Néère (Néréide)
Néère | |
Mythologie grecque | |
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Caractéristiques | |
Nom grec ancien | Νέαιρα (Néaira, “Neæra) |
Fonction principale | Divinité marine |
Résidence | Océan |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Antiquité grecque |
Groupe divin | Les Néréides et les divinités marines |
Culte | |
Mentionné dans | Scholie sur Apollonios de Rhodes, Argonautica, 3. 242 ; Les Scythes de Sophocle (fragments) |
Famille | |
Père | Nérée |
Mère | Doris |
Fratrie | Les autres Néréides, Néritès |
Conjoint | Éétès |
• Enfant(s) | Absyrtus |
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Dans la mythologie grecque, Néère, Neaera ou Neera, (en grec ancien Νέαιρα / Néaira, “Neæra) est une Néréide, fille de Nérée et de Doris[1]. D'après Sophocle, elle est l'épouse d'Éétès et la mère d'Absyrtus[2].
Famille
[modifier | modifier le code]Ascendance
[modifier | modifier le code]Ses parents sont le dieu marin primitif Nérée, surnommé le vieillard de la mer, et l'océanide Doris. Elle est l'une de leur multiples filles, les Néréides, généralement au nombre de cinquante, et a un unique frère, Néritès. Pontos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents paternels, Océan et Téthys ses grands-parents maternels.
Descendance
[modifier | modifier le code]Selon Sophocle, Néère est une des deux épouses d'Éétès, un fils d'Hélios et roi de Colchide. Éétès a des enfants avec ses deux épouses, son union avec l'Océanide Idyie lui donnant deux filles, Médée, l'aînée de ses enfants et Circé (considéré cependant plutôt comme la sœur d'Éétès par la majorité des auteurs anciens), tandis que Néère enfante d'un garçon, Absyrtus[2], qui sera plus tard tué par sa demi-sœur Médée: Lors de la fuite des Argonautes de Colchide, Médée, qui a trahi son père et pris le parti de Jason, l'emmène en otage et le met en pièces (diasparagmos), afin de retarder la flotte d'Éétès qui doit récupérer les morceaux du corps pour donner à son fils des funérailles convenables[3].
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Scholie sur Apollonios de Rhodes, Argonautica, 3. 242
- Sophocle, Les Scythes (fragments)
- Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne], I, 9, 24.