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Maxime Leroy

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Maxime Leroy, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un historien et juriste social français.

Jeunesse et études

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Maxime Auguste Joseph Laurent Léon Leroy naît à Paris le 28 mars 1873. Il suit des études de droit à l'université de Nancy, où il obtient son doctorat en 1898.

Parcours professionnel

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Ami de Victor Griffuelhes et d'Alphonse Merrheim, il consacre ses premiers ouvrages à l'essor du syndicalisme et à son impact juridique et social. En 1909, il fonde à Soorts-Hossegor la Société des amis du lac, où se retrouvent depuis quelques années des écrivains tels que J.-H. Rosny jeune, Paul Margueritte et Gaston Chérau. Membre de la Ligue des droits de l'homme et partisan de la Société des Nations, il participe à de nombreuses réunions internationales et correspond avec Freud[1] et H.G. Wells.

À partir de 1937, il est professeur à l'École libre des sciences politiques[2]. Son ouvrage le plus important, Histoire des idées sociales en France, paraît en trois volumes entre 1946 et 1954. Il édite pour la Bibliothèque de la Pléiade le Port-Royal de Sainte-Beuve, paru en 1953. Il est élu membre de l'Académie des sciences morales et politiques en 1954.

Il est membre de l’académie des sciences morales et politiques de 1954 à 1957 et de l’association littéraire des amis du lac d'Hossegor[3].

Publications

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  • L'Esprit de la législation napoléonienne, esquisse d'une étude critique (1898).
  • Le Code civil et le droit nouveau (1904).
  • Le Droit des fonctionnaires (1905).
  • Les Transformations de la puissance publique : les syndicats de fonctionnaires (1907).
  • La Loi : essai sur la théorie de l'autorité dans la démocratie (1908).
  • Syndicats et services publics : histoire de l'organisation ouvrière jusqu'à la C.G.T., les syndicats ouvriers et la loi, la crise des services publics, les associations de fonctionnaires (1909).
  • La Coutume ouvrière, syndicats, bourses du travail, fédérations professionnelles, coopératives, doctrines et institutions (2 volumes, 1913).
  • L'Alsace-Lorraine, porte de France, porte d'Allemagne (1914).
  • L'Ère Wilson : la Société des Nations (1917).
  • Les Techniques nouvelles du syndicalisme (1921).
  • Vers une république heureuse (1922).
  • Henri de Saint-Simon : le socialisme des producteurs (1924).
  • La Vie véritable du comte Henri de Saint-Simon : 1760-1825 (1925).
  • Les Premiers Amis français de Wagner (1925).
  • La Ville française : institutions et libertés locales (1927).
  • Fénelon (1928).
  • Stendhal politique (1929).
  • Descartes, le philosophe au masque (2 volumes, 1929).
  • Descartes social (1931).
  • La Société des Nations. Guerre ou paix ? (1932).
  • Taine (1933).
  • Introduction à l'art de gouverner (1935).
  • Hossegor (1936). Réédition : Le Livre d'histoire, Paris, 2002.
  • Les Tendances du pouvoir et de la liberté en France au XXe siècle (1937).
  • Le Mythe du phénix dans les littératures grecque et latine (1939). Avec Jean Hubaux.
  • La Pensée de Sainte-Beuve (1940).
  • La Politique de Sainte-Beuve (1941).
  • Histoire des idées sociales en France (3 volumes, 1946-1954).
  • Le Socialisme (3 volumes, 1947).
  • Vie de Sainte-Beuve (1947).
  • Les Précurseurs français du socialisme de Condorcet à Proudhon, textes réunis et présentés par Maxime Leroy (1948).

Notes et références

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  1. Sigmund Freud, « Lettre à Maxime Leroy sur quelques rêves de Descartes » (1925) dans Revue française de psychanalyse, vol. 45, no 1, 1981.
  2. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  3. « CTHS - LEROY Maxime, Auguste, Joseph, Laurent, Léon », sur cths.fr (consulté le )

Bibliographie

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Liens externes

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