Sonate K. 379
Sonate K. 379 fa majeur — , Minuet, 100 mes. ⋅ K.378 ← K.379 → K.380 ⋅ L.72 ← L.73 → L.74 ⋅ P.106 ← P.107 → P.108 ⋅ F.324 ← F.325 → F.326 —
⋅ VIII 21 ← Venise VIII 22 → VIII 23
⋅ X 21 ← Parme X 22 → X 23
⋅ V 1 ← Münster V 1a → V 2
⋅ 56 ← Cary 57 → 58
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La sonate K. 379 (F.325/L.73) en fa majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti.
Présentation
[modifier | modifier le code]La sonate K. 379, en fa majeur, est notée simplement Minuet et battue dans un rythme plus lent à
, comme la majorité des sonates positionnées en second dans les paires[1]. Elle est associée à la sonate précédente[2] dans toutes les sources. Sa lenteur semble contredire un rythme particulièrement obsédant d'anapeste, dont la forme rétrograde (longue-brève-brève) apparaît également[1].
La frivolité de cette sonate est soulignée par de courtes gammes montantes en glissandi qu'invente Scarlatti et notée con dedo solo sur le manuscrit[3]. On les retrouve ensuite seulement à partir du XIXe siècle. La forme traditionnelle menuet issue de la danse, progressant par cellules de quatre mesures, n'est pas respectée[2]. Cette caractéristique est renforcée par la notation des manuscrits de Münster et Vienne qui titrent « Minué stravagante »[4]. Dans la seconde partie, en fa majeur, le glissando ne peut se réaliser que si le si est naturel. L'effet bitonal, compte tenu de la rapidité, ne peut être qu'aperçu[5].
Manuscrits
[modifier | modifier le code]Le manuscrit principal est le numéro 22 du volume VIII de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme X 22, Münster V 1a et Vienne A 1a[6].
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Parme X 22.
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Seconde page (Parme).
Interprètes
[modifier | modifier le code]La sonate K. 379 est défendue au piano, notamment par Fou Ts'ong (1984, Collins-Meridian), Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) et Artem Yasynskyy (2016, Naxos, vol. 20) ; au clavecin par Scott Ross (1985, Erato)[7], Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3). Sur piano-forte : Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 9) et Martin Souter sur un instrument de Cristofori 1720 (2014, The Gift of Music).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Grante 2016, p. 14.
- Chambure 1985, p. 216.
- Sutcliffe 2008, p. 87.
- Sutcliffe 2008, p. 88.
- Sutcliffe 2008, p. 88, 182.
- Kirkpatrick 1982, p. 470.
- Victor Tribot Laspière, « Au Château d’Assas, sur les traces de Scott Ross et de Scarlatti », sur France Musique, (consulté le )
Sources
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Ralph Kirkpatrick (trad. de l'anglais par Dennis Collins), Domenico Scarlatti, Paris, Lattès, coll. « Musique et Musiciens », (1re éd. 1953 (en)), 493 p. (ISBN 978-2-7096-0118-4, OCLC 954954205, BNF 34689181).
- Alain de Chambure, « Domenico Scarlatti : Intégrale des sonates — Scott Ross », Erato (2564-62092-2), 1985 (OCLC 891183737) .
- (en) W. Dean Sutcliffe, The Keyboard Sonatas of Domenico Scarlatti and Eighteenth-Century Musical Style, Cambridge / New York, Cambridge University Press, , xi-400 (ISBN 978-0-521-07122-2, OCLC 1005658462).
- (en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 4) », p. 14, Music & Arts (CD-1293), 2016 (OCLC 1020680576) .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la musique :