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Safran Electronics & Defense

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Safran Electronics & Defense
logo de Safran Electronics & Defense
Logo
illustration de Safran Electronics & Defense

Création 2005
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Paris (75015)[2]
Drapeau de la France France
Direction Franck Saudo
Actionnaires SafranVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Solutions et services en optronique, avionique, électronique & logiciels critiques, pour les marchés civils et de défense
Société mère Safran
Filiales Asterios Technologies

Optics 1, Inc
Safran Colibrys SA
Safran Data Systems
Safran Electronics & Defense Asia Pte Ltd
Safran Electronics & Defense, Avionics USA, LLC
Safran Electronics & Defense Brazil Ltda
Safran Electronics & Defense Canada Inc.
Safran Electronics & Defense Morocco
Safran Electronics & Defense Services India Pvt Ltd
Safran REOSC
Sagem Navigation Germany GmbH
Robonic Oy
Syrlinks
Vectronix AG
Vectronix Inc.[3]

Effectif 7 600 (au 31 décembre 2014, hors filiales)[4]
SIREN 480107911Voir et modifier les données sur Wikidata
TVA européenne FR39480107911Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web Safran Electronics & Defense

Chiffre d'affaires 1 275 millions d’euros (au 31 décembre 2015)[2]
Société précédente SagemVoir et modifier les données sur Wikidata

Safran Electronics & Defense, anciennement Sagem Défense Sécurité est une entreprise française spécialisée dans les systèmes optroniques, avioniques et électroniques ainsi que dans les logiciels critiques pour applications civiles et militaires dans les domaines aéronautique, terrestre, naval et spatial. C’est l’une des dix entités du groupe Safran.

logo de 2010 à 2016.

La Société d’applications générales d’électricité et de mécanique (SAGEM) est créée en 1925. Ses produits vont de la centrale inertielle au télécopieur. Sagem réalise par ailleurs des équipements de précision pour la Marine nationale : gyrocompas, postes de direction de tir, équipements électro-optiques[5].

En 2005, Sagem fusionne avec la Société nationale d'étude et de construction de moteurs d'aviation (SNECMA) pour constituer le groupe Safran. Certaines activités de Sagem sont intégrées à la société Sagem Défense Sécurité. Les autres, autour des télécommunications ou de la sécurité, sortent progressivement du groupe Safran (aujourd’hui Sagemcom, Mobiwire et Idemia)[6]. La même année, l'établissement de Valence, cédé par Alcatel Space et spécialisé en électronique embarquée spatiale, rejoint la Sagem.

La division Safran Electronics voit le jour en 2009, rassemblant l'ensemble des électroniciens de Safran[7].

En 2011, l'établissement de Tarbes, qui fabriquait des éléments du Laser Mégajoule, est cédé au groupe Alcen[8]. La question d’une fusion ou d’échanges d’activités avec le groupe Thales est régulièrement évoquée entre 2004 et 2011[9],[10].

La même année, Thales et Sagem rachètent les parts d’Areva dans Sofradir[11]. Cette filiale détenue à 50 % par Sagem est un leader européen des détecteurs infrarouge. En juillet, les deux sociétés annoncent la création d'OPTROLEAD, société commune détenue à parts égales dans le domaine de l'optronique.

Au , l'établissement de Fougères, ancien site de fabrication de téléphone portable de Sagem est intégré à Sagem Défense Sécurité[12],[13],[14],[15],[16].

Depuis , l’établissement de Saint-Pierre-du-Perray devient une filiale à 100 % de Safran Electronics & Defense. Ses activités sont centrées sur l’étude et la réalisation d’optiques de hautes performances pour le spatial, l’astronomie, les lasers de haute puissance et l’industrie des semi-conducteurs.

En 2013, Sagem annonce l’ouverture d’une usine près de Casablanca (Maroc) destinée à produire des composants pour actionneurs et équipements avioniques[17]. Le , toutes les sociétés du groupe prennent le nom Safran et Sagem celui de Safran Electronics & Defense[18]. En fin d'année, la société regroupe ses activités de R&D et R&T du nord-ouest de Paris au sein de l'établissement d'Éragny[19].

Ses dirigeants successifs sont : Jacques Paccard, Jean-Paul Herteman (nommé en ), Jean-Lin Fournereaux (), Philippe Petitcolin (), Bruno Even ()[20], Martin Sion ()[21] et Franck Saudo (avril 2023).

