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Saint-Priest-Ligoure

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Saint-Priest-Ligoure
Saint-Priest-Ligoure
Mairie de Saint-Priest-Ligoure
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Nexon-Monts de Châlus
Maire
Mandat
Bernard Deloménie
2020-2026
Code postal 87800
Code commune 87176
Démographie
Population
municipale
686 hab. (2021 en évolution de +2,24 % par rapport à 2015)
Densité 17 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 39′ 08″ nord, 1° 17′ 33″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 472 m
Superficie 41,13 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Eymoutiers
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Priest-Ligoure

Saint-Priest-Ligoure est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Situation de la commune de Saint-Priest-Ligoure en Haute-Vienne.

Communes limitrophes

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Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Nexon à 8,65 km à vol d'oiseau[5], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Saint-Priest-Ligoure est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,3 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), forêts (24,3 %), terres arables (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7 %)[13]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Priest-Ligoure est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Breuilh, la Ligoure et la Valentine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993 et 1999[16],[14]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) « Ligoure », approuvé le [17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Priest-Ligoure.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 15,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 2],[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d'exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Priest-Ligoure est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].

En occitan, la commune est appelée Sent Prèch Ligora.

À partir du Ve siècle av. J.-C., les Gaulois Lémovices exploitèrent une douzaine de mines d'or dans le sud de la commune actuelle. Une nécropole du Premier Âge du Fer a aussi été retrouvée dans la commune[21]. Les mines exploitées se situent au sein du district minier de Saint-Yrieix-la-Perche. L’exploitation de ces mines a été arrêtée après la conquête romaine[22].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1995 ? Jean Ditlecadet    
mars 2001 2008 Guy Royer    
mars 2008 En cours Bernard Delomenie[23] PS  
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[24].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 686 habitants[Note 3], en évolution de +2,24 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0671 1841 0941 5471 5381 6731 5871 6891 686
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6801 6361 6931 6011 6771 6841 7941 8691 830
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8541 7451 6871 5071 3741 3411 3111 1811 018
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
926758631640561567618669672
2021 - - - - - - - -
686--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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  • Jacques-Étienne de Cardaillac (° 1818 – † 1879). Allié aux « Bony de Lavergne », né à Saint-Priest-Ligoure, directeur des bâtiments civils de la maison de l'Empereur, membre de l'Institut et commandeur de la Légion d'honneur, le comte de Cardaillac fut conseiller général du canton de Châlus. Une place en centre ville de Châlus porte son nom.
  • Cécile Sabourdy (1893-1970), artiste peintre française.
  • Léon Laspougeas, forgeron qui a construit une « automobile » unique à partir d'un char à banc en 1896 dont les restes sont conservés au musée Malartre près de Lyon[31],[32].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d'ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l'étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sur Géoportail
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Saint-Priest-Ligoure et Nexon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Nexon » (commune de Nexon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Nexon » (commune de Nexon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Priest-Ligoure ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Priest-Ligoure », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  17. « Les Plans de prévention des risques approuvés en Haute-Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le ).
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  21. Béatrice Cauuet, L'Or des Celtes du Limousin, Limoges : Culture et patrimoine en Limousin, coll. Archéologie, 2004, (ISBN 2-911167-37-6), p. 25.
  22. Cauuet, op. cit., p. 33.
  23. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  24. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Eglise Saint-Priest », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  30. Jean-Louis Ruchaud, Généalogies Limousines et Marchoises, 1994, tome VII, pages 118-170.
  31. Centre France, « Automobile - Une nouvelle plaque en l'honneur de Léon Laspougeas à Saint-Priest-Ligoure », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).
  32. Centre France, « Génie - Léon Laspougeas, le forgeron de Haute-Vienne pionnier de l'automobile », sur lepopulaire.fr, (consulté le ).