[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Lucmau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lucmau
Lucmau
La mairie (oct. 2012)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Gironde
Maire
Mandat
Michel Estenaves
2020-2026
Code postal 33840
Code commune 33255
Démographie
Gentilé Lucmalais
Population
municipale
245 hab. (2021 en évolution de +0,82 % par rapport à 2015)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 20′ 32″ nord, 0° 18′ 30″ ouest
Altitude Min. 48 m
Max. 126 m
Superficie 66,73 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Sud-Gironde
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lucmau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lucmau
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Lucmau
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Lucmau
Liens
Site web Page sur cc-villandraut.fr

Lucmau est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.

Ses habitants sont appelés officiellement les Lucmalais[1] et, de façon plus locale, c'est-à-dire en gascon, lous Lucmaous[2].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Située dans la forêt des Landes et faisant partie du Parc naturel régional des Landes de Gascogne, la commune se trouve, au sud-est du département et en limite du département des Landes, à 66 km au sud-sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 28 km au sud-sud-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 14 km au sud-sud-est de Villandraut, ancien chef-lieu de canton[3].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Bernos-Beaulac au nord-est, Captieux au sud-est, Lencouacq (Landes) au sud sur environ 1,5 km, Callen (Landes) au sud-ouest, Cazalis à l'ouest, Préchac au nord-ouest et Pompéjac au nord sur environ un kilomètre.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par le ruisseau de Lucmau, également appelé ruisseau de Bagéran[4], affluent de rive gauche du Ciron et un petit affluent de rive gauche dudit ruisseau de Lucmau, le ruisseau de Bourdieu[5].

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 921 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 16 km à vol d'oiseau[9], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Lucmau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (93,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (47,2 %), forêts (46,6 %), terres arables (4,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %), prairies (0,4 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Les principales voies de communication routière qui traversent toutes deux le bourg sont la route départementale D114 qui mène vers le nord-ouest à Préchac et vers le sud-est à Captieux et la route départementale D115 qui mène vers l'ouest à Cazalis et vers le nord-est à la route nationale 524 et à Bernos-Beaulac.

L'accès le plus proche à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) est celui de Sortie 3 Langon distant de 27 km par la route vers le nord.
L'accès Sortie 2 Captieux à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 7 km vers le sud-est.

La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 28 km par la route vers le nord, de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Lucmau est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[20],[18].

Lucmau est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[21]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[22],[23].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lucmau.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 49,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 135 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 61 sont en aléa moyen ou fort, soit 45 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[18].

L'origine étymologique du nom de la commune est lucus malus ou lucus magnus qui signifient mauvaise forêt ou grande forêt[2],[26]

L'occupation très ancienne est attestée par l'église et par la motte castrale du Castéra. Le castéra est un toponyme courant dans la lande, qui désigne un lieu fortifié, terre ou construction. Par analogie, on pense que celui de Lucmau dont l'histoire n'est pas connue date du XIe ou XIIe siècle. Ladite motte consiste en une butte au pied de laquelle se trouve un ruisseau qui en assure la défense.

Il semble que Lucmau ait relevé de la seigneurie de Captieux, elle-même possession, au début du XIVe siècle de la vicomté de Béarn. Sous l'ancien Régime, la paroisse de Saint-Martin d'Insos, aujourd'hui rattachée à la commune de Préchac, était une annexe de celle de Saint-André de Lucmau[26].

À la Révolution, la paroisse Saint-André de Lucmau forme la commune de Lucmau[27].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Marc Candau PS  
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Candau PS  
mars 2008 juin 2020 Maryse Banquet-Renard[28] PS Fonctionnaire
juin 2020 En cours Michel Estenaves SE  
Les données manquantes sont à compléter.

Communauté de communes

[modifier | modifier le code]

Le , la Communauté de communes du canton de Villandraut ayant été supprimée, la commune de Lucmau s'est retrouvée intégrée à la Communauté de communes du Sud Gironde siégeant à Mazères.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[30].

En 2021, la commune comptait 245 habitants[Note 1], en évolution de +0,82 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
845652708759749747795797768
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
716764764736690692667653685
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
664647613525512461411328316
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
294256186188199208235237215
2015 2020 2021 - - - - - -
243245245------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Aude Guiheneuc et Rémy Toulouse, Le Patrimoine des Communes de la Gironde, t. 2, Paris, Éditions Flohic, , 1632 p. (ISBN 2-84234-125-2), p. 1570-1571

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 9 novembre 2012.
  2. a et b Page de Lucmau sur le site officiel de la Communauté de communes du canton de Villandraut, consulté le 4 septembre 2013.
  3. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 59,5 km pour Bordeaux, 23,6 km pour Langon et 13,8 km pour Villandraut. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 9 novembre 2012.
  4. Le ruisseau de Lucmau ou de Bagéran sur le site du SANDRE et sur le site du SIEAG (Système d'Information sur l'Eau du Bassin Adour-Garonne), consultés le 9 septembre 2013.
  5. Le ruisseau de Bourdieu sur le site du SANDRE et sur le site du SIEAG (Système d'Information sur l'Eau du Bassin Adour-Garonne), consultés le 11 septembre 2013.
  6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Orthodromie entre Lucmau et Cazats », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  14. Insee, « Métadonnées de la commune de Lucmau ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Lucmau », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Le risque feux de forêts. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur gironde.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  24. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  25. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lucmau », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  26. a et b (Le Patrimoine des Communes de la Gironde, p. 1570).
  27. Historique des communes, p. 31, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 4 septembre 2013.
  28. Commune de Lucmau sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 9 novembre 2012.
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. « Inscription MH de l'église Saint-André », notice no PA00083609, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 9 novembre 2012.