol Oil ouvre une station-service au Mozambique, sa première en dehors des frontières sud-africaines[3].

En , Sasol signe avec Chevron la création d'une joint-venture 50/50 pour le développement mondial de leur activité de production de GTL[4].

En , Sasol inaugure de la plus grande usine de production d'oxygène sur le site de Secunda, une usine fabriquée par Air liquide et affichant une capacité de production de 4 000 tonnes d'oxygène journalier[5].

En , pour faire face à la chute du prix du pétrole, Sasol licencie plus de 1 000 employés, principalement sur ses sites sud-africains[6].

En décembre 2019, le cours de l'action de la société a bondi de 12% à la suite de l'annonce de l'augmentation de la production sur le projet de Lake Charles[7].

En , Sasol vend son principal site de gaz industriel situé à Secunda à Air liquide pour 515 millions de dollars[8]. En , Sasol annonce la vente d'une participation de 50 % dans une de ses activités aux États-Unis à LyondellBasell pour 2 milliards de dollars[9].


Sasol est spécialisée dans la transformation de charbon et de gaz naturel en hydrocarbures liquides selon le procédé Fischer-Tropsch. Une partie des process industriels de Sasol est gardée secrète par l'entreprise, qui ne cède aucune licence d'exploitation de ses technologies[2]. Les CNIM (La Seyne sur Mer) ont fourni de 1976 à 1980 des turbo-compresseurs fabriqués sous licence Général Electric et Dresser France.

L'État sud-africain se porte garant de la rentabilité de Sasol, rentabilité qui dépend fortement du prix du pétrole. Lorsque le prix du pétrole baisse, Sasol bénéficie de subventions publiques, subventions que l'entreprise rembourse à l'État lorsque les cours du pétrole se portent mieux[2].

Les premiers réacteurs issus des gazéificateurs de Kellogg et de Lurgi étaient difficiles et coûteux à exploiter. La conception initiale du réacteur en 1955 était un réacteur à lit fluidisé circulant (CFBR) d'une capacité d'environ 1 500 barils par jour. Sasol a amélioré ces réacteurs pour atteindre une capacité d'environ 6 500 barils par jour. La conception du CFBR implique le déplacement de l'ensemble du lit de catalyseur autour du réacteur, ce qui consomme beaucoup d'énergie et n'est pas efficace car la majeure partie du catalyseur ne se trouve pas dans la zone de réaction. Sasol a ensuite développé des réacteurs à lit fluidisé fixe (FFB) dans lesquels les particules de catalyseur sont maintenues dans une zone de réaction fixe. Cela a permis d'augmenter considérablement la capacité des réacteurs. Par exemple, les premiers réacteurs FFB commercialisés en 1990 (5 m de diamètre) avaient une capacité d'environ 3 000 barils par jour, tandis que la conception de 2000 (10,7 m de diamètre) avait une capacité de 20 000 barils par jour. D'autres progrès dans l'ingénierie des réacteurs ont abouti au développement et à la commercialisation des réacteurs Sasol Slurry Phase Distillate (SSPD), qui sont la pierre angulaire de l'usine GTL de Sasol au Qatar, la première du genre.


Dans la nuit du au , une attaque sur les sites de production de la Sasol fut organisée par l'Umkhonto we Sizwe. Deux commandos entraînés en Angola se sont introduits dans les raffineries Sasol 1 et NATREF, puis Sasol 2 deux semaines plus tard, et ont fait exploser les réserves de fioul. Un employé de Sasol, Patrick Chamusso, fut injustement accusé de ces attaques, puis détenu et torturé pendant deux semaines, ce qui inspira directement le film Au nom de la liberté[10],[11].

Le , l'usine Sasol 3 située en Afrique du Sud prend feu, provoquant la mort de 9 personnes[12].

Le , une explosion dans une mine de Sasol provoque la mort de 53 ouvriers. L'explosion est liée à une faible ventilation des souterrains de la mine ainsi qu'à de faibles standards de sécurité[13].

Le , une fuite de gaz de l'usine de polymère de Sasol à Lotus Park (Afrique du Sud) provoque l'hospitalisation en urgence de 120 enfants et personnel d'une école à proximité. L'usine fut fermée, puis rouverte quelques semaines plus tard. Le , une nouvelle fuite de la même usine provoque une fois de plus l'hospitalisation en urgence de 25 personnes, en majorité des enfants[14].

Notes et références

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  1. The Africa Report, Éditions Jeune Afrique, avril 2007
  2. a b et c Stéphane Foucart, « Le charbon liquéfié succédera-t-il au pétrole ? », sur Lemonde.fr,
  3. (en) « Fuel service station, Mozambique », sur Engineeringnews.co.za,
  4. (en) « Chevron and Sasol Launch Global Joint Venture », sur Chevron.com,
  5. « Air liquide et Sasol inaugurent la plus grande usine d'oxygène du monde », sur Usinenouvelle.com,
  6. (en) Moyagabo Maake, « Sasol cuts more than 1000 jobs to survive lower oil prices », sur Fin24.com,
  7. (en) Lisa Steyn, « Sasol’s share price surges on higher Lake Charles production », sur BusinessLIVE, (consulté le )
  8. « Sasol to sell world's biggest oxygen production site to Air Liquide », sur Reuters,
  9. Tanisha Heiberg, « Sasol to raise $2 billion in part sale of U.S chemicals unit to LyondellBasell », sur Reuters,
  10. (en) « SASOL plant under attack », sur Sahistory.org.za
  11. (en) « SCOPE MAGAZINE 20 JUNE 1980 ( SASOL ATTACK - AL J VENTER ) », sur Bidorbuy.co.za,
  12. (en) « Latest on the Sasol fire », sur Insurance-times.net,
  13. (en) « 'Sasol could have prevented colliery deaths' », sur Mg.co.za,
  14. (en) Tony Carnie, « Gas leak lands 25 in hospital », sur Iol.co.za,

Liens externes

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