Salomon Altermann
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Salomon Altermann (né le ou à Kaluszyn, Pologne et mort le , Auschwitz) est un brocanteur à Paris, français d'origine polonaise, déporté par le premier convoi de la déportation des Juifs de France. Son épouse et ses deux fils seront aussi déportés mais l'un des deux, Albert, survit à la Shoah.
Biographie
[modifier | modifier le code]Salomon Altermann est né en 1904 (le [1] ou le [2] selon les sources), à Kaluszyn, Pologne. Il exerce le métier de brocanteur[3]. Son épouse est Roszka (ou Ida[3]) Altermann (née Zamerowska) est née le à Kaluszyn, Pologne. Ils ont deux fils, Albert Altermann né le à Paris et Marcel Altermann, né le dans le 12e arrondissement de Paris. Ils habitent au 6 cité Lesage Bullourde, dans le Passage Bullourde, dans le 11e arrondissement de Paris[1].
Marcel Altermann[4] va à l'école des Garçons, au 10 rue Keller, dans le 11e arrondissement de Paris[5].
Dénonciation
[modifier | modifier le code]Patrick Fournier, dans sa thèse de doctorat de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, en science politique, thèse cotutelle internationale pour obtenir les grades de Docteur de l’Université d’Ottawa en Histoire, intitulée La délation des Juifs à Paris pendant l’Occupation, 1940-1944, Ottawa, 2016, traite de la dénonciation d'Albert Altermann, dans son introduction[6].
Déportation
[modifier | modifier le code]Salomon Altermann est déporté par le convoi no 1, en date du , de Drancy/Compiègne vers Auschwitz où il meurt le [2]. Son épouse, Roszka Altermann, est déportée par le convoi no 14, en date du , de Pithiviers vers Auschwitz. Marcel Altermann[7], âgé de 7 ans, est déporté par le convoi no 21, en date du du Camp de Drancy vers Auschwitz. Albert Altermann, âgé de 19 ans, est déporté par le convoi no 63, en date du du Camp de Drancy vers Auschwitz[1]. Seul Albert Altermann survit à la Shoah et revient en France[3].
Marcel Altermann meurt en déportation à Auschwitz le [2].
Aryanisation du commerce Altermann
[modifier | modifier le code]En 1943, le commerce de Salomon Altermann est aryanisé par le Commissariat général aux questions juives[3].
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Serge Klarsfeld, Mémorial de la déportation des Juifs de France, Fils et filles de déportés juifs de France (Serge et Beate Klarsfeld), (1re éd. 1978), 812 p. (BNF 42718072, lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Klarsfeld 2012.
- Arrêté du 12 mai 1989 relatif à l'apposition de la mention "mort en déportation" sur les actes de décès, p. 07642
- Famille Altermann. Traces. Les graffiti du camp de Drancy. 1941-1944.
- Photo de Marcel Alterman. Crying. Pininterest.
- Les Enfants. La déportation des enfants du XIe Arrondissement de PARIS. XI. A.M.E.J.D. Association pour la Mémoire Des Enfants Juifs Déportés.
- Patrick Fournier. La délation des Juifs à Paris pendant l'Occupation, 1940-1944. Introduction.
- (en) FRENCH CHILDREN OF THE HOLOCAUST. A Memorial. Serge Klarsfeld. Page 1827-1828.
- Naissance en janvier 1904
- Naissance en mai 1904
- Naissance dans la voïvodie de Mazovie
- Victime de la Shoah en France
- Victime de la Shoah en Pologne
- Prisonnier au camp de Drancy
- Déporté au camp d'Auschwitz
- Décès en avril 1942
- Décès à Auschwitz
- Décès à 38 ans
- Victime polonaise de la Shoah
- Victime française de la Shoah