Ninos
Roi d'Assyrie |
---|
Roi | |
---|---|
Prédécesseur | |
Successeur |
Naissance | |
---|---|
Décès |
Date inconnue |
Nom dans la langue maternelle |
Νίνος |
Activité | |
Père | |
Conjoints | |
Enfants |
Dans la mythologie grecque, Ninos est le nom, selon les auteurs de l'époque hellénistique, du fondateur de la ville de Ninive et premier roi légendaire d'Assyrie[1]. Il était fils de Bélus, petit-fils d'Alcée, lui-même fils d'Héraclès et de la reine Omphale, bien qu'Alcée soit le premier nom d'Héraclès dans la variante du mythe écrite par Diodore de Sicile. Un roman grec, le Roman de Ninos (it), dont ne subsistent que quatre fragments sur des papyrus racontait ses aventures et ses amours (avec Sémiramis).
Historiographie hellénique
[modifier | modifier le code]De nombreuses réalisations précoces lui sont attribuées, comme l'entraînement des premiers chiens de chasse et l'apprivoisement des chevaux pour l'équitation. [citation nécessaire] Pour cette réalisation, il est parfois représenté dans la mythologie grecque en tant que centaure.
Les figures du roi Ninus et de la reine Sémiramis apparaissent pour la première fois dans l'histoire de la Perse écrite par Ctésias de Cnide (vers 400 avant J.-C.), qui prétendait, en tant que médecin de la cour d' Artaxerxès II, avoir accès aux archives historiques royales[1]. Le récit de Ctesias a été plus tard développé par Diodore de Sicile.
Une version le donne comme fils de Bélos[2] — Bēl ou Ba'al signifiant « seigneur » — identifié à Cronos : il aurait conquis l'Asie occidentale en 17 ans avec l'aide d'Ariaeus, roi d'Arabie, et fondé le premier empire Mésopotamien.
Mais déjà chez Hérodote (vers 450 av. J.-C.) il y a un Ninus fils de Belus parmi les ancêtres de la dynastie héraclide de Lydie, bien que Belus soit curieusement et uniquement petit-fils d' Héraclès.
Pendant le siège de Bactres il s'éprit de Sémiramis, la femme de l'un de ses officiers, Onnès, qu'il contraignit au suicide pour épouser la belle : ils eurent un fils nommé Ninyas, ou quelquefois Dumuzi/Tammuz[3].
D'autre part Diodore nous fait savoir que Ninus aurait promis sa propre fille Sosane à Onnès[4],[5] mais qu'il aurait refusé.
Ctésias de Cnide fait commencer le règne de Ninus en -2189, et Castor de Rhodes indique qu'il dura 52 ans. Sémiramis fut accusée de sa mort, mais lui érigea un mausolée près de Babylone où se déroule le mythe de Pyrame et Thisbé.
-
L'Assyrie est une ancienne région du nord de la Mésopotamie qui tire son nom de la ville d'Assur du même nom que sa divinité tutélaire
-
L'empire de Ninos selon Diodore de Sicile
Mythologie bulgare
[modifier | modifier le code]Un autre Ninos aurait été le dernier roi de Ninive, succédant à Sardanapale. Il est présent dans la mythologie bulgare et serbe.[réf. nécessaire]
Légende germanique
[modifier | modifier le code]→ Ninus a continué à être mentionné par les historiens européens — par exemple Alfred le Grand — même jusqu'à ce que la connaissance du cunéiforme ait permis une reconstruction plus précise de l'histoire assyrienne et babylonienne à partir du milieu du XIXe siècle[6].
→ Selon une légende rapportée par de nombreux auteurs se référant à Jacques de Guyse ou à la Geste des Trévires, la ville de Trèves sur les bords de la Moselle aurait été fondée par le premier fils de Ninos prénommé Trebote né d'une première union avec une reine chaldéenne Trabeta.
