[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Saint-Léonard-en-Beauce

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Saint-Léonard-en-Beauce
Saint-Léonard-en-Beauce
Saint Léonard-en-Beauce sous la neige.
Blason de Saint-Léonard-en-Beauce
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Yves Chantereau
2020-2026
Code postal 41370
Code commune 41221
Démographie
Gentilé Léonardunois
Population
municipale
642 hab. (2021 en évolution de −0,16 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 53″ nord, 1° 22′ 53″ est
Altitude Min. 113 m
Max. 152 m
Superficie 40,66 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Léonard-en-Beauce
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Léonard-en-Beauce
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Saint-Léonard-en-Beauce
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Saint-Léonard-en-Beauce

Saint-Léonard-en-Beauce est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 46 en 1988, à 27 en 2000, puis à 22 en 2010.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Saint-Léonard-en-Beauce se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 27,2 km de Blois[3], préfecture du département et à 14,2 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[4]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[5].

Les communes les plus proches sont[6] : Marchenoir (1,4 km), Le Plessis-l'Échelle (4,1 km), Saint-Laurent-des-Bois (5,6 km), Autainville (6 km), Vievy-le-Rayé (6,2 km), Oucques (6,4 km), La Colombe (6,4 km), La Madeleine-Villefrouin (6,5 km) et Roches (6,6 km).

Paysages et relief

[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[7]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[8]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[9].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[10].

L'altitude du territoire communal varie de 113 mètres à 152 mètres[11],[12].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,04 km de longueur totale[13].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Statistiques 1991-2020 et records ST-LEONARD-EN-B (41) - alt : 126m, lat : 47°47'53"N, lon : 1°22'02"E
Records établis sur la période du 01-01-1977 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,7 1,3 3,2 5 8,6 11,7 13,5 13,4 10,5 8 4,4 2,1 7
Température moyenne (°C) 4,6 5,1 8,2 10,8 14,4 17,8 20,1 20 16,5 12,5 7,8 5 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,4 8,9 13,2 16,6 20,2 23,9 26,8 26,7 22,5 17,1 11,2 7,9 16,9
Record de froid (°C)
date du record
−16
17.01.1985
−16,6
07.02.12
−11,6
01.03.05
−4,9
09.04.1977
−1,7
05.05.1979
1
01.06.06
4,9
04.07.1984
3,8
30.08.1986
2,1
21.09.1978
−3,7
30.10.1997
−15,2
30.11.10
−13,7
31.12.1985
−16,6
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
16.01.20
21,9
27.02.19
24,5
30.03.17
29,8
30.04.05
33
28.05.17
39
29.06.19
42
25.07.19
42
10.08.03
35,8
14.09.20
30,2
02.10.11
22,7
01.11.15
17,4
07.12.00
42
2019
Précipitations (mm) 52,9 46 45,6 47,9 60,6 52,8 51,5 44,1 49 63,4 63 65,4 642,2
Source : « Fiche 41221001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[19]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[20] : la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[21].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Léonard-en-Beauce comprend deux ZNIEFF[22] :

  • la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[23] ;
  • les « Pelouses du Champ Noir » (17,41 ha)[24].

Au , Saint-Léonard-en-Beauce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle est située hors unité urbaine[5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[5]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (99,2 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (76,5 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %), forêts (21,4 %), zones urbanisées (0,8 %)[13].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

[modifier | modifier le code]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[28].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Léonard-en-Beauce en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,9 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 88,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (88,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Saint-Léonard-en-Beauce en 2016.
Saint-Léonard-en-Beauce[29] Loir-et-Cher[30] France entière[31]
Résidences principales (en %) 79,6 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,9 18 9,6
Logements vacants (en %) 11,5 7,5 8,1

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Saint-Léonard-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[32],[33].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[34]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[35].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[36],[37].

Le nom de la commune fait référence à Léonard de Noblac, un saint du VIe siècle, et à la Beauce, une région naturelle française.

"Saint-Léonard" est un hagiotoponyme, c'est-à-dire un nom de lieu faisant référence à un saint. Léonard de Noblac est un saint très populaire au Moyen Âge, invoqué notamment pour les prisonniers et les femmes en couches. Il a donné son nom à de nombreux lieux en France.

Saint-Léonard-en-Beauce devint le nom officiel de la commune peu après la fin de la Première Guerre mondiale, par un décret du [38], permettant ainsi une différenciation avec ses 12 communes homonymes[Note 5].

