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Saint-Privat (Hérault)

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Saint-Privat
Saint-Privat (Hérault)
Vue sur le village de Saint-Privat.
Blason de Saint-Privat
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Samuel Goudou
2020-2026
Code postal 34700
Code commune 34286
Démographie
Gentilé Privatois
Population
municipale
436 hab. (2021 en évolution de +5,83 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 14″ nord, 3° 25′ 33″ est
Altitude 300 m
Min. 197 m
Max. 782 m
Superficie 26,9 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lodève
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Privat
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Saint-Privat
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Saint-Privat
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Saint-Privat

Saint-Privat (en occitan Sant Privat) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault (Occitanie).

Exposée à un climat méditerranéen, elle est traversée par plusieurs cours d'eau, dont la Marguerite, le Maro, la Bouire, le Merdanson et le Rouvignou. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : trois sites Natura 2000 (le causse du Larzac, les « contreforts du Larzac » et les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et six ZNIEFF.

Saint-Privat est une commune rurale qui compte 436 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis . Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lodève. Ses habitants sont appelés les Privatois ou Privatoises.

Géographie

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Carte.
Cadastre napoléonien : tableau d'assemblage (1833).

Communes limitrophes

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Localisation

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La commune de Saint-Privat est située au nord du Département de l'Hérault, dans le canton de Lodève. Située à une altitude de 350 mètres, elle est adossée aux contreforts du plateau du Larzac. La topographie se compose d'une succession de talus rocheux abrupts et de replats où se trouvent des terres cultivées en vigne et en prairies.

Elle est composée de trois villages, Saint-Privat, les Salces et la Rouquette.

Les sources sont particulièrement abondantes sur le flanc de la montagne ce qui permet l'irrigation des parcelles situées entre Saint-Privat et les Salces (appelées les Canals).

Saint-Privat

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Vue sur le village de Saint-Privat.

Ce village se distingue par la densité de ses constructions et son architecture simple. Déserté il y a une vingtaine d'années, il doit sa renaissance à l'immigration étrangère (anglaise essentiellement).

Le village se situe à proximité du ruisseau de Maro, qui prend sa source sous les falaises du Larzac. Les maisons, construites en grès du pays, s’étagent sur la rive droite du Maro. Certaines ont gardé des témoins de l'architecture de la Renaissance (fenêtres à meneaux et traverses, linteaux ouvragés, etc).

Deux artères principales traversent Saint-Privat : l'une (la rue Droite), desservant le "quartier bas" et aboutissant à la porte nord-est ; l'autre dessert le "quartier haut" jusqu'à la porte sud-ouest.

Vue sur le village des Salces.

Village le plus peuplé des trois, c'est aussi celui où sont situés l'école et la mairie, ainsi que des commerces (savonnerie, épicerie associative multi-services, guinguette). C'est aux Salces que se trouve l'église Notre-Dame des Salces du XIIe siècle, classée monument historique depuis le .

La Rouquette

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Situé à 3 km environ au sud des Salces, la Rouquette est le plus petit des hameaux. Il est situé sur les pentes de la rive droite du ruisseau de Vaîrousse. Tout comme à Saint-Privat, les maisons sont orientées vers l'est. D'une architecture traditionnelle, l'habitat correspond à une population laborieuse[réf. nécessaire]. Ses ruelles étroites, ses habitations, serrées et imbriquées, construites le plus souvent en schiste et en grès orangé, lui donnent une grande qualité architecturale ainsi qu'un caractère pittoresque[réf. nécessaire] (comme son four à pain).

Géologie et relief

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Nature du sol et végétation

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La nature du sol et la végétation sont très étroitement liées. Par exemple les plateaux calcaires, la partie la plus au nord de la commune, arrivent jusqu'à l'extrémité sud du causse du Larzac. La végétation est constituée de landes, de genévriers (Juniperus communis), de buis et de pins. Sur les colluvions, la végétation se compose de chêne vert, de chêne pubescent, de genévrier cade et de buis. Quant aux affleurements triasiques, ils présentent des chênes verts, de chênes blancs et châtaigniers. Ces deniers indiquent le changement d'altitude et de nature du sol qui de calcaire argileux passe aux grès siliceux. Ce sont les grès qui forment le plateau principal où se concentrent les cultures et les habitations.