« Quelle que soit l'importance des faits archéologiques mis en lumière par M. H. Koethe et la signification chro- nologique des tessons de vases recueillis dans le sous-sol de Trêves, on hésitera donc à reculer la fondation de la ville jusqu'au début du règne de Claude. Nous n'en tenons pas moins à signaler l'intérêt des recherches qui se poursuivent activement à Trêves et qui, sans aucun doute, finiront par nous apporter un jour une solution excluant toute incertitude. »
— Grenier Albert, La fondation de Trèves[7]
→ En 2016, Ninorta Vanho, une interprète syriaque, a été élue reine du vin de la ville de Trèves par les viticulteurs de Trier-Olewiger (de). Désormais ambassadrice, on peut la voir, un verre de vin à la main, devant une représentation de Trebote et Ninus Rex[8],[9],[10].
→ Autre fait remarquable Goethe décrit un rapport à l'antiquité du Mausolée d'Igel dont les reliefs, sur les quatre faces, montrent des traces de peinture, qui figurent des scènes mythologiques : Achille, Persée et Andromède, les travaux et l'apothéose d'Hercule. On y voit aussi des scènes quotidiennes entre les riches marchands d'étoffes d'Augusta Treverorum (Trèves) et leurs clients. Le monument est coiffé d'une sculpture montrant Jupiter et Ganymède emportés vers l'Olympe par un aigle (en latin : aquila), dont le nom d'Igel est dérivé.
|
Géographie
[modifier | modifier le code]Viae Thebeta
[modifier | modifier le code]« Thebeta, sur la voie de Singara à Nisibi, 85 Mille Pas (LXXXV Milia Passum / Leuga Gallica), environ 6 jours, après avoir longé ou traversé les monts Singaras qui s'élèvent à mille quatre cents mètres d'altitude. »
« Iter brevissimum Ab 'Singara' ad 'Nisibi' Summa LXXXV Milia Passuum / Leuga Gallica. Fere VI dies. »
« Thebeta, T.P. Place 2625, Segment grid: 10B4,
aperçu de la Table de Peutinger »
« Thebeta, T.P. Place 2625, Segment grid: 10B4 »
« Ṭābetu
La ville a été mentionnée au XVIIIe siècle av. J.-C. comme un centre régional nommé Ṭābatum dans les tablettes du royaume de Mari,2 et a été détruite par Samsu-Iluna de Babylone.3 est alors venu sous la domination des Assyriens.4 »
« Ṭābetu
The city was mentioned in 18th century BC as a regional center named Ṭābatum in the tablets of the kingdom of Mari,2 and was destroyed by Samsu-Iluna of Babylon.3 then came under the rule of the Assyrians.4 »
Diaporama
[modifier | modifier le code]Table de Peutinger
[modifier | modifier le code]
Table de Peutinger dans Grands chemins de Bergier, segments 7 et 8.
correspondant aux segments 10. Antiochia, Arabia, 11. Colchis, Mesopotamia, 12. Scythia Asisatica, India, des 12 segments de la Tabula Peutingeriana
Interprétations
[modifier | modifier le code]Platon
[modifier | modifier le code]→ Platon au Livre III des Lois, fait de Ninos le fondateur de l'empire et de la puissance de l’empire assyrien, dont il fait une des causes de la guerre de Troie quelques siècles plus tard aux alentours du XIIe siècle av. J.-C.[18].
À propos de trois rois, de trois hommes, de trois maisons, de trois temples
- Page 683 ... « Téménos fut fait roi d'Argos, Cresphonte de Messène, Proclès et Eurysthénès de Lacédémone. »
- Page 684 ... « Les trois rois et les trois villes soumises à l'autorité royale » ...
- Page 685 ... à propos de défendre la Grèce des habitants d'Ilions (de Troie) nation barbare protégée de Ninos[19]
Nota bene: En cunéiforme bitu signifie maison, temple. Tre-bitu signifierait-il trois maisons ou temples ?
