[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Michel Sicre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Michel Sicre
Portrait dans la mairie de Reims, par Adrien Sénéchal.
Fonction
Maire
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Montgailhard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Michel Laurent SicreVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique
Distinction

Michel Sicre, né à Leychert (Ariège) le , mort à Montgaillard (Ariège) le [1] est un résistant et syndicaliste français.

Il est fils de Paul Basile Sicre, agriculteur à Leychert, et de Maria Costesèque, mère au foyer. Ses parents divorcent, il travailla à la ferme avec son père sans fréquenter l’école, apprenant seul à lire et à écrire. Il s’installe à Paris après le service militaire puis devient chauffeur d'autobus[2].

Le 6 février 1926, il épouse Madeleine Alexandrine Minard (1906-1999) dont il aura un garçon et deux filles[2].

Il adhère à la CGTU en 1924 et au parti communiste en 1927. Michel Sicre, ancien secrétaire permanent de la CGT dès 1934, est amené dans la région de Reims par la Résistance. Capitaine, il organise la résistance civile et militaire dans plusieurs départements[2].

En 1944, il est président du Comité départemental de Libération de la Marne, contribue à fonder le quotidien L'Union de Reims[3] et est élu maire de Reims le . Il le restera jusqu’en où sa liste échouera aux municipales.

Michel Sicre acquiert une petite propriété dans l’Aude, devint viticulteur au hameau de Couleurs, à Espéraza, donne une impulsion nouvelle à la cave-coopérative de Couiza et préside le syndicat des vignerons d’Espéraza[2].

Malade d’un cancer, Michel Sicre et son épouse s’installent alors près de leur plus jeune fille à Montgailhard où il décède en 1972[2].

Son petit-fils, Michel Sicre est maire de la commune de Bligny (Marne) depuis .

Il est titulaire de la Médaille de la Résistance[4] et chevalier de l'ordre de Léopold de Belgique.

Une rue de Reims[2] et un parc portent son nom.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Christiane Alard (fille de Michel Sicre), Livre d'or de la France combattante et résistante (exemplaire n° 2895)

Article connexe

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c d e et f Didier Bigorgne, « SICRE Michel, Laurent », dans Le Maitron, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)
  3. « Votre quotidien issu de la Résistance souffle ses 75 bougies », sur www.lunion.fr, (consulté le )
  4. « Michel Laurent SICRE - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )