Mohamed Abderrahmane Ould Meydou
Mohamed Abdrahamane Ould Meydou | |
Naissance | Gao |
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Origine | Malien |
Allégeance | Mali |
Grade | Général de division |
Conflits | Rébellion touarègue de 2007-2009 Guerre du Mali |
Faits d'armes | Bataille d'In Emsal |
Autres fonctions | Gouverneur de la région de Taoudénit |
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Mohamed Abdrahamane Ould Meydou, né à Gao, est un général de l'armée malienne. Originaire de la communauté arabe du Tilemsi, il combat la Rébellion touarègue de 2007-2009 puis participe ensuite à la phase initiale de la guerre du Mali. Il a fait ses preuves au combat mais, comme le général touareg El Hadj Ag Gamou, il est accusé de liens troubles dans le Nord[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Mohamed Ould Meydou naît à Gao au Mali. Il est issu de la communauté arabe de Tilemsi[2]. Il rejoint en 1996 l'École militaire interarmes de Koulikoro pour une formation spéciale[3].
Il est de 1997 à 2008 chef d'état-major de la 3e région militaire de Kati[3]. Lors de la rébellion touarègue de 2007-2009, alors colonel, il est envoyé au Nord après l'attaque de Nampala[4]. De 2008 à 2009, il participe aux opérations contre Ibrahim ag Bahanga[5] à la tête d'une milice (en fait des soldats des forces armées maliennes d'origine arabe ou touareg[6]).
Lorsqu'éclate la rébellion touarègue de 2012, il est colonel-major. Il demande et obtient début la libération du trafiquant de drogue Mohamed Ould Awainat pour recruter des supplétifs dans la communauté arabe[2]. Il tente de secourir depuis Gao la garnison d'Aguel'hoc assiégée mais tombe le 20 janvier dans une embuscade et se replie[7]. Il échoue également en février- à secourir la garnison de Tessalit[8].
D' jusqu'en 2017, il est commissaire à la commission de vérité et de réconciliation malienne[9],[3]. Le , il est promu général de brigade par le président Ibrahim Boubacar Keïta, avec effet au [1],[10]. Il échappe à une tentative d'assassinat commise par deux hommes d'Al-Mourabitoune à Bamako le mais est cependant blessé[11],[12].
Il est nommé le gouverneur (civil) de la région de Taoudénit, avec résidence à Tombouctou[13]. Il est installé le [14]. Il est nommé général de division le [15].
Famille
[modifier | modifier le code]Il est marié et père de cinq enfants[3].
Références
[modifier | modifier le code]- Mehdi Ba et Rémi Carayol, « Mali : IBK face à l’armée », Jeune Afrique, no 2750, (lire en ligne)
- « Mali : éviter l’escalade », Rapport Afrique, International Crisis Group, no 189, , p. 4-5 (lire en ligne)
- Moulaye Sayah, « Taoudénit : le gouverneur prête serment », L'Essor, (lire en ligne)
- Ambassade des Etats-Unis à Bamako, « Is the rebellion over? Mali beats back Bahanga and prepares for peace in Kidal », sur Wikileaks,
- « Des rebelles touareg pénètrent en Algérie », sur El Watan,
- Ambassade des Etats-Unis à Bamako, « Tuared leader: forget the accords, just give us our guys back », sur Wikileaks,
- Laurent Touchard, « Guerre au Mali : retour sur le drame d'Aguelhok », Jeune Afrique, (lire en ligne)
- « Mali: violents combats dans la région de Tessalit », sur RFI,
- « La liste complète des commissaires de la commission dialogue et réconciliation », sur malijet.com,
- Abdoulaye Diarra, « Armée malienne : Sada Samaké, El Hadj Gamou, Ould Meydou promus généraux », L'Indépendant, (lire en ligne)
- « Un général malien échappe à une tentative de meurtre à Bamako », sur RFI,
- « Attentat à Bamako: un groupe islamiste revendique l'attaque », sur L'Express,
- « Taoudenit : le général Ould Meydou nommé nouveau gouverneur de région », sur kibaru.ml,
- « Taoudenit : Le général Ould Meydou installé dans ses fonctions de gouverneur de région », sur kibaru.ml,
- « Communique du conseil des ministres extraordinaire du jeudi, 20 Septembre 2018 CME N°2018-01/SGG », sur kibaru.ml,