Alors que l'huile de Claudius Markar, datée de l'année 1684, qui est exposée dans la salle Trebeta de la collégiale Simeon (stiftes) de Trèves, représente Trebeta présentant les trois forteresses de son père le roi Ninus (Ninus Rex).
Pline l'ancien
[modifier | modifier le code]À propos de Bélus
« On prétend que le roi Bélus (quelque chose comme deux
mille ans avant J.-C.) vit sous son règne plusieurs bons es-
prits devenir célèbres par la connaissance de l'astronomie et
des mathématiques; surtout les Chaldéens qui, au rapport de
Diodore de Sicile, ont tenu le même rang que les prêtres en
Égypte. Bélus les favorisa de tout son pouvoir et les affectionna
tellement qu'il leur accorda tout ce qu'ils désiraient. Il fut
donc le fondateur de la première université du monde. Pline
ajoute qu'il fut l'inventeur de la science astrologique (1).
(1) Pline, liv. 6, chap. 26. »
— Félix Chavernac, Histoire de l'Université d'Aix, Édition 1889
Grivel
[modifier | modifier le code]→ Jos Grivel nous fait savoir que
Nemrod
[modifier | modifier le code]« — 37 —
Les inscriptions cunéiformes trouvées dans la Mésopotamie nous ont révélé les noms de plusieurs rois antiques appartenant aux premières dynasties de l'empire de la Chaldée. Mais aucun de ces noms n'a encore été identifié avec ceux qui nous sont connus par la Bible ou par l'histoire profane.
Le nom même de Nemrod, le fondateur de la dynastie des Couschites[20], n'a pas été reconnu sur les briques retirées des ruines des villes où fut le commencement de sa domination. C'est ce que constatait M. E. Schrader, l'année dernière, dans son savant ouvrage, Les écritures cunéiformes et l'Ancien Testament...
Cela ne paraîtra pas surprenant, si nous réfléchissons qu'à l'époque où furent écrites les plus anciennes inscriptions trouvées en Chaldée, Nemrod devait déjà appartenir aux temps
— 38 —
héroïques de son pays, comme Assur, le fondateur de Ninive[21], qui, pas plus que le premier roi de Babylone, n'a laissé des monuments écrits de sa domination.
Aussi n'est-ce pas sur les briques déposées dans les fondations des temples et des autres édifices de l'ancienne Chaldée que l'on peut espérer de retrouver les traces du premier conquérant; il faut les chercher dans les légendes et dans la mythologie des Babyloniens et des Chaldéens. »
— Annotations., Grivel Jos. Nemrod et les écritures cunéiformes[6].
Mérodach, Marduk, nom purement accadien
[modifier | modifier le code]« — 40 — L'idéogramme de Amar-ud a pareillement été identifié avec Mérodach par la lecture du nom de Mérodach- baladan, qui est écrit Amar-ud-sena dans les inscriptions cunéiformes, et transcrit dans la Bible (Isaïe, xxxix, 1)[22] par (פרארי בלאק) Mérodach baladan.
Mais Marduk/Mérodach n'est pas un nom assyrien ni sémitique, c'est un nom purement accadien, ainsi que tous les assyriologues doivent en convenir. Il devait donc aussi répondre à un nom, à une forme assyrienne renfermée dans l'idéogramme Amar-ud <^ZI ^i1. C'est ce nom assyrien dont il s'agit de rechercher la lecture, l'expression vocale. Pour la trouver, il n'y a qu'à suivre le procédé philologique employé pour découvrir les noms assyriens cachés sous une forme acca- dienne ou idéographique, lorsqu'ils ne sont pas donnés directement par les syllabaires ou par les variantes. Il consiste à substituer aux signes dont se compose l'idéogramme les différentes valeurs syllabiques ou idéographiques qu'on sait leur appartenir. »
— Jos. Grivel
Marduk en hébreu מרדוך
- Marduk, dans la Bible: Mardak (Jérémie v. 2), épelé en sumérien comme un symbole: dAMAR.UTU, signifiant le veau (également connu sous le nom Bell) = le seigneur akkadien, l'équivalent akkadien de Baal (le nom du dieu cananéen)
- Selon l'Encyclopédie des religions, son nom a été appelé Mordeche, [1] il est un dieu de la mythologie babylonienne, la tête du panthéon babylonien, et le dieu protecteur de la ville de Babylone. La statue de Mardukh était située dans le temple d'Asgila dans la ville de Babylone.
- (Jérémie v. 2) ? Jérémie 52. 31 Evil-Merodak, roi de Babylone
Mérodach n'est autre que Nemrod
[modifier | modifier le code]« — 45 —
La Bible dit ensuite que Nemrod commença par régner à
Babylone[23] et dans trois autres villes ou territoires de la Chal-
dée; elle dit également qu'Assur partit de là et qu'il fonda
Ninive[24]. — C'est pourquoi le prophète Michée (v, 6) appelle
l'Assyrie la terre d'Assur[25], et la Babylonie la terre de Nemrod[26].La distinction entre le dieu Assur[27] et Mérodach[28], l'un comme
dieu spécial des Assyriens, et le second comme dieu de Baby-
lone et de la Chaldée, est aussi clairement établie dans les
inscriptions cunéiformes.— 46 —
II y a donc un accord parfait entre la Bible et les inscrip-
tions cunéiformes sur les individualités d'Assur et de Nemrod,
dans la première; d'Assur et de Mérodach, dans les der-
nières.Cette distinction est en opposition formelle avec l'opinion
de quelques commentateurs qui, par suite d'une fausse inter-
prétation du mot Assur, dans le texte hébreu (Gen. χ, ι ι),
ont cru que Nemrod était aussi le fondateur de Ninive et de
l'empire d'Assyrie.... Mérodach n'était autre que le fameux Nemrod
mis au rang des dieux par les Chaldéens et les Assyriens ... »
— Annotations., Grivel Jos. Nemrod et les écritures cunéiformes[6].
→ Il semble que Grival se soit trompé de verset pour Michée, il cite le verset 6 alors que c'est le 5.
« Michée 5:5 Louis Segond (LSG)
5 (5:4) C'est lui qui ramènera la paix. Lorsque l'Assyrien viendra dans notre pays, Et qu'il pénétrera dans nos palais, Nous ferons lever contre lui sept pasteurs Et huit princes du peuple[29]. »
« Michée 5:5 La Bible du Semeur (BDS)
5 Ces chefs domineront Assur avec le glaive, le pays de Nimrod (1) sera soumis à leur épée. Et lui, il nous délivrera ainsi de l’Assyrien au cas où celui-ci entrerait dans notre pays,
où il mettrait le pied sur notre territoire[30]. »
→ Mais la référence du Semeur à la Genèse nous en dit plus à ce sujet.
« Genèse 10:8-11 Louis Segond (LSG)
8 Cusch engendra aussi Nimrod; c'est lui qui commença à être puissant sur la terre.
9 Il fut un vaillant chasseur devant l'Éternel; c'est pourquoi l'on dit: Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l'Éternel.
10 Il régna d'abord sur Babel, Érec, Accad et Calné, au pays de Schinear.
11 De ce pays-là sortit Assur; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach[29], »
« Genèse 10:8-11 La Bible du Semeur (BDS)
8 Koush fut le père[a] de Nimrod qui se mit à exercer un grand pouvoir sur la terre. 9 C’était un valeureux chasseur devant l’Eternel. De là vient l’expression: « valeureux chasseur devant l’Eternel comme Nimrod ». 10 Les capitales de son royaume furent Babel, Erek, Akkad et Kalné[b] au pays de Shinéar[c].
11 De ce pays-là, il passa en Assyrie et bâtit Ninive, Rehoboth-Ir, Kalah[31], »
Synthèse
[modifier | modifier le code]Assur, Ashshur ou Achour, serait le fondateur de Ninive ?
« Nemrod commença par régner à Babylone » ?
