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Sarbazan

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Sarbazan
Sarbazan
L'église Saint-Pierre de Sarbazan.
Blason de Sarbazan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Landes d'Armagnac
Maire
Mandat
Philippe Lamarque
2020-2026
Code postal 40120
Code commune 40288
Démographie
Population
municipale
1 154 hab. (2021 en évolution de −2,2 % par rapport à 2015)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 01′ 11″ nord, 0° 18′ 37″ ouest
Altitude Min. 54 m
Max. 112 m
Superficie 22,44 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Roquefort
(banlieue)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sarbazan
Géolocalisation sur la carte : France
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Sarbazan
Géolocalisation sur la carte : Landes
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Sarbazan
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Sarbazan

Sarbazan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Pouydesseaux, Roquefort, Saint-Gor et Saint-Justin.

Communes limitrophes de Sarbazan[1]
Roquefort Saint-Gor
Sarbazan Saint-Justin
Pouydesseaux

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 968 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Créon-d'Armagnac à 17 km à vol d'oiseau[5], est de 13,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Sarbazan est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roquefort[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (26,9 %), zones agricoles hétérogènes (16 %), zones urbanisées (5,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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53 odonymes recensés à Sarbazan
au
Allée Avenue Bld Chemin Cité Impasse Passage Place Quai Rd-point Route Rue Square Villa Autres Total
4 [N 1] 2 [N 2] 0 20 0 9 [N 3] 0 1 [N 4] 0 0 11 2 [N 5] 0 0 4 [N 6] 53
Notes « N »
  1. Allée de Ranspach, allée de Ranspach-le-Bas, allée des Ortolans et allée du Bernade.
  2. Avenue de l'Armagnac et avenue du Marsan.
  3. Dont impasse du 19-Mars.
  4. Place Pourric.
  5. Rue du Capitaine-Noguès et rue du Corps-Franc-Pommiés.
  6. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, lotissements, résidences, quartiers, etc.
Source : OpenStreetMap

Risques naturels et technologiques

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Le territoire de la commune de Sarbazan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Douze et le ruisseau de Corbleu. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2004, 2009 et 2020[17],[15].

Sarbazan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sarbazan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 540 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1995 Joseph Maurice    
1995 2001 Jean-Marc Boine PS Conseiller général du canton de Roquefort (1988-2008)
mars 2001 mars 2014 Serge Gleyze DVG Employée de banque
mars 2014 En cours Philippe Lamarque DVG Technicien principal territorial

Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].

En 2021, la commune comptait 1 154 habitants[Note 4], en évolution de −2,2 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
648491322504691760737748760
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
784779800781782713746733710
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
706693655628602589569612623
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
7267308068729409411 0391 0831 082
2014 2019 2021 - - - - - -
1 1731 1581 154------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • Caillor SA : production de viandes de volaille (200 emplois).
  • Galvalandes : galvanisation de métaux (30 emplois).
  • Haras de Musemeou : centre équestre FFE.
  • COMILEV : fabrication de matériel de levage et de manutention.
  • Aqualande : transformation et conservation de poisson, de crustacés et de mollusques.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Pierre de Sarbazan[27].
  • Site protohistorique des Treize Pouys.
  • Fontaines Sainte-Marie et Saint-Eutrope.
  • Vestiges d'un balnéum et de la villa gallo-romaine de Mouneyres.
  • Motte féodale.

Héraldique

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Blason Blasonnement :
D'or à la flamme de six langues de gueules[28]

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Roquefort, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Sarbazan et Créon-d'Armagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Creon D'armagnac » (commune de Créon-d'Armagnac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Creon D'armagnac » (commune de Créon-d'Armagnac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Roquefort », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Sarbazan ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Sarbazan », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Jean Besselère, « Notes archéologiques, l'église de Sarbazan », Bulletin de la Société de Borda,‎ , p. 107-116 (lire en ligne)
  28. Banque du blason.