La commune est classée zone sismique très faible[1].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Plusieurs cours d'eau traversent la commune ou se situent à son aval[2].

  • Des ruisseaux : le Val Durand, le Rouvignou, le ruisseau d'Aubaigues, la Primelle, la Marguerite, le Merdanson, le Maro, le ruisseau de la Tour, des Maurels, la Bouire, le ruisseau des Crozes.
  • ravin des Brugasses.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 253 mm, avec 8 jours de précipitations en janvier et 3,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 302,2 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux que de la directive habitats : le « causse du Larzac »[10]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le bruant ortolan, le pipit rousseline, l'alouette lulu ou encore la pie-grièche écorcheur, en effectifs bien représentés par rapport à la moyenne nationale)[11],[12].

Un autre site relève de la directive habitats[10] : « les contreforts du Larzac ». D'une superficie de 5 299 ha, ils constituent les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[13].

Un troisième site relève de la directive oiseaux[10] : les « hautes garrigues du Montpelliérais ». Occupant une superficie de 45 444 ha, ils abritent trois couples d'aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Cinq ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[15] :

  • les « bois de Maret et de la Bruyère d'Usclas » (249 ha), couvrant 4 communes du département[16] ;
  • le « chaos dolomitique de la Vacquerie » (758 ha), couvrant 3 communes du département[17] ;
  • les « coteaux des Cans » (472 ha)[18] ;
  • la « forêt du plateau de Courcol » (341 ha), couvrant 3 communes du département[19] ;
  • le «Mont Saint-Baudille » (550 ha), couvrant 4 communes du département[20] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[15] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[21].

Au , Saint-Privat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lodève, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune (telle qu'elle ressort de la Corine Land Cover (CLC), base de données européenne d’occupation biophysique des sols) est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (63,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,9 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), cultures permanentes (2,6 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Privat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Marguerite et le Maro. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1997, 2006, 2014 et 2015[25],[23].

Saint-Privat est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 5],[26].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Privat.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 60,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 284 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 270 sont en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].

Risque particulier

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L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[30]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[31].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Privat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[32].

Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Maro[33].

Une chapelle existait à Saint-Privat il y a environ une vingtaine d'années. Mais elle fut détruite à cause de sa fragilité pour devenir la place du village. Il existe encore des traces de démolitions sur le mur de l'église.

Saint-Privat, le grès, les meules

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La commune de Saint-Privat se trouve au nord du département de l'Hérault. Un quart du territoire de la commune se trouve sur la causse du Larzac. De nos jours, la commune compte approximativement 200 habitants répartis sur trois villages, elle en comptait plus de 500 en 1851.

En cette fin de XIXe siècle, les habitants de cette petite commune ont compris qu'ils pouvaient tirer parti d'une des ressources du sous-sol : le grès. Cette roche, formée par sédimentation de débris issus de l'érosion, affleure à plusieurs endroits de la commune comme en témoigne la présence de châtaigniers, d'arbousiers et surtout de bruyère. Cet arbuste témoigne de l'acidité du sol, celle-ci provenant du quartz qui constitue en grande majorité le grès.

Le grès à cette particularité d'être un excellent abrasif (sédimentation de débris de quartz), c'est donc le matériau idéal pour affuter les outils en métal mais aussi pour polir le marbre. Taillées en forme cylindrique et montées sur un axe généralement horizontal, les meules fabriquées à Saint-Privat étaient très utilisées par les rémouleurs.

Jusqu'au début du XXe siècle, les meules quittaient le territoire communal sur des charrettes qui les acheminaient jusqu'à Lodève (manufactures textiles) ou jusqu'à Montpellier et Sète. Les meules étaient ensuite transportées en bateau jusqu'en Italie où elles étaient utilisées pour polir le marbre. La création de la ligne de chemin de fer () facilita le transport des meules vers les différents ports (Sète, Marseille, Port Saint-Louis).

En 2018, la commune compte 181 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 391 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 430 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 12,3 % 16,4 % 12,8 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 266 personnes, parmi lesquelles 78,9 % d'actifs (66,2 % ayant un emploi et 12,8 % de chômeurs) et 21,1 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lodève, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 68 emplois en 2018, contre 70 en 2013 et 57 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 181, soit un indicateur de concentration d'emploi de 37,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,2 %[I 11].

Sur ces 181 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 54 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,3 % les transports en commun, 1,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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46 établissements[Note 8] sont implantés à Saint-Privat au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 46
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 6,5 % (6,7 %)
Construction 18 39,1 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
7 15,2 % (28 %)
Information et communication 2 4,3 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,2 % (3,2 %)
Activités immobilières 1 2,2 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
11 23,9 % (17,1 %)
Autres activités de services 3 6,5 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 39,1 % du nombre total d'établissements de la commune (18 sur les 46 entreprises implantées à Saint-Privat), contre 14,1 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Egb, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (643 k€) ;
  • SIG, activités des marchands de biens immobiliers (392 k€) ;
  • Oleatherm, entretien corporel (126 k€) ;
  • Alain Blot, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (103 k€) ;
  • Holding Midisolar, activités des sociétés holding (0 k€).

D'après les derniers rapports INSEE, le taux de chômage dans la commune (16,2 %) est très légèrement supérieur à celui de la moyenne française (14,1 %)[I 16].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 33 24 17 9
SAU[Note 10] (ha) 555 249 253 90

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4]. Neuf exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (33 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 90 ha[37],[Carte 5],[Carte 6].

Entreprises et commerces

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En 2018, la commune n'avait encore aucune entreprise de plus de 10 salariés, la majorité des sociétés sont sans salariés (75 % d'auto-entrepreneur, artisans, etc)[38].

Les commerces sont inexistants dans la commune, hormis le snack "La Guinguette" dans le hameau des Salces et une mini-épicerie.

Agriculture

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Culture de la vigne et de l'olivier. Il y a quelques décennies, les traces d'une industrie domestique du ver à soie étaient encore visibles par la présence de mûriers du Japon à proximité des habitations. Les feuilles de cet arbre étaient utilisées pour nourrir les vers. Cette activité a subsisté, ainsi que dans les Cévennes, jusqu'au début du XXe siècle.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1791 1792 Jean-Jacques Balp    
1792 1794 Firmin Caylar    
1794 1795 Barthélémy Gourreaud    
1795 1796 Jean Jean    
1796 1798 Joseph Bellet    
1798 1799 Jean-Pierre Jaoul    
1799 1808 Joseph Vigourel    
1808 1827 Antoine Jaoul    
1827 1830 Joseph Chabaud    
1830 1837 Antoine Jaoul    
1837 1846 Jean-Pierre Bonnafé    
1846 1852 Jean Servel    
1852 1870 Hippolyte Bonnafé    
1870 1870 Jean Servel    
1870 1871 Joseph Vigourel    
1871 1874 Fulcran Fromenty    
1874 1878 Fulcran Fromenty    
1878 1881 Etienne Salze    
1881 1881 Jean-Pierre Fabreguettes    
1881 1882 Marius Delmas    
1882 1884 Pierre Gourreaud    
1884 1884 Etienne Bouisson    
1884 1886 Paulin Pons    
1886 1888 Sylvain Cornier    
1888 1889 Gracchus Jaoul    
1889 1904 Marius Delmas    
1904 1908 Fulcran Delmas    
1908 1914 Léon Valat    
1914 1915 Marius Gourreaud    
1915 1919 Albert Malroux    
1919 1925 Benoni Cornier    
1925 1935 Eugène Boudes    
1935 1939 Albert Gourreaud    
1939 1944 Benjamin Ravier    
1944 1944 Lucien Valat   Président délégation spéciale
1944 1945 Lucien Bellet   Président délégation spéciale
1945 1971 Charles Vaillé    
1971 1977 Roger Goudou    
1977 mars 2001 Henri Fabre    
mars 2001 2020 Jean-Paul Goudou Rad.-UDI Administrateur de société
2020 en cours Samuel Goudou    

Lors du Conseil des ministres du [39], sur proposition du ministre de l’Intérieur (Manuel Valls), le conseil des ministres a prononcé la révocation de Jean-Paul Goudou de ses fonctions de maire de la commune[40]. Au printemps, Jean-Paul Goudou avait été condamné en première instance par le tribunal correctionnel à un an de prison ferme et 130 000 euros d'amende pour faux et escroquerie, condamnation dont il a fait appel.