— Babylone existait-elle à cette époque ?
— Nemrod commença par régner au sud de la Mésopotamie, dites basse Mésopotamie,
— Nemrod commença par régner à Babel, future Babylone, province de Babil,
— Nemrod a-t-il fondé Nimrud sur les ruines de Calah ?
« individualité d'Assur et de Nemrod (Bible) »
— Assur est un oncle de Nimrod (Bible)
« individualité d'Assur et de Mérodach (inscriptions cunéiformes) »
« Mérodach n'était autre que le fameux Nemrod mis au rang des dieux par les Chaldéens et les Assyriens ».
— Assur est-il le fils de Nemrod ? (non)
— « Assur est le fils de Sem, petit-fils de Noé » (Bible)
— « Nimrod est le fils de Koush, lui-même fils de Cham » (Bible)
Assur quitte le sud de la Mésopotamie pour le nord,
— Assur quite la basse Mésopotamie pour la haute Mésopotamie,
— Assur est-il le fondateur de Assur ?
« Assur serait le fondateur de Ninive » ?
— « Dans le texte biblique ch 10 vers 11, il est spécifié qu'Achour est le créateur de Ninive, Rehovot et Calah. Achour est le premier à se révolter contre le roi Nimrod, voir le commentaire de Rashi sur la raison de la révolte. » (Ashshur)
« l'Assyrie la terre d'Assur », et
« la Babylonie la terre de Nemrod. »
« le dieu Assur dieu spécial des Assyriens, »
« le dieu Mérodach dieu spécial de Babylone et de la Chaldée, »
« Nemrod n'est pas le fondateur de Ninive, »
« Nemrod n'a pas fondé l'empire d'Assyrie »
— peut-on identifier Assur à Ninos ?
— ou Ninos est-il le fils d'Assur ?
— Assur a-t-il fondé l'empire d'Assyrie ?
— Trebeta a-t-il fondé Thebeta (Tell Taban: dites Taban ?), en haute Mésopotamie ?
Historicité
[modifier | modifier le code]Datation
[modifier | modifier le code]On distingue plusieurs périodes majeures dans l'histoire de la Mésopotamie[32]:
- la période d'Uruk finale (v. 3400 - 3100 av. J.-C.),
- la période Djemdet Nasr (v. 3100 - 2900 av. J.-C.)
- la période des dynasties archaïques (v. 2900 - 2340 av. J.-C.),
- la période « dynastique archaïque », « proto-dynastique » ou encore « présargonique » dure d'environ 2900 av. J.-C. jusque vers 2340 date de l'unification de la région par Sargon d'Akkad[33].
- l'empire d'Akkad (v. 2340 - 2190 av. J.-C.) et
- la troisième dynastie d'Ur (v. 2112 - 2004 av. J.-C.).
« Les documents disponibles ne renseignent guère sur l'histoire politique de cette période, en dehors de quelques événements ponctuels attestés par des inscriptions royales du DA III, provenant surtout de Lagash. La tradition mésopotamienne postérieure a conservé les noms de rois semi-légendaires qui ont peut-être effectivement vécu durant le DA II ou le début du DA III, tels Gilgamesh à Uruk, Enmebaragesi à Kish, ou Lugal-Ane-mundu à Adab, mais il est impossible d'en prouver l'historicité. »
— Sumer, période d'Uruk I, période des Dynasties Archaïques I, II et III, jusqu'à Sargon d'Akkad et l'empire d'Akkad
Période de règne
[modifier | modifier le code]Or le plus ancien souverain assyrien cité dans la liste des rois d'Assyrie serait Tudiya (v. 2450 – 2400 av. J.-C.)[34],[35]
« Ctésias de Cnide (c. 400 BC) fait commencer le règne de Ninus en -2189, et Castor de Rhodes (Ier siècle) indique qu'il dura 52 ans. »
- début de règne 2 189 ans avant la fondation de Rome ?
