Nicolas Coquiart
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| Nicolas Coquiart | ||
| Fonctions | ||
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| Bourgmestre de Binche | ||
| – (21 ans et 10 mois) |
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| Prédécesseur | Hippolyte Lecocq[1],[2] | |
| Successeur | Maximilien de Biseau d'Hauteville[3] | |
| Biographie | ||
| Nom de naissance | Nicolas Charles Coquiart | |
| Date de naissance | [2],[4] | |
| Lieu de naissance | Ath,  Pays-Bas autrichiens
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| Date de décès | [2],[1] (à 70 ans) | |
| Lieu de décès | Binche,  Royaume uni des Pays-Bas
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| Sépulture | Vieux cimetière de Binche | |
| Nationalité |  Belge
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| Famille | Jean-Baptiste Flamme (arrière-petit-fils) | |
| Diplômé de | Université de Louvain | |
| Profession | Médecin[5], magistrat | |
| Religion | Catholicisme[6] | |
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| Bourgmestres de Binche depuis 1800 | ||
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Nicolas Coquiart, né le à Ath et mort le à Binche, est un médecin et un homme politique belge catholique. Il fut maire puis bourgmestre de Binche de 1801 jusqu'à sa mort[1],[7].
Biographie
[modifier | modifier le code]Nicolas Coquiart est le fils d'Ursmer Coquiart, bourgeois d'Ath et seigneur de Rockelberghe[N 1],[8], et de Catherine Gérard[1].
Il reçoit le titre de docteur en médecine de l'Ancienne université de Louvain le .
Il épouse Marie-Anne-Françoise Piéret (1755-1818), native de Maransart, qui lui donne trois filles :
- Marie-Joseph (1785-1864), qui épouse, en 1815, le rentier François Derbaix (né en 1787 à Binche)
- Marie-Thérèse (1789-1845), qui épouse, en 1822, l'avocat Charles Derbaix (né en 1793 à Binche)
- Marie-Catherine (1791-1812)
Il est membre du magistrat de Binche du au , avant la dissolution de ce magistrat par le commissaire civil, Jasmin Lamotze. Le samedi , Coquiart remplace Charles-François Despiennes au poste de scrutateur, il démissionne le lendemain pour des motifs professionnelles[9]. À la fondation du conseil scolaire des athénées royaux de Binche en 1817, il en devient directement l'administrateur.
Après la mort de son épouse en 1818, Nicolas Coquiart perçoit 37 975 florins (ou 79 974 Francs) exclusivement en terre. Il est notamment le seul médecin du début du XIXe siècle à laisser un héritage de 100 000 Francs[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Également écrit Rocquemont.
Références
[modifier | modifier le code]- Albert Minet, Les Cahiers binchois, vol. 14, , 176 p. (lire en ligne), p. 53
- Alain Graux, « Nicolas Coquiart, maire de Binche », sur T'avau Binche, (consulté le )
- Mémoires et publications de la Société des sciences, des arts et des lettres du Hainaut, Maison Léon Lasseau, (lire en ligne), p. 65
- Alain Graux, « Les gardes d'honneurs binchois sous l'Empire », sur T'avau Binche, (consulté le )
- Louis Bergeron, Jacques Léonard et Roger Darquenne, « Médecins et notables sous le Consulat et l'Empire », Annales, Économies, Sociétés, Civilisations, vol. 32, no 5, , p. 865 (lire en ligne, consulté le )
- Samuël Glotz, Écoles et livres d'école en Hainaut du XVIe au XIXe siècle, Université de Mons, , 327 p. (lire en ligne), p. 77
- Albert Minet, Les Cahiers binchois, vol. 14, , 176 p. (lire en ligne), p. 139
- René Goffin, Généalogies enghiennoises : Familles Palinck-dou Pont, vol. 6, Grandmetz, coll. « Tablettes du Hainaut : recueil », (lire en ligne), p. 184
- Albert Minet, Les Cahiers binchois, vol. 14, , 176 p. (lire en ligne), p. 76