Budget et fiscalité 2016

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En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[41] :

  • total des produits de fonctionnement : 356 000 , soit 806  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 265 000 , soit 600  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 76 000 , soit 173  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 95 000 , soit 216  par habitant.
  • endettement : 139 000 , soit 314  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 7,27 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,81 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 44,68 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 296 [I 17].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[43].

En 2021, la commune comptait 436 habitants[Note 13], en évolution de +5,83 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
465487510504505516500510532
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
531516527502480461405420389
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
384379347275262266235238216
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
202183160164197218373413403
2021 - - - - - - - -
436--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

La courbe démographique fait apparaître trois paliers repérés A, B et C et deux fortes baisses repérées 1 et 2.

  • Palier A (-) :
    •  : 516 habitants
    •  : 500 habitants (min)
    •  : 532 habitants (max)
    •  : 502 habitants
  • Palier B(-) :
    •  : 405 habitants
    •  : 420 habitants
    •  : 379 habitants
  • Palier C (-) :
    •  : 275 habitants
    •  : 266 habitants

Ces trois paliers sont séparés par des périodes de 15 ans où les pertes en habitants sont les plus importantes.

  • Période 1 :(-) perte de 97 habitants en 14 ans.
  • Période 2: ( - ) perte de 104 habitants en 15 ans.

Alors que les pertes sont moins brutales dans les paliers.

  • A : perte de 30 habitants en 20 ans
  • B : perte de 41 habitants en 15 ans
  • C : perte de 13 habitants en 10 ans

Ces fluctuations démographiques coïncident avec l'évolution du vignoble languedocien et les crises viticoles.

Le développement du vignoble (palier A)

En effet, la progression du vignoble entre 1820 et 1850 est très lente. Mais brusquement, aux premières années de l'Empire, éclate la frénésie des plantations. Ceci est dû pour une bonne part, à l'établissement des chemins de fer, qui abaisse le coût des transports (un muid de vin de Montpellier à Lyon valait 50 francs par la route en 1840, il n'en vaut que 10 francs par le rail).

C'est en 1858 que Lodève est reliée à Sète par le rail. D'autre part, la moyenne de la consommation nationale de vin passe de 51 litres par habitant à 77 litres en 1872.

Enfin, le prix de vente moyen de vin quadruple entre 1840 et 1856. Il passe de 9 francs par hectolitre à 35 francs et retombe en dessous de 10 francs après 1856.

Ces augmentations correspondent aux deux points forts, 1851 et 1856 du palier A.

Le phylloxéra (période 1)

Cette période de développement économique va vite faire place à une crise résultant de l'invasion du phylloxéra. L'Hérault comptait 220 000 ha de terres plantées en vignes en 1874, il lui en reste 47 000 en 1883. Ces dates correspondent à celles de la "période 1" de dépeuplement.

Pour le géographe Raymond Dugrand : « les effets de cette destruction furent extraordinaires. La classe des moyens et petits propriétaires a subi une colossale hémorragie humaine. Pendant la période de quasi arrêt de la production viticole, tous les villages bas-languedociens perdirent 10 à 20 % de leurs habitants »[citation nécessaire].

Cette fuite fut celle des petits paysans dépourvus de toute réserve monétaire et des ouvriers agricoles désormais sans travail qui partirent créer le vignoble d’Afrique du Nord ou se fixèrent dans les grands creusets urbains nationaux.

La reconstitution du vignoble (palier B)

Le "palier B" (1886-1906) correspond à la période de reconstitution du vignoble qui amènera rapidement l’aire des crises de surproduction. « La grande crise de 1905, qui interrompt de façon brutale la prospérité post-phyloxérique, inaugure, une nouvelle période caractérisée, en année normale, par les excédents viticoles ».

La crise viticole et la Première Guerre mondiale (période 2)

Aggravée par la grande fauche de la guerre de 1914-1918 (15 disparus), la crise de surproduction viticole correspond à la "période 1" de dépeuplement.

Organisation de la paysannerie (palier C)

Enfin, le dernier "palier C" correspond à une période d'organisation de la paysannerie et d’avantages fiscaux et sociaux : Caisses de Crédit, Caves coopératives, augmentation des salaires agricoles, impôts proportionnels.

Après la grande crise économique de 1929, un nouvel exode rural s'amorcera, identique aux précédents dans son taux élevé de dépeuplement.

Enseignement

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La commune est située dans l'Académie de Montpellier.

Une école primaire/élémentaire publique est en activité dans le hameau des Salces au cœur de la commune (cours moyens et élémentaires)[45].

Selon les années, le nombre d'élèves varie entre 20 et 55 enfants[46].

Les écoles maternelles les plus proches sont celles de Saint-Jean-de-la-Blaquière et Saint-Étienne-de-Gourgas.

Les collèges et lycées sont ceux de Lodève, Clermont-l'Hérault et Saint-André-de-Sangonis.

Un bus scolaire dessert l'école de Saint-Jean-de-la-Blaquière et le collège-lycée de Lodève.

Télécommunication

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Jusqu'au printemps 2020, le réseau mobile à Saint-Privat n'était pas vraiment développé et les habitants se plaignaient de ne pas pouvoir bénéficier d'un réseau 3G ou même GSM[47],[48].

À la suite de cela, un relais 4G a été installé avec la collaboration d'Enedis et de l'opérateur Free Mobile.

Le réseau Internet est quant à lui plutôt bien développé. La plupart des foyers sont éligibles au très haut débit et à la fibre optique[49].

La religion catholique est majoritaire. La commune fait partie de la paroisse Saint-Fulcran en Lodevois et du diocèse de Montpellier.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Cloître du prieuré de Grandmont.

Héraldique

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Les armoiries de Saint-Privat se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier d'azur au donjon d'argent, au deuxième de gueules à la Sainte Vierge d'or, au troisième de gueules à la porte fortifiée d'or maçonnée de sable, au quatrième d'azur à la meule de moulin d'argent.

Bibliographie

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Fonds d'archives

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Articles connexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[9].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  13. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Privat ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lodève », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Privat » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Privat » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
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  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Privat » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Privat » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).
  16. Voir rapport INSEE.
  17. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet

Autres sources

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  1. « SAINT-PRIVAT / Dossiers communaux d'information (DCI) / L'information des Acquéreurs et des Locataires (I.A.L) / Risques naturels et technologiques / Environnement, risques naturels et technologiques / Politiques publiques / Accueil - Les services de l'État dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Agence de l'eau Rhône Méditerranée Corse », sur eaurmc.fr (consulté le ).
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  7. « Station Météo-France « La Vacquerie_sapc » (commune de La Vacquerie-et-Saint-Martin-de-Castries) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  13. « site Natura 2000 FR9101387 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  39. Conseil des ministres du 21 août 2013
  40. La révocation de M. Jean-Paul Goudou
  41. Les comptes de la commune
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  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  48. « Zone blanche : l’antenne relais n’a en vérité jamais été branchée ! », sur midilibre.fr (consulté le ).
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  51. « Polyclinique Saint Privat - Boujan sur Libron, Hérault (34) », sur Polyclinique-saintprivat.fr (consulté le ).
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  53. Notice no PA00103713, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  54. Essai historique sur le château de Saint-Privat, la vallée du Pont du Gard, ses Seigneurs et ses possesseurs
  55. La nef est inscrite au titre des monuments historiques.
  56. Notice no PA00103712, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  57. « Eglise paroissiale Notre-Dame », notice no IA00029576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  58. « Eglise paroissiale Saint-Privat », notice no IA00029572, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  59. Notice no PM34001417, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1694
  60. Notice no PM34001418, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de l'église Notre-Dame-des-Salces
  61. « Fortification d'agglomération », notice no IA00029569, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.