« L'expression calendrier romain désigne l'ensemble des calendriers utilisés par les Romains jusqu'à la création du calendrier julien en 45 av. J.-C. Les années sont exprimées en années AUC (ab Urbe condita), comptées à partir de la fondation de Rome en 753 av. J.-C.. »
- début de règne 2890 av. J.-C. (2189 + 753), durée de règne 52 ans jusqu'en 2838 av. J.-C. (-2890 + 52).
Mort de Ninus
[modifier | modifier le code]« l'an du déluge trois cent deux »[36],[37]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Trouver des sources sur « Ninos » : Bing Cairn DuckDuckGo E. Universalis Gallica Google G. Books G. News G. Scholar Persée Qwant (zh) Baidu (ru) Yandex
Géographie
- Omnes Viae
- Orbis
- Vici
- Pleiades
- Dare
Wikisource
- Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Ninus". Encyclopædia Britannica (11th ed.). Cambridge University Press.
- This article incorporates text from a publication now in the public domain: Chisholm, Hugh, ed. (1911). "Ninus". Encyclopædia Britannica. 19 (11th ed.). Cambridge University Press. p. 706.
Bibliographie
- Luc Brisson (dir.) et Jean-François Pradeau (trad. du grec ancien par Jean-François Pradeau), Les Lois, Paris, Éditions Gallimard, (1re éd. 2006), 2204 p. (ISBN 978-2-08-121810-9).
Greco-Romaine
- Hérodote (c. 450 av. J.-C.)
- Platon (c. 428-347 av. J.-C.)
- Ctésias de Cnide (c. 400 av. J.-C.) — Κτησίᾳ τῷ Κνιδίῳ, Κτησίας ὁ Κνίδιος —
- Diodore de Sicile (Ier siècle av. J.-C.), La Bibliothèque historique — Tome I Livre II
- Pline l'Ancien (c.23-69) ou Pline le Jeune (c.61-115), liv. 6, chap. 26[38]
Récit biblique
- Livre de la Genèse. « Le chapitre 10 évoque les familles qui sont à l'origine de l'Humanité, présentant ce que l'on appelle la Table des nations. »
- Bible du Semeur, Genèse 10
- Bible de Segond, Genèse 10
Romaine-Germanique
- Historia Treverorum, non conservée, rédigée par une moine anonyme du monastère Euchaire de Trèves entre 1072 et 1079.
- GESTA TREVERORUM — Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-242365. — Page 1093
- première version, depuis les débuts légendaires de la ville de Trèves 1250 avant la fondation de Rome jusqu'en 1101
- Jacques de Guise, Annales historiae illustrium principum Hannoniæ, récit en latin écrit par Jacques de Guise vers 1390-1396
- Chroniques de Hainaut, traduction en français, réalisée vers 1446-1450 par Jean Wauquelin des Annales historiae illustrium principum Hannoniæ
- Catalogues des villes. La fondation de Treves. Gilles Corrozet, Claude Champier, Symphorien Champier, citant Jacques de Guise (1340-1399). Édition de 1551.
Contemporaine
- Goethe, dessin et description du mausolée d'Igel (1792)
- Johann Wolfgang von Goethe (trad. Jacques Porchat), Œuvres de Goethe, t. X. Mélanges, Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, (lire sur Wikisource), « Campagne de France », p. 3-151
- Albert Grenier, « La fondation de Trèves », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 80, no 2, , pp. 166-170 (DOI https://doi.org/10.3406/crai.1936.76743, www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1936_num_80_2_76743).
- Jos Grivel, « Nemrod et les écritures cunéiformes », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 18, no 1, , p.37-46 (DOI https://doi.org/10.3406/crai.1874.68104, www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1874_num_18_1_68104).
