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Luce Vigo

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Luce Vigo, née le à Nice et morte le à Paris 19e, est une critique et programmatrice de cinéma.

Fille du réalisateur Jean Vigo, elle défendait l'œuvre de son père, qu'elle n'avait pas eu le temps de connaître.

Luce Vigo perd ses parents en bas âge ; elle est élevée par le journaliste Louis Martin-Chauffier et sa femme Simone, ainsi que par Claude Aveline, exécuteur testamentaire de son père, mort en 1934 alors qu'elle n'avait que 3 ans ; sa mère, Lydu Lozinska, née en 1906, meurt en 1939[1],[2].

Étudiante en psychologie, elle part au Maroc où elle commence à s'intéresser au cinéma. Elle a été critique de cinéma pour L'Humanité, Regards, Jeune Cinéma[3], et était responsable d'une salle de cinéma à Bobigny.

Elle est la principale animatrice du prix Jean-Vigo décerné chaque année à un réalisateur, et s'occupe également des Rencontres d’Épinay du court métrage[1].

Compagne d'Émile Breton, qui l'épouse en secondes noces, Luce Vigo a cinq enfants.

Elle meurt à Paris le , à l'âge de 85 ans[2],[4].

Publications

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  • Luce Vigo, Émile Breton (dir.), « Le groupe des Trente, un âge d’or du court métrage ? », Bref, n° 20, printemps 1994
  • Luce Vigo et Catherine Shapira, Kirikou et la sorcière de Michel Ocelot, édition Les Enfants de cinéma, coll. « Carnets de notes sur... », 2000
  • Luce Vigo, Jean Vigo : une vie engagée dans le cinéma, Cahiers du cinéma, 2002
  • Luce Vigo, « Jean Vigo, cinéaste », Célébrations nationales, ministère de la Culture et de la Communication, 2005
  • Luce Vigo, Agnès Varda et Véronique Godard, Détours, de Oaxaca à Tannay, Filigranes Éditions, 2010

Notes et références

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  1. a et b « Disparition. Luce Vigo, une grande dame engagée dans le cinéma », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Thomas Sotinel, « Mort de Luce Vigo, cinéphile, fille de Jean Vigo », sur Le Monde,
  3. Julien Gester, « Disparition de Luce Vigo », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  4. Insee, « Acte de décès de Luce Vigo », sur MatchID

Liens externes

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