Avant la Révolution

[modifier | modifier le code]

Révolution française et Empire

[modifier | modifier le code]

Nouvelle organisation territoriale

[modifier | modifier le code]

Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Léonard-en-Beauce devient formellement « commune de Saint-Léonard-en-Beauce »[39],[40].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Saint-Léonard-en-Beauce est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

XXe siècle

[modifier | modifier le code]

Entre le 29 janvier 1939 et le 8 février, plus de 3 100 réfugiés espagnols fuyant l'effondrement de la république espagnole devant Franco, arrivent dans le Loir-et-Cher. Devant l'insuffisance des structures d'accueil (les haras de Selles-sur-Cher sont notamment utilisés), 47 villages sont mis à contribution[46], dont Saint-Léonard-en-Beauce[47]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à une quarantaine stricte, vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s'il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[48]. Au printemps et à l'été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune de Boisseau)[49].

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Mairie de Saint-Léonard-en-Beauce.

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Léonard-en-Beauce est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [50].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[5], en tant que circonscriptions administratives[5]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[51] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[52].

Politique et administration municipale

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Saint-Léonard-en-Beauce, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[53] avec listes ouvertes et panachage[54]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[55].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2014 En cours Yves Chantereau[56],[57]   Agriculteur sur moyenne exploitation

Équipements et services

[modifier | modifier le code]

Eau et assainissement

[modifier | modifier le code]

L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[58].

Alimentation en eau potable

[modifier | modifier le code]

Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[59]. En 2019, la commune est membre de la Saint Leonard-en-Beauce qui assure le service en régie[60].

Assainissement des eaux usées

[modifier | modifier le code]

En 2019, la commune de Saint-Léonard-en-Beauce gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[61]. Trois stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[62] :

  • « Bourg De St-Leonard-En-Beauce », un équipement utilisant la technique par décantation à faible charge (lit), avec prétraitement, dont la capacité est de 400 EH, mis en service le [63] ;
  • « Sigogne », un équipement utilisant la technique du filtre biologique, dont la capacité est de 80 EH, mis en service le [64] ;
  • « Hameau Du Ramage », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, dont la capacité est de 150 EH, mis en service le [65].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[66]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[67].

Sécurité, justice et secours

[modifier | modifier le code]

La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[68].

En matière de justice, Saint-Léonard-en-Beauce relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[69], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[70].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[72].

En 2021, la commune comptait 642 habitants[Note 6], en évolution de −0,16 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0301 0631 0001 2121 2041 1691 2001 2321 287
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2541 3041 2421 1821 1821 2121 1731 1751 111
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0701 0741 035868837834790763706
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
658646570571522538600609638
2017 2021 - - - - - - -
644642-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,1 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 322 hommes pour 323 femmes, soit un taux de 50,08 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,8 
75-89 ans
8,6 
18,6 
60-74 ans
17,9 
20,9 
45-59 ans
22,6 
19,3 
30-44 ans
18,6 
16,2 
15-29 ans
11,2 
16,3 
0-14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Saint-Léonard-en-Beauce selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[77] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[78]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 72 100,0 (100) 58 13 0 1 0
Agriculture, sylviculture et pêche 25 34,7 (11,8) 19 6 0 0 0
Industrie 7 9,7 (6,5) 6 1 0 0 0
Construction 13 18,1 (10,3) 9 3 0 1 0
Commerce, transports, services divers 20 27,8 (57,9) 19 1 0 0 0
dont commerce et réparation automobile 6 8,3 (17,5) 6 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 7 9,7 (13,5) 5 2 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur agricole est important puisqu'il représente 34,7 % du nombre d'entreprises de la commune (25 sur 72), contre 11,8 % au niveau départemental. Sur les 72 entreprises implantées à Saint-Léonard-en-Beauce en 2016, 58 ne font appel à aucun salarié, 13 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[79]

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[80]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[81]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 46 en 1988 à 27 en 2000 puis à 22 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 60 ha en 1988 à 117 ha en 2010[80]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Saint-Léonard-en-Beauce, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Saint-Léonard-en-Beauce (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[80]
Nombre d'exploitations (u) 46 27 22
Travail (UTA) 76 46 28
Surface agricole utilisée (ha) 2 782 2 803 2 576
Cultures[82]
Terres labourables (ha) 2 745 2 756 2 517
Céréales (ha) 1942 1820 1592
dont blé tendre (ha) 1093 874 525
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 113 199 115
Tournesol (ha) 471 77 52
Colza et navette (ha) 193 351 461
Élevage[80]
Cheptel (UGBTA[Note 7]) 836 733 194

.

Produits labellisés

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[83] et les volailles de l’Orléanais[84],[85].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Église de Saint-Léonard-en-Beauce.
  • La mare de Bel-air.
  • La forêt domaniale de Citeaux.
  • La place Bel-air avec ses terrains de pétanque.
  • Le parc de la Mairie.
  • L'église.