- Histoire de l'Université d'Aix par le Dr Félix Chavernac (1841-1920) Éd. A. Makaire Aix 1889 monographie imprimée français 1 vol. 140 p. in-8
Liste des rois
- CDLI Wiki les rois de mésopotamie
- An incomplete list of 16 Assyrian kings found in Sextus Julius Africanus' Chronographiai (early 3rd century AD) Preserved by George Syncellus, found in Cory's Ancient Fragments, 1826, p. 70. cf. List_of_Assyrian_kings#Julius_Africanus (en)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ninus » (voir la liste des auteurs).
- Luc Brisson & Pradeau 2008, p. 745, 2173
- Bélus: List_of_Assyrian_kings#Julius_Africanus (en)
- Dumuzid in The Sumerian king list
- Menonès. "(14) Quelques-uns lisent Onnès (Ὄννης). J'adopte ici la leçon de l'édition Bipontine. Homonyme de Menon
- un nom d'origine indienne,
- un bouc chargé de conduire le troupeau,
- une peau de chèvre du Moyen-Orient (Wiktionnaire)
- quant à Onnès peut-il être identifié à Oannès, figuré en poisson, comme son épouse Sémiramis ?
- « Oannès est une divinité chaldéenne mentionnée par Bérose au IIIe siècle av. J.-C. dans son œuvre Babylõniaká (« Histoire de Babylone »). On racontait que cet être, à corps et tête de poisson, seconde tête et pieds humains, à voix humaine, était sorti de la mer Érythrée (selon les anciens dans Le Périple de la mer Érythrée, ce terme désigne à la fois la mer Rouge, l'océan Indien et le golfe Persique), pour enseigner aux Babyloniens, qui vivaient sans lois à l'état animal, l'écriture, les sciences et les principaux arts (arpentage, agriculture, etc.). Elle est également citée dans le mythe d'Abgal de la mythologie mésopotamienne, où on la nomme : Uan, Uanna, Uannadapa ou Adapa. »
- Grivel 1874.
- « La fondation de Trèves », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 80, nos 2, 1936, , p. 166-170 (DOI 10.3406/crai.1936.76743).
- Reine des vins Ninorta Bahno © Trierischer Volksfreund / Roland Morgen
- Ninorta Bahno, una refugiada siria de 26 años Facebook Berichte über Ninorta I. Weinkönigin der Stadt Trier 2016
- Une réfugiée syrienne couronnée “Reine du vin”
- Trebeta en tant que légendaire fondateur de la ville, peinture à l'huile par Claudius Markar de l'année 1684 dans la salle Trebeta de la Simeonstiftes Trier. source : Trier
- La carte de Sawley (Abbaye de Sawley) serait une cartographie de l'image du monde produite par le scribe “Henry” de l'Abbaye de Sawley, identifié peu probablement à l'archevêque et prince électeur de Mayence Heinrich Felix von Harburg (1080-1153), dans son ouvrage De imagine mundi, copie de l'ouvrage Imago mundi du moine et théologien chrétien Honorius Augustodunensis (1080-1157) de Ratisbonne qui porte sur « la constitution de l'univers - géographie et astronomie - et présente une chronique de l'histoire universelle ainsi qu'une liste des papes. »
- Omnes Viae Iter T.P. Place 2627-
- Cambridge T.P. Place 2625
- correspondants aux segments 10. Antiochia, Arabia, 11. Colchis, Mesopotamia, des 12 segments de la Tabula Peutingeriana
- correspondants aux segments 11. Colchis, Mesopotamia, 12. Scythia Asisatica, India, des 12 segments de la Tabula Peutingeriana
- une région, située entre les cours inférieurs de l'Euphrate et du Tigre.
Les premiers habitants qui occupèrent cette région formèrent les royaumes de Sumer et d'Akkad. - Guerre de Troie
- [1]
- Gaffiot: en latin Nemrod, Nimrod, Nembrod, fondateur de l'empire babylonien
- Assur, fondateur de Ninive
- Segond Es 39,1, Segond/Semeur Ésaïe 39. 1
- Babylone ou Uruk ? Babylone existe-t-elle à cette époque ?
- Assur a fondé Ninive ?
- au nord de la Mésopotamie
- la Babylonie existe-t-elle à cette époque ?
- dieu spécial des Assyriens
- dieu spécial de Babylone et de la Chaldée
- Louis Segond (LSG) by Public Domain
- (1) L’ancêtre des habitants de la Mésopotamie (voir Gn 10.8-11). La Bible du Semeur (BDS) La Bible Du Semeur (The Bible of the Sower) Copyright © 1992, 1999 by Biblica, Inc.® Used by permission. All rights reserved worldwide.
- Footnotes: 10.8 Le terme père pourrait aussi signifier fondateur ou chef. 10.10 Autre traduction: Il commença à régner à Babel, puis à Erek, Akkad et Kalné. 10.10 C’est-à-dire l’ancienne Babylonie. La Bible du Semeur (BDS) La Bible Du Semeur (The Bible of the Sower) Copyright © 1992, 1999 by Biblica, Inc.® Used by permission. All rights reserved worldwide.
- Citation Sumer
- Citation Période des dynasties archaïques
- Tudiya (en)
- voir aussi cdli wiki les rois de mésopotamie.
- affirmé dans le « CATALOGUE DES VILLES
- La fondation de Treues — Gilles Corrozet, Claude Champier, Symphorien Champier, citant Jacques de Guise (1340-1399) dans une édition de 1551
- (Convertir une date avec Généanet: "l'an trois cent deux" du calendrier hébreu serait l'an -3460 du calendrier grégorien)
- affirmé dans une autre url de référence qui n'est plus accessible
- URL de la référence http://reader.digitale-sammlungen.de/en/fs1/object/display/bsb10177407_00048.htm (?)
- Une lecture littéraliste de la Genèse (7-6) date le Déluge de l'an 600 de la vie de Noé, soit, toujours selon la Bible, 1 656 ans après la création d'Adam et 2 348 ans avant la naissance du Christ (chronologie de James Ussher). (français)
- ... dix-huitième jour de novembre de l'année 2565 avant la période julienne... traverser l’atmosphère d'une grande comète... (français)
- Les géologues américains William Ryan et Walter Pitman (1998) ont présenté, à partir d’une campagne de recherche américano-russe en mer Noire de 1993, des données indiquant un passage assez brutal dans leurs carottes d’un niveau d’eau douce à un niveau d'eau salée qu’ils datent d’il y a 7 500 ans (français)
- cité par Félix Chavagnac
Voir aussi
[modifier | modifier le code]- Mythe de fondation
- La Princesse de Babylone, conte philosophique, écrit par Voltaire en 1768
Liens externes
[modifier | modifier le code]Éditions et traductions en ligne
[modifier | modifier le code]- Platon, Les Lois [détail des éditions] [lire en ligne] Livre III (685c)
Modèles généalogiques
[modifier | modifier le code]
|
Homonymie
[modifier | modifier le code]Assyriologie
Mythologie grecque
- Ninos petit-fils d'Alcée, lui-même fils d'Héraclès (Ctésias?)
- bien qu'Alcée soit le premier nom d'Héraclès (Diodore)
- Ninos fils de Bélus (Jupiter Belus, Zeus identifié au fils de Cronos — Arte Les grands mythes
- Ninos fils de Bélus, dynastie héraclide (Hérodote)
- Ninos fils de Nemrod
- Zeus fils de Cronos lui-même fils de Gaïa et Ouranos — Arte Les grands mythes
- Héraclès fils de Zeus et Gloire d'Héra (mythologie)
- Héro petit-fils de Ninos
- Nemrod fils de Koush lui-même fils de Cham lui-même fils de Noé
Mythologie bulgare
- Ninos successeur de Sardanaplae
Légende germanique
- Ninos fils de Bélus (Gesta Treverorum)
Notices
[modifier | modifier le code]Palettes, Portails et Catégories
[modifier | modifier le code]Assur, Nimrod
Titans (Cronos), Zeus, Héracles, Dercéto, Marduk (Nemrod, Belus), Dumuzi