Organisation

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L’entreprise dispose aujourd'hui de plusieurs établissements et filiales en France et à l'étranger.

Établissement Activité Effectif
Malakoff Siège social 386
Dijon Fabrication d’équipements optroniques 270
Éragny R&T/R&D en équipements aéronautiques et optroniques 1200
Fougères Fabrication de cartes et produits électroniques 800
Mantes-la-Ville Fabrication d’équipements aéronautiques 272
Massy R&T/R&D en équipements aéronautiques et optroniques 1749
Montluçon Fabrication d'équipements inertiels, électroniques et intégration de systèmes 1180
Saint-Benoît Fabrication d’équipements optroniques 480
Valence R&T/R&D en équipements électroniques critiques, électronique de puissance, micro-électronique 150
Guidel Fabrication d'émetteurs de localisation d'urgence 100

Filiales et co-entreprises

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Safran Electronics & Defense possède également des filiales et des co-entreprises, ces dernières étant issues de la fusion entre Safran et Zodiac :

Société de haute technologie, Safran Electronics & Defense développe des solutions tant civiles que militaires pour des applications en mer, sur terre, dans les airs et dans l'espace.

Dans le domaine de l'optronique, elle est, par exemple, à l'origine du périscope non-pénétrant du sous-marin Barracuda, du système FELIN (Fantassin à équipements et liaisons intégrés), de lunettes et caméras infrarouge pour hélicoptères et chars de combat, ainsi que des systèmes des drones Sperwer, Patroller et Aarok[22],[23],[24].

En matière d'avionique, la société propose de nombreux équipements allant du système de commande de vol électrique de l'hélicoptère NH90 jusqu'au système d'information de l'Airbus A380, en passant par les centrales inertielles et calculateurs de régulation moteurs[réf. nécessaire].

Enfin, en ce qui concerne le spatial, Safran fabrique des optiques spatiales haute performance embarquées sur des satellites comme MeteoSat et Gaïa[25].

Notes et références

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  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. a et b « Sagem » [archive du ], sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  3. « Filiales », sur www.sagem.com (consulté le )
  4. « Company », sur www.sagem.com (consulté le )
  5. SAGEM, ROQUES MICHEL, Sagem, soixante ans à tire-d'aile, SAGEM, , 140 p.
  6. « Sagem Défense Sécurité se sépare en deux », sur www.usinenouvelle.com,
  7. « Safran redessine ses filiales », sur www.usinenouvelle.com,
  8. « Sagem Tarbes devient Alsyom », sur www.usinenouvelle.com,
  9. Alain Ruello, « Thales-Safran : une fusion à hauts risques », sur www.lesechos.fr,
  10. Elsa Conesa et Alain Ruello, « Safran-Thales : l'Etat impose un médiateur », sur www.lesechos.fr,
  11. Rémy Maucourt, « Thales et Safran achètent les parts d'Areva dans Sofradir », sur www.usinenouvelle.com),
  12. « Historique »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur www.sagem-industries.com (consulté le )
  13. « En France, le mobile entre petites séries et matière grise », sur www.electronique.biz, (consulté le )
  14. Véronique Guillermard, « Safran plaide pour la réindustrialisation », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  15. Jean-Pierre Jolivet, « Sagem reconvertit Fougères au kaki », sur www.usinenouvelle.fr,
  16. Stanislas du Guerny, « Sagem Industries investit à Fougères », sur www.usinenouvelle.fr,
  17. Pierre-Olivier Rouaud, « Sagem Défense Sécurité va investir 5 millions d’euros dans une nouvelle usine au Maroc », sur www.usinenouvelle.com,
  18. Bruno Trévidic, « Philippe Petitcolin : « Toutes les sociétés du groupe s’appelleront Safran » », sur www.lesechos.fr,
  19. « Six cents salariés de la Sagem vont déménager à Eragny », sur www.leparisien.fr,
  20. Michel Cabirol, « Safran : vaste jeu de chaises musicales à la tête des filiales du groupe », sur www.latribune.fr,
  21. Michel Cabirol, « Nouveau casting à la direction de Safran », sur www.latribune.fr,
  22. « Aéronautique civile », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  23. « Aéronautique militaire », sur www.sagem-ds.com (consulté le )
  24. AAROK: la France a enfin son drone MALE !, Xavier Tytelman (, 7:12 minutes), consulté le
  25. « Gaia en ses miroirs », Safran,‎ (lire en ligne, consulté le )