Marc Tessier-Lavigne
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Bing Presidential Professorship (d) |
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David Attwell (en) |
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Distinctions | Liste détaillée Bourse Rhodes () Prix de plasticité neuronale () W. Alden Spencer Award () Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences Membre de l'AAAS Membre de l'Academy of Medical Sciences (en) Membre de la Société royale du Canada Officier de l'Ordre du Canada |
Marc Trevor Tessier-Lavigne, né le Canada), est un chercheur canadien en neurosciences. Il est président de l'Université Stanford de 2016 à 2023, date à laquelle il démissionne à la suite d'allégations de méconduite scientifique.
à Trenton (Auparavant, il a été vice-président exécutif de la recherche à Genentech, professeur à l'Université de Californie à San Francisco, puis président de l'Université Rockefeller à New York, et membre du Conseil consultatif scientifique de la fondation Cure Alzheimer's Fund.
Biographie
[modifier | modifier le code]Marc Tessier-Lavigne est né à Trenton, en Ontario. Il grandit de 7 à 17 ans à l'étranger notamment en Angleterre et en Belgique où son père est en poste à l'OTAN dans le cadre des Forces armées canadiennes[1], [2]. Après une scolarité au lycée français de Bruxelles, il obtient une licence en sciences physiques à l'Université McGill, avant de poursuivre, grâce à une Bourse Rhodes, à l'Université d'Oxford où il « rencontre le système nerveux et en tombe amoureux »[réf. souhaitée] et décroche un B.A. en philosophie et physiologie. Il obtient par la suite un doctorat en physiologie au University College de Londres avec David Attwell (en). Il fait son stage postdoctoral à l'Université Columbia avec Thomas Jessell (en).
Carrière
[modifier | modifier le code]Marc Tessier-Lavigne commence sa carrière de professeur à l'Université de Californie à San Francisco de 1991 à 2001 puis à l'Université Stanford à partir de 2001. Il entre chez Genentech en 2003 en tant que vice-président pour la recherche sur les médicaments. Il justifie son départ de l'université par le « potentiel pour créer une rupture thérapeutique pour des besoins médicaux non satisfaits »[3]. Ses recherches sur le développement du cerveau a permis de découvrir les détails sur le déclenchement de la maladie d'Alzheimer[4].
En 2011 Marc Tessier-Lavigne rejoint l'Université Rockefeller dont il devient le 10e président, succédant à Paul Nurse, retourné en Grande-Bretagne pour prendre la présidence de la Royal Society. L'Université Rockefeller lui permet de superviser une équipe de 1 400 chercheurs[5] Il est le premier scientifique de haut rang à quitter Genentech à la suite de son acquisition par Roche en . Son départ de Genentech suscite des inquiétudes pour la société, décrite par The New York Times comme étant « parmi les plus innovantes et les plus réussies des entreprises de biotechnologie dans le monde », car il risquerait d'avoir un effet négatif sur sa culture scientifique. Marc Tessier-Lavigne précise que son choix de quitter Genentech n'a aucun lien avec l’absorption par Roche et que « le travail pour Rockefeller était probablement le seul capable de lui faire quitter Genentech.» Alors qu'il était encore trop tôt pour discuter des objectifs spécifiques, Marc Tessier-Lavigne a précisé qu'il souhaitait travailler sur les transferts de la recherche fondamentale au profit des traitements pour la maladie.
Marc Tessier-Lavigne est également membre des Xconomists, une équipe ad hoc du comité pour les nouvelles technologies et de la société de médias, Xconomy[6].
Le , l'Université Stanford annonce que Marc Tessier-Lavigne devenait son 11e président, succédant à John L. Hennessy[7].
Méconduite scientifique
[modifier | modifier le code]En 2022, Elisabeth Bik révèle qu'il a été auteur principal ou coauteur entre 2001 et 2008 de quatre articles dans de grandes revues, contenant des résultats manipulés[8],[9].
Le 19 juillet 2023, après plusieurs semaines de controverse, il est contraint de démissionner de son poste de président de l'Université Stanford[10],[11],[12].
Titres
[modifier | modifier le code]- docteur honoris causa, Université de Pavie, 2006.
- membre de l'Académie nationale des sciences des États-Unis et de son Académie de Médecine[13] au titre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences,
- membre de la Société royale du Canada, membre de la Royal Society et l'Académie des sciences médicales du Royaume-Uni,
- docteur honoris causa de l'University College de Londres, et membre honoraire du New College (Oxford).
- membre la Société américaine de philosophie depuis 2017[14].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Marc a rencontré son épouse Mary Hynes alors qu'ils étaient post-doctorants à Columbia. Ils ont trois enfants, Christian, Kyle, et Ella[2].
Références
[modifier | modifier le code]- McIlroy, Ann. "Noted Canadian scientist to take helm of Rockefeller University", The Globe and Mail,
- Kevin Cool, « A Leader in Full », alumni.stanford.edu, Stanford Magazine, (lire en ligne, consulté le )
- « I came to Genentech because of its deep commitment to innovative research that has the potential to create breakthrough therapies for unmet medical needs. » « Archive Wikiwix « Marc Tessier-Lavigne Executive Vice President : Research Drug Discovery » »,
- Pollock, Andrew. "Genentech Scientist to Lead Rockefeller University", The New York Times, September 8, 2010. Accessed September 13, 2010.
- Staff. "Rockefeller University Elects Marc Tessier-Lavigne 10th President", Rockefeller University press release dated September 9, 2010.
- (en-US) « About Our Mission, Team, and Editorial Ethics », Xconomy, (lire en ligne, consulté le )
- Nomination du nouveau président de l'Université Stanford publié le
- (en-US) « Stanford president’s research under investigation », sur The Stanford Daily, (consulté le )
- « Le président de Stanford sous le coup d’une enquête pour inconduite scientifique - Heidi.news », sur www.heidi.news (consulté le )
- (en) Jonathan Wosen, « Stanford president to resign after investigation finds he failed to ‘decisively and forthrightly’ correct research », sur statnews.com, (consulté le )
- « Le président de l’université de Stanford démissionne après l’article d’un étudiant de 18 ans paru dans le journal de l’école », sur etudiant.lefigaro.fr, (consulté le )
- Agence QMI, « Manipulations de recherches: le Canadien Marc Tessier-Lavigne quitte son poste à Stanford », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
- « Marc Tessier-Lavigne Rockefeller University Faculty Page »
- « American Philosophical Society: Newly Elected - April 2017 » [archive du ]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Marc Tessier-Lavigne » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à la recherche :
- Naissance en décembre 1959
- Naissance en Ontario
- Étudiant de New College (Oxford)
- Étudiant de l'University College de Londres
- Membre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences
- Membre de la Royal Society
- Membre de la Société royale du Canada
- Étudiant de l'Université McGill
- Membre de l'Académie nationale des sciences
- Professeur à l'université Stanford
- Professeur à l'université de Californie à San Francisco
- Élève du lycée français de Bruxelles
- Personnalité impliquée dans une affaire de fraude scientifique