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Liste des provinces historiques d'Europe

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Le continent européen compte de nombreuses provinces historiques dont beaucoup n'ont aujourd'hui pas ou plus d'existence administrative et qui peuvent être partagées entre plusieurs pays actuels[1]. C'étaient à l'origine de petites entités monarchiques du Moyen Âge (comtés, marches, duchés, principautés et royaumes) qui avaient succédé aux provinciæ de l'époque romaine, elles-mêmes ayant succédé aux pagi des anciennes tribus de l'Antiquité.

Les noms officiels des États modernes en français et les capitales provinciales figurent en italique et entre parenthèses.

Cette liste non exhaustive est établie principalement d'après les ouvrages suivants : (de) Andrees Allgemeiner Handatlas ; Atlas pratique de Stieler quadrilingue, Hans-