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Sandra Dijon

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Sandra Dijon
Image illustrative de l’article Sandra Dijon
Lors d'un match caritatif en 2014.
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance (48 ans)
Fort-de-France, Martinique
Taille 1,92 m (6 4)
Situation en club
Club actuel Douvres-la-Delivrande
Poste pivot
Carrière universitaire ou amateur
1992-1995
1995-1998
1998-2001
Effort du Morne Vert
Bourbaki Pau
Istres Sports BC
Carrière professionnelle *
SaisonClubMoy. pts
2001-2002
2002-2003
2003-2004
2004-2005
2005-2006
2006-2007
2007-2008
2008-2009
2009-2010
2010-2011
2011-2012
2012-2013
2013-2014
2014-2015
2015-2016
2016-2017

Été 2006
Bourges
Bourges
Bourges
CB Puig d'en Valls
Puig d'en Valls
Montpellier
Montpellier
Cesis (Lettonie)
Montpellier
Montpellier
Montpellier
Arras
Mondeville
Mondeville
Bourges
Douvres-la-Delivrande

Samsung (WKBL)
?
?
?
?
?
?
?
?
11,6
06,1
06,8
06,9
08,0
10,0[1]
04,2
en c.

?
Sélection en équipe nationale **
2001-2008
2016
France (133 sél.[2])
France 3x3
525

* Points marqués dans chaque club dans le cadre de la saison régulière du championnat national.
** Points marqués pour l’équipe nationale en match officiel.

Sandra Dijon, un temps nommée Sandra Dijon-Gérardin, née le à Fort-de-France, est une joueuse française de basket-ball, évoluant au poste de pivot.

Elle commence le basket sur le tard à 18 ans aux Antilles puis se rend en métropole l'année suivante. Elle ne devient professionnelle qu'à 24 ans[3] à Bourges et internationale à 25. Après des débuts en équipe A' aux Jeux de la francophonie de 2001 disputés au Canada avec notamment Dominique Tonnerre, Laure Desmurget et Johanna Boutet. Bien que conservant quelques lacunes techniques mais enthousiaste avec une forte présence physique[4], elle intègre dans la foulée l’Équipe de France A coachée par Alain Jardel. Sélectionnée 133 fois, elle remporte le titre européen en 2001[2].

Capitaine de Mondeville, elle prend la parole sévèrement à la mi-temps de la rencontre de l'Open LFB 2014 face à Lyon après une première mi-temps calamiteuse de son équipe, qui finit par l'emporter après une seconde période d'une toute autre facture : « On a fait le hold-up parfait. A la mi-temps, on est à -20 (...) Je conçois que dans un match de basket, il y ait un gagnant et un perdant. Mais pas comme ça. -20 à la mi-temps, ce n’est pas possible. On n’arrivait pas à jouer, le match n’était pas intéressant (...) On a repris le match avec un 33-10 ! (...) Marine nous a sorti un match exceptionnel, moi j’ai pris mon shoot à 3 pts avec la planche, c’était vraiment fou ce match[5]. » À 39 ans en , elle est la doyenne du championnat LFB étant même plus âgée que son entraîneur[4]. Fin novembre, elle émarge à 10,6 pts et 6 rebonds en 24 minutes, soit une de ses meilleures saisons en LFB[4],[3].

Désireuse de prolonger au-delà de la saison 2014-2015 avec Mondeville, elle signe cependant comme joker médical de Bourges début pour suppléer Ana Filip blessée à la cheville[6]. Blessée au pied, elle doit quitter le club avant le terme de son contrat après cinq matchs de championnat (4,2 points et 3,6 rebonds en moyenne par match) et quatre d'Euroligue[7].

En , elle met un terme à sa carrière professionnelle et s'engage en Nationale 3 avec Douvres-la-Délivrande[8]. En , elle dispute avec l'Équipe de France 3x3 le championnat du monde en Chine[9].

En 2016-2017, elle joue avec Douvres-la-Délivrande en Nationale 3 avec des statistiques approchant 20 points et 20 rebonds par rencontre. Le club atteint le splay-offs mais manque l'accession en Nationale 2. Parallèlement, elle travaille au comité de basket du Calvados et passe son diplôme de DEJEPS en même temps. En , elle prépare le championnat d'Europe et le championnat du monde avec l'Équipe de France 3x3[10].

Durant les JO 2020 à Tokyo, elle est consultante pour France Télévisions et commente les épreuves de basket-ball 3x3 avec David Malarme[11]. Pour les Jeux olympiques de Paris 2024, elle commente à nouveau les épreuves de basket-ball 3x3, cette fois-ci avec le journaliste Hugo Capelli[12].

Vie privée

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Elle anime un site féminin de commerce en ligne pour les grandes tailles, Nous les grandes[3]. Son fils Melvyn Govindy (2,14 m) est en 2014 espoir au SLUC Nancy[3].

Sélection nationale

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Notes et références

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  1. « Sandra Dijon-Gérardin », Ligue féminine de basket (consulté le )
  2. a et b « Sandra Dijon-Gérardin » [archive du ], FFBB (consulté le )
  3. a b c et d Nicolas Mangeard, « « Le dinosaure » Sandra Dijon a toujours de l'appétit », ouest-france.fr, (consulté le )
  4. a b et c Cathy Malfois, « Sandra Dijon, enthousiasme et… Longévité ! », (consulté le )
  5. Syra Sylla, « Sandra Dijon raconte l’incroyable victoire de Mondeville face à Lyon », Ladyhoop, (consulté le )
  6. « Bourges Basket : Sandra Dijon arrive, Diandra Tchatchouang blessée à son tour », leberry.fr, (consulté le )
  7. Vincent Thiollière, « Bourges : Départ prématuré de Sandra Dijon », bebasket.fr, (consulté le )
  8. Amaury Boulay, « SANDRA DIJON VA DÉCOUVRIR LA NATIONALE 3 », bebasket.fr, (consulté le )
  9. Sylvain Bourdois Chupin, « La France dans les starting-blocks », ffbb.com, (consulté le )
  10. Aline Chatel, « Sandra Dijon : « La motivation est intacte » », sportacaen.fr, (consulté le )
  11. « Jeux Olympiques dès ce vendredi sur France Télévisions : la liste complète des commentateurs et consultants, par discipline. », sur www.leblogtvnews.com, (consulté le ).
  12. « Medias. Hugo Capelli, le journaliste nancéien de France Télévisions, est au cœur des Jeux Olympiques », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  13. « Montpellier remporte la Coupe de France de basket dame », Le Midi libre, (consulté le )

Liens externes

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