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Montagrier

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Montagrier
Montagrier
Dominant les alentours, l'église de Montagrier.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Maire
Mandat
Francis Lafaye
2020-2026
Code postal 24350
Code commune 24286
Démographie
Gentilé Agrésiens
Population
municipale
501 hab. (2021 en évolution de −4,21 % par rapport à 2015)
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 17″ nord, 0° 28′ 39″ est
Altitude Min. 68 m
Max. 207 m
Superficie 14,04 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Montagrier
Géolocalisation sur la carte : France
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Montagrier
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Montagrier
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Montagrier
Liens
Site web montagrier.fr

Montagrier est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Montagrier.

Géographie

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Généralités

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La commune de Montagrier, entièrement située en rive droite de la Dronne qui la sépare de Tocane-Saint-Apre, comprend également plusieurs îles situées au milieu de la Dronne, notamment au niveau du Moulin du Pont.

Le bourg de Montagrier, en bordure sud de la départementale 104E, traversé par la route départementale 103, se situe, en distances orthodromiques, 11 kilomètres à l'est-nord-est de Ribérac et 17 kilomètres au sud-ouest de Brantôme.

Communes limitrophes

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Seules trois communes entourent Montagrier : Grand-Brassac au nord-ouest, au nord et à l'est, Tocane-Saint-Apre au sud et Saint-Victor à l'ouest. Au sud-ouest, son territoire communal est distant de moins de 150 mètres de celui de Douchapt.


Communes limitrophes de Montagrier
Grand-Brassac
Saint-Victor Montagrier
Tocane-Saint-Apre

Géologie et relief

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Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Montagrier est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c4a-c, date du Santonien inférieur à supérieur, composée de calcaires crayeux gris glauconieux en plaquettes évoluant dans le secteur sud avec apparition de silex noirs ou bruns et de rudistes (formation de Saint-Laurent-sur-Manoire). La formation la plus récente, notée CFp, fait partie des formations superficielles de type colluvions indifférenciées de versant, de vallon et plateaux issues d'alluvions, molasses, altérites. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 758 - Périgueux (ouest) » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4].

Carte géologique de Montagrier.

Relief et paysages

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Paysage à l'ouest du bourg.

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 68 mètres[5] au sud-ouest, là où la Dronne quitte le territoire communal pour entrer sur celui de Saint-Victor et 207 mètres[5] à l'extrême nord, au nord-est du lieu-dit Montauffy, en limite de la commune de Grand-Brassac[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune est dans le Ribéracois, une région naturelle possédant un relief vallonné avec des altitudes moyennes comprises autour des 130-160 m, sculpté par la Dronne et ses nombreux affluents. Les paysages sont ondulés de grandes cultures dont les vastes horizons contrastent avec les paysages plus cloisonnés de la Dordogne[9],[10].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 14,04 km2[5],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 14,23 km2[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dronne, le ruisseau des Vergnes et par plusieurs petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[15],[Carte 1].

La Dronne, d'une longueur totale de 200,56 km, prend sa source dans la Haute-Vienne dans la commune de Bussière-Galant et se jette en rive droite de l'Isle — dont elle est le principal affluent — à Coutras en Gironde, au lieu-dit la Fourchée, face à la commune de Sablons[16],[17]. Elle marque la limite communale au sud sur six kilomètres et demi, face à Tocane-Saint-Apre.

Affluent de rive gauche du Jallet et sous-affluent de la Dronne, le ruisseau des Vergnes borde la commune au nord et au nord-ouest sur quatre kilomètres, face à Grand-Brassac.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [19].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[20]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[21].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 928 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[22]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Fressengeas à 2 km à vol d'oiseau[23], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 050,4 mm[24],[25]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[26].

Au , Montagrier est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[28] et hors attraction des villes[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (25,7 %), prairies (19,1 %), forêts (8,2 %)[31]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques

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Le territoire de la commune de Montagrier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[32]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[33].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999, 2003 et 2006[34],[32]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « vallée de la Dronne », couvrant 19 communes et approuvé le , pour les crues de la Dronne[35],[36].

Montagrier est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[37]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[38],[39].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montagrier.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[40]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[41]. 87,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[42].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 1996, 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[32].

En occitan, la commune porte le nom de Mont Agrier[43].

Déjà fortifiée à l'époque gallo-romaine[44], Montagrier fut un bastion anglais lors de la guerre de Cent Ans[45].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Dès 1790, la commune de Montagrier est le chef-lieu du canton de Montagrier qui dépend du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, date de la suppression de cet arrondissement. À cette dernière date, il a été rattaché à l'arrondissement de Périgueux[5].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[46]. La commune est alors rattachée au canton de Brantôme renommé canton de Brantôme en Périgord en 2020.

Intercommunalité

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Fin 2002, Montagrier intègre dès sa création la communauté de communes du Val de Dronne. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[47],[48].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
(1881 ou avant) mai 1888 François Pinasseau    
mai 1888 mai 1896 Jean Puypeyroux    
mai 1896 février 1919 Pierre Nadal[Note 4]    
février 1919 octobre 1919 Élien Audemard   Adjoint faisant fonctions de maire
octobre 1919 1930 Élien Audemard[Note 4]    
1930 mars 1931 Denis Mazière   Adjoint faisant fonctions de maire
mars 1931 juillet 1938 Denis Mazière[Note 4]    
août 1938 décembre 1941 Ambroise Pingot[Note 4]    
janvier 1942 octobre 1944 Léon Fraud    
octobre 1944 octobre 1947 Albert Lafaye    
octobre 1947 mars 1965 Alain Moreau    
mars 1965 mars 1971 Gilbert Mathieu    
mars 1971 juin 1993 Jean-Pierre Daniel[Note 5]    
juillet 1993[49]
(réélu en mai 2020)
En cours Francis Lafaye DVD[50] Chef d'entreprise
Panneau de jumelage avec Lanoraie.

