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Manuel Vidrié

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Manuel Vidrié
Présentation
Nom de naissance Manuel Gómez Vidrié
Naissance (82 ans)
Torrelaguna Communauté de Madrid
Nationalité Espagnol
Carrière
Alternative nc
Confirmation d'alternative nc

Manuel Gómez Vidrié, plus connu sous le nom de Manuel Vidrié, né le à Torrelaguna (Espagne, Communauté de Madrid); est un rejoneador espagnol. C'est une « figura » du rejoneo.

Présentation et carrière

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Il se présente à Las Ventas le face à un taureau d'El Pizaral. Mais son premier grand succès arrive dix ans plus tard, à Cuenca en 1971, où il coupe deux oreilles et la queue[1], ce qui l'incite, dès l'année suivante, à se joindre aux frères Peralta (Ángel Peralta et Rafael Peralta) et à Álvaro Domecq Díez pour former une équipe fameuse : « Les Cavaliers de l'Apothéose » qui vont remporter beaucoup de prix. À titre personnel, Manuel reçoit dès 1978, à Jerez de la Frontera, le prix « Caballero de la Plata », en 1979 à Las Ventas le prix Antonio Cañero lors de la feria de San Isidro. Dès 1980, il participe à soixante corridas[2].

En 1981, il part en Amérique latine, au Pérou, où les rejoneadors sont des idoles dans les arènes de Acho. Il revient l'année suivante après un succès mitigé et il remporte à Séville le le trophée de la Mestranza[2]. Il accumule les succès et le nombre de corridas : 64 en 1984. Le de cette même année, le rejón d'or lui est décerné à Méjanes où il torée en compagnie notamment de Luc Jalabert et de Javier Buendía. En 1985, il totalise encore 59 corridas, malgré une hernie discale qui le handicape[2].

Après une suite de succès retentissant jusqu'en 1992 où il est de toutes les grandes corridas, une blessure l'oblige à réduire son activité [2].

Il a été l'inspirateur de Pablo Hermoso de Mendoza, le professeur de Marie Sara, et il consacre beaucoup de son temps à former de jeunes rejoneadoras parmi lesquelles la Française Anita Maureau[3], considérée comme la nouvelle reojonadora française. Il est également à la tête de l'Asociación de Ganaderos de Reses de Lidia[4] qui est le deuxième groupe des ganaderías[5].

En 2012, on lui a rendu hommage à Méjanes[6], pendant les journées du rejon d'or[7].

Notes et références

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Bibliographie

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  • Robert Bérard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)

Article connexe

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Lien externe

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