Montsalvy
Montsalvy | |||||
Château de Montsalvy. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Cantal | ||||
Arrondissement | Aurillac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Châtaigneraie Cantalienne | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Lemaire 2020-2026 |
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Code postal | 15120 | ||||
Code commune | 15134 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Montsalvyens, Montsalvyennes | ||||
Population municipale |
822 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 29″ nord, 2° 30′ 03″ est | ||||
Altitude | Min. 269 m Max. 822 m |
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Superficie | 20,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Aurillac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Arpajon-sur-Cère | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Cantal
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | Site de Montsalvy | ||||
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Montsalvy est une commune française, située dans le département du Cantal en région Auvergne-Rhône-Alpes.
La commune comportant un bourg médiéval remarquable, elle fait partie depuis 2014 des Petites Cités de Caractère.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Labesserette | Lapeyrugue | |||
Junhac | N | Saint-Hippolyte Aveyron | ||
O Montsalvy E | ||||
S | ||||
Le Fel Aveyron |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 188 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Sénezergues à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 12,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 137,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montsalvy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aurillac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 85 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,5 %), zones agricoles hétérogènes (30,2 %), prairies (18,6 %), zones urbanisées (3,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[10]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 545, alors qu'il était de 561 en 2013 et de 546 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 65,3 % étaient des résidences principales, 21,5 % des résidences secondaires et 13,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 14,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montsalvy en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (21,5 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 79,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (74,8 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Montsalvy[I 2] | Cantal[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 65,3 | 67,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 21,5 | 20,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 13,2 | 11,9 | 8,2 |
Histoire
[modifier | modifier le code]Montsalvy a été fondée vers 1070 comme monastère avec une sauveté par Bérenger de Millau, époux d'Adèle de Carlat.
Ancienne "capitale" du pays du Veinazès, elle a longtemps été le chef lieu du canton de Montsalvy. Elle fait partie depuis 2014 du canton d'Arpajon-sur-Cère et en constitue la deuxième plus grande commune de par sa population.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[13].
En 2021, la commune comptait 822 habitants[Note 2], en évolution de −4,42 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement âgée. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 18,7 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (49,3 %) est supérieur au taux départemental (36,3 %).
En 2020, la commune comptait 369 hommes pour 443 femmes, soit un taux de 54,56 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,16 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le puy de l'Arbre, site de l'ancien château de Mandulphe.
- La chapelle du Reclus, dédiée à Marie-Madeleine, sur la route d'Entraygues
- L'ancienne abbaye Notre-Dame de l'Assomption : son église et son Christ juponné ; son cloître ; sa salle capitulaire (salle du trésor d'art cultuel cantonal) ; son réfectoire des moines.
- L'ancien château prieural, devenu une maison de retraite, après avoir appartenu à Justin Delmas.
- La croix Sainte-Anne.
- La croix du Cambon.
- Les porches Nord et Sud, vestiges des fortifications du bourg.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Marcellin Boule (1861-1942), paléontologue.
- Justin Delmas (1796-1876), préfet de Toulouse, secrétaire général du ministère de l'Intérieur.
- Pierre Benoit (1886-1962), Académicien français, situant l'action de son roman "Montsalvat" au sein de la commune.
- Juliette Benzoni (1920-2016), romancière best-seller, Prix Alexandre Dumas 1973, Chevalier de l'Ordre national du Mérite (1998) a choisi Montsalvy pour sa série "Catherine de Montsalvy", vendue dans le monde entier.
- Jacques Mazoyer (tir sportif) (1910-2003), tireur sportif, y est mort.
Manifestations culturelles et sportives
[modifier | modifier le code]- La fête patronale, se tenant chaque année, durant un weekend de 3 jours, autour du 15 Août.
- La fête des paniers, se tenant chaque année, le dernier dimanche de juillet, depuis 1995.
- La ronde de la Châtaigneraie, courses à pied et à vélo, se tenant chaque année, depuis 1988.
- Le printemps des arts, exposition artistique, se tenant chaque année, depuis 1998.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Montsalvy. Une cité de la Châtaigneraie cantalienne, Pierre François Aleil-Montarnal, Raymonde Gaston Crantelle, 2005.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Montsalvy sur le site de l'Institut géographique national
- Pays de Montsalvy
- Site officiel de la commune de Montsalvy
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Montsalvy » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montsalvy - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montsalvy - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Montsalvy (15134) », (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montsalvy et Sénezergues », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sénezergues », sur la commune de Sénezergues - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Sénezergues », sur la commune de Sénezergues - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aurillac », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « DELMAS, Albert Joseph », sur Archives nationales (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Cantal (15) », (consulté le ).