Équipements et services publics

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Dans le domaine judiciaire, Montagrier relève[51] :

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

En 2021, la commune comptait 501 habitants[Note 6], en évolution de −4,21 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
838850758720842858830891913
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
934825803761794810768738773
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
702729683654600607608540477
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
441411389385397443506510504
2014 2019 2021 - - - - - -
522496501------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[54].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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En 2015[56], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 217 personnes, soit 41,5 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (31) a augmenté par rapport à 2010 (24) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 14,3 %.

Établissements

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Au , la commune compte soixante-deux établissements[57], dont vingt-six au niveau des commerces, transports ou services, quatorze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, treize dans la construction, sept relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et deux dans l'industrie[58].

Entreprises

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Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Lafaye bâtiment » (travaux de menuiserie bois et PVC) implantée à Montagrier se classe en 31e position quant au chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 3 644 k€[59].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine civil ou militaire

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  • La porte Wiridel, unique vestige du XIVe siècle des fortifications du bourg[60]
  • Le Moulin du Pont sur la Dronne, XVIIIe et XXe siècles
  • Le château de Gouyas

Patrimoine religieux

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  • L'église Sainte Madeleine, romane[61], est un ancien prieuré des XIe et XIIe siècles dépendant de l'abbaye de Brantôme, profondément remaniée à la fin du XIXe siècle, classée monument historique depuis 1912[62],[63]. Les bâtiments conventuels qui se trouvaient au nord de l'église ont disparu. Le prieuré devint l'église paroissiale quand cette dernière qui se trouvait dans le bourg fut détruite. La nef, jugée trop petite, fut démolie pour être agrandie et remplacée par une copie de l'ancienne. De l'ouvrage primitif il ne subsiste que le carré du transept, surmonté d'une coupole sur pendentifs, et les absides rayonnantes d'un plan subtrilobé très rare.
  • La chapelle Saint Sicaire, XIXe siècle ; les deux sculptures en façade qui proviennent de l'ancienne chapelle Saint-Georges[64] dateraient du XIIIe siècle[65]
  • La chapelle Saint Georges, transformée en salle d'expositions. Cette chapelle Saint-Georges succède à deux autres chapelles connues sous ce nom. Une première chapelle située au milieu du bourg fortifié a été ruinée pendant la guerre de Cent Ans. Marie de Foix-Candale, fille de Gaston III de Foix-Candale et de Marthe d'Astarac, entreprend de la reconstruire après son mariage avec Guy d'Aydie, vicomte de Ribérac et de Montagrier, en 1551. Elle y a fondé la chapellenie de Notre-Dame. Cette chapelle était en ruines à la Révolution. Elle a disparu au moment de la construction de la route qui traverse Montagrier. Une croix de jubilé a été élevée à son emplacement en 1856[66].
  • La croix hosannière de Montagrier.

Patrimoine naturel

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La Dronne au Moulin du Pont.

Bordée par la Dronne, la commune représente un grand intérêt pour la faune et la flore locales. Des zones de protection y sont donc délimitées. Par ailleurs, l'intérêt architectural du bourg de Montagrier en fait un site protégé.

Natura 2000

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Deux sites Natura 2000 sont délimités sur le territoire communal.

Au sud, la Dronne et sa vallée sont considérées comme site important par le réseau Natura 2000 : la « vallée de la Dronne de Brantôme à sa confluence avec l'Isle ». La rivière s'écoule dans un milieu principalement composé de prairies humides et de terres cultivées avec des zones de bocage. On y rencontre plusieurs espèces de poissons menacées ainsi que des écrevisses à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et des visons (Mustela lutreola)[67].

Les coteaux de la Dronne à dominante de pelouses sèches et de steppes calcicoles présentent de nombreuses espèces d'orchidées terrestres[68].

Toujours en relation avec la Dronne, la commune présente une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 2, bocagère[69],[70], protégée pour sa faune et sa flore spécifiques.

Site remarquable

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L'ensemble formé par le bourg de Montagrier et ses abords immédiats est, sur plus de 23 hectares, un site inscrit depuis 1974[71],[72].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Montagrier Blason
Parti, au 1er, de gueules à la muraille crènelée et donjonnée d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du champ, la herse baissée, sur une terrasse de sinople au chemin aussi d'argent menant de la porte au canton dextre de la pointe, le tout surmonté d'une colombe de même portant dans son bec une branche d'olivier de sinople, au 2nd, de sable au bouquet de trois épis de blé feuillé d'or sur une terrasse de sinople et surmonté d'une étoile d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. a b c et d Démissionnaire.
  5. Décédé en fonctions.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Montagrier » sur Géoportail (consulté le 14 juin 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Montagrier », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 758 - Périgueux (ouest) de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com.
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Repères géographiques du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. « Portrait du Ribéracois », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  11. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Montagrier », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  13. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  14. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  15. « Fiche communale de Montagrier », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
  16. « Confluence Dronne-Isle à la Fourchée » sur Géoportail (consulté le 21 août 2022)..
  17. Sandre, « la Dronne »
  18. « SAGE Isle - Dronne », sur gesteau.fr (consulté le ).
  19. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  21. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  22. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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