Héraldique

[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Léonard-en-Beauce se blasonnent ainsi :

Parti : au premier d'azur aux trois fleurs de lys d'or, au lambel d'argent, au filet en bande du même brochant sur le tout, au second de gueules à la demi-croix d'argent mouvant de la partition.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • L'ermite s'appelant Léonard qui a donné son nom au village.
  • Henri Péan (1901-1944)

Né à Saint-Léonard-en-Beauce, curé des paroisses de Draché et la Celle-Saint-Avant (Indre-et-Loire) à partir de 1930, l'abbé Henri Péan fut, sous l'Occupation, l'âme de la Résistance dans le sud de la Touraine.

Dès sa libération des camps de prisonniers de guerre, dans les dernières semaines de 1940, il s'employa à faire franchir la ligne de démarcation à plus de 2 000 fugitifs, dont de nombreux Juifs et aviateurs alliés. Au fil des mois, il forma également un réseau de renseignement et d'action. À sa tête, il organisa des parachutages, transmit des informations capitales à Londres, fabriqua de faux papiers...

Arrêté par la Gestapo en février 1944, il est mort sous la torture. L'abbé Péan a fait preuve pendant ces années noires d'une abnégation totale et d'un réel mépris du danger, au service de la lutte contre l'occupant.

Après la guerre, de nombreuses récompenses lui furent décernées à titre posthume, notamment par les États-Unis. Pourtant, le détail de son action est mal connu. Les archives sont rares et l'abbé était trop modeste et trop soucieux de servir pour avoir songé à laisser un témoignage.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Voir Saint-Léonard Ce lien renvoie vers une page d'homonymie.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre "Saint-Léonard-en-Beauce" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Saint-Léonard-en-Beauce" et "Beauce la Romaine" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Léonard-en-Beauce ».
  6. « Communes les plus proches de Saint-Léonard-en-Beauce »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  9. « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  10. « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
  11. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
  12. Carte de Saint-Léonard-en-Beauce, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
  13. a et b « Fiche communale de Saint-Léonard-en-Beauce », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  16. « Station Météo-France sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Station Météo-France sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  19. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Léonard-en-Beauce » (consulté le ).
  21. « site Natura 2000 la « Petite Beauce » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Léonard-en-Beauce » (consulté le ).
  23. « ZNIEFF la « Forêt de Marchenoir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF les « Pelouses du Champ Noir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  26. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blois », sur insee.fr (consulté le ).
  27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  28. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  29. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Saint-Léonard-en-Beauce », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  30. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  31. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  32. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  33. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  34. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  35. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  36. « Un nouveau périmètre autour de la centrale nucléaire de Saint-Laurent », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté en ).
  37. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 67-72.
  38. « Ministère de l'intérieur », Journal officiel de la République française,‎ , p. 850 (lire en ligne)
  39. a et b Motte 2003, p. 23-24.
  40. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Léonard-en-Beauce », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  41. a et b Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  42. « Historique de la décentralisation »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
  43. Christian Poitou 1997, p. 48.
  44. « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
  45. Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
  46. Jeanine Sodigné-Loustau, « L'accueil des réfugiés civils espagnols de 1936 à 1940. Un exemple : la région Centre », Matériaux pour l'histoire de notre temps. 1996, no 44. p. 43.
  47. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 47.
  48. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 43-44.
  49. Jeanine Sodigné-Loustau, op. cit., p. 46.
  50. « CC Beauce Val de Loire - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
  51. « Décret no 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  52. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  53. Article L. 252 du Code électoral
  54. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  55. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  56. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  57. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  58. « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  59. « L'alimentation en eau potable », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  60. « Saint Leonard-en-Beauce - Fiche descriptive », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  61. « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
  62. « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
  63. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Bourg De St-Leonard-En-Beauce » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  64. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Sigogne » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  65. « Fiche descriptive de l'ouvrage « Hameau Du Ramage » »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
  66. « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
  67. « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
  68. « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  69. « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
  70. « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Saint-Léonard-en-Beauce », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
  71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  75. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Léonard-en-Beauce (41221) », (consulté le ).
  76. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  77. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Saint-Léonard-en-Beauce (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  78. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  79. « Etat des ZRR au 1er juillet 2017 », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  80. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Léonard-en-Beauce », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  81. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  82. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Léonard-en-Beauce », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  83. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  84. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  85. « Liste des produits par commune - Saint-Léonard-en-Beauce », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).