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Maggie De Block

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Maggie De Block
Illustration.
Maggie De Block en 2016.
Fonctions
Ministre fédérale de l'Asile et de la Migration

(1 an, 9 mois et 22 jours)
Premier ministre Charles Michel
Sophie Wilmès
Gouvernement Michel II
Wilmès I et II
Prédécesseur Theo Francken
Successeur Sammy Mahdi
(secrétaire d'État)
Ministre fédérale des Affaires sociales et de la Santé publique

(5 ans, 11 mois et 20 jours)
Premier ministre Charles Michel
Sophie Wilmès
Gouvernement Michel I et II
Wilmès I et II
Prédécesseur Laurette Onkelinx
Successeur Frank Vandenbroucke
Ministre fédérale de la Justice

(2 mois et 16 jours)
Premier ministre Elio Di Rupo
Gouvernement Di Rupo
Prédécesseur Annemie Turtelboom
Successeur Koen Geens
Secrétaire d'État à l'Asile, à la Migration, à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté

(2 ans, 7 mois et 19 jours)
Premier ministre Elio Di Rupo
Gouvernement Di Rupo
Prédécesseur Melchior Wathelet (Asile)
Philippe Courard (Intégration)
Successeur Elle-même
Biographie
Nom de naissance Maggie Celine Louise De Block
Date de naissance (62 ans)
Lieu de naissance Merchtem (Belgique)
Nationalité Belge
Parti politique Open VLD
Diplômée de VUB
Profession Médecin généraliste

Maggie De Block
Ministres belges de la Justice
Ministres belges de la Santé publique

Maggie De Block, née le à Merchtem, est une femme politique belge flamande.

Membre de l'OpenVLD, elle est ministre fédérale des Affaires sociales, de la Santé publique, de l'Asile et de la Migration dans les gouvernements Michel II, Wilmès I et II.

Biographie

Situation personnelle

Maggie De Block fait ses humanités au lycée royal de Laeken, après quoi elle étudie la médecine à la Vrije Universiteit Brussel (VUB). Docteure en médecine en 1988, elle exerce la profession de médecin généraliste[1].

Elle est mariée à Luc Asselman et a deux enfants[2],[3]. Son frère, Eddie De Block, est le bourgmestre de Merchtem.

Parcours politique

Après avoir pris part à plusieurs comités et commissions, elle devient secrétaire de la Chambre de 2003 à 2007. Elle est députée fédérale pour Bruxelles-Hal-Vilvorde du au , pour les 50e, 51e, 52e et la 53e législatures.

Elle est nommée secrétaire d'État à l'Asile, à la Migration, à l'Intégration sociale et à la Lutte contre la pauvreté dans le gouvernement Di Rupo, de à . Elle est parallèlement ministre de la Justice et des Cultes de à .

Le , elle est nommée ministre des Affaires sociales et de la Santé publique dans le gouvernement Michel[1]. Alors qu'elle est devenue obèse à la suite de l'effet yo-yo[4],[5], sa nomination à la Santé suscite la polémique et sa crédibilité est notamment remise en question par un journaliste[6]. Elle est soutenue quelques jours plus tard par 74 % des Belges interrogés dans un sondage[1].

Elle est élue « femme de l'année 2013 » par les lecteurs de La Libre Belgique. En 2015, Maggie de Block est classée en première position des personnalités en Wallonie[7], mais sa popularité diminue nettement en 2016[8].

En , elle annonce vouloir introduire le paquet de cigarettes neutre pour les produits du tabac en Belgique[9].

D'après le journal Le Monde, la ministre Maggie De Block « a été souvent critiquée pour sa volonté de limiter fortement la croissance du budget de son département »[10].

Le gouvernement belge détruit en 2017-2018 des millions de masques de protection périmés sans les renouveler, contrairement aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Le cabinet de Maggie De Block affirme qu’il était alors hors de question de « gaspiller l’argent du contribuable ». Cette décision est vivement critiquée en 2020, dans un contexte de crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19[10].

Maggie De Block est très critiquée par les milieux syndicaux, médicaux et politiques pour sa gestion contestée de la pandémie de Covid-19. Il lui est notamment reproché d'avoir longtemps minimisé le danger, d'avoir tardé à réagir, de ne pas avoir prévu suffisamment de masques, de respirateurs et de lits d'hôpitaux[11],[12],[13],[14].

Elle n'est pas reconduite au sein du gouvernement d'Alexander De Croo en octobre 2020.

Distinction

Notes et références

  1. a b et c Renaud Février, « Peut-on être obèse et ministre de la Santé ? La question agite la Belgique », L'Obs,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Juan Miralles, « Maggie De Block: « Mon poids ne m’a privée d’aucun rêve » », (consulté le ).
  3. R. T. L. Newmedia, « "Sales noirs": l'époux de Maggie De Block démissionne après une déclaration raciste », sur RTL Info, (consulté le )
  4. « Maggie De Block rit de son physique... et de celui de De Wever », sur 7sur7.be, (consulté le ).
  5. La Libre.be, « Quand Maggie De Block pesait 60 kilos », sur lalibre.be (consulté le ).
  6. « Belgique: polémique sur l'obésité de la ministre de la Santé », sur BFM TV, (consulté le ).
  7. lesoir.be, « Côté popularité, Maggie De Block superstar dans toutes les régions », lesoir.be,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. Laurent Henrard, « Baromètre politique : la chute brutale de Maggie De Block, le bond en avant de Raoul Hedebouw », rtbf.be, 4 décembre 2016.
  9. « Le gouvernement a décidé d'imposer le paquet neutre pour les cigarettes et le tabac à rouler », RTBF Info,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b « Coronavirus : la Belgique, toujours en manque de masques, possédait un stock important mais l’a détruit », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  11. Olivier Mouton, « Tir groupé syndical, médical et politique contre la gestion de Maggie De Block », sur Site-LeVif-FR, .
  12. « "Face à la crise, on a l'impression que le gouvernement ne sait pas où il va" », sur lalibre.be, .
  13. « Maggie De Block sous le feu des critiques en pleine crise du coronavirus: «Démission? Je bosse jour et nuit!» », sur sudinfo.be, .
  14. « Appelée à démissionner, Maggie De Block répond: “Je travaille jour et nuit” », sur 7sur7.be, .

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes