Saint-Loubert
Saint-Loubert | |||||
La mairie (jan. 2010) | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Gironde | ||||
Maire Mandat |
Christopher Latapy 2021-2026 |
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Code postal | 33210 | ||||
Code commune | 33432 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lupertiens | ||||
Population municipale |
235 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 111 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 33′ 37″ nord, 0° 10′ 28″ ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 46 m |
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Superficie | 2,11 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Langon (banlieue) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Sud-Gironde | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.saintloubert.fr/ | ||||
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Saint-Loubert est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le vignoble des Graves sur la Beuve et à peu de distance de la Garonne, en rive gauche (sud), à 53 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département et à 7 km à l'ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et ancien chef-lieu de canton[1].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes en sont Castets et Castillon au nord-est (anciennement Castets-en-Dorthe), Bieujac au sud et Saint-Pardon-de-Conques à l'ouest.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Loubert est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Langon[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant six communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (93,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (75,1 %), cultures permanentes (20,5 %), terres arables (3,6 %), forêts (0,8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La principale voie de communication routière qui traverse la commune est la route départementale D224 qui mène vers l'ouest à Saint-Pardon-de-Conques et, au-delà, à Langon et vers l'est à Castets et Castillon et, au-delà, vers La Réole.
L'accès no 3 de Langon à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est distant de 8,5 km vers l'ouest-sud-ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 17 km vers le sud-sud-ouest.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 7 km vers l'ouest, de Langon sur la Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Loubert est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Beuve. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2009[17],[15].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 88 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 88 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[15].
Toponymie
[modifier | modifier le code]En gascon, le nom de la commune est Sent Lobert.
Histoire
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Loubert est une des plus petites de la Gironde. Selon toute vraisemblance, elle existait déjà au IVe siècle ou au Ve siècle de notre ère.
À la Révolution, la partie ouest de la paroisse Saint-Loubergt-et-Saint-Louis de Castets, plus précisément celle autour de l'église Saint-Loubert, forme la commune de Saint-Loubert[19].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Le , la communauté de communes du Pays de Langon ayant été supprimée, la commune de Saint-Loubert s'est retrouvée intégrée à la communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.
Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Lupertiens[20]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2021, la commune comptait 235 habitants[Note 3], en évolution de +2,62 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Loubert, construite sur un site gallo-romain placé sur un promontoire dominant la vallée du Beuve et de la Garonne, est une église bazadaise typique très simple : une nef, un chœur, une abside en hémicycle, une petite sacristie à droite, deux chapelles de part et d'autre de la nef. Mais comme elle est bâtie sur une pente très abrupte, il faut monter cinq ou six marches pour rejoindre la nef. Et pour s'adapter au terrain, elle est désorientée, le chœur se trouvant au nord-est au lieu de l'est (sinon, ni la nef d'une part, ni le chœur d'autre part ne seraient de niveau transversalement);
- Le château est une ancienne maison noble qui appartenait avant 1500 à la famille Toujouse, famille gasconne. On pourrait penser que Giraud de Toujouse, co-seigneur de Castets-en-Dorthe, fit construire la maison aux cinq cheminées dont l'une porte un écusson au lion qui sembleraient être les armoiries des Toujouse - d'autres armoiries de cheminée représentent un écu chargé d'une cordelière formant six boucles ressemblant un peu à une figure héraldique s'appelant « un lac d'amour ».
- Par la suite, cette demeure fut achetée par Geoffroy de la Chassaigne, président au parlement de Bordeaux. Sa fille, Louise de la Chassaigne hérita du domaine du Carpe et du moulin du Bernet et épousa, en 1572 Jean de Fabas, ami d'Henri IV. Jean de Fabas mourut en 1612 et peu après, le Carpe fut acheté par les Du Roy.
- Pierre du Roy, chevalier et trésorier général en Guyenne possédait le Carpe dès 1626. Sur deux siècles, cinq générations de Du Roy en furent propriétaires jusqu'en 1880.
- Étienne Poitevin en devint ensuite propriétaire, dont les deux filles se partagèrent le domaine dont une partie fut vendue à Jean Giraudeau le et l'autre partie en 1900.
- Aujourd'hui, les descendants de Jean Giraudeau ont hérité du château.
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L'église Saint-Loubert vue de l'entrée du cimetière (jan. 2010)
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Vue sud-ouest de l'église (jan. 2010)
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Le flanc est de l'église (jan. 2010)
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Le monument aux morts, dans le cimetière autour de l'église (jan. 2010)
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie.
- Résultats du recensement de la population de Saint-Loubert sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Loubert », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Saint-Loubert sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Langon, il y a une ville-centre et cinq communes de banlieue.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 45,1 km pour Bordeaux et 6,5 km pour Langon. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 27 juin 2011.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Loubert et Cazats », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Langon », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Loubert ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Loubert », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- Historique des communes, p. 4, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 7 avril 2013.
- Nom des habitants de la commune sur le site « habitants.fr », consulté le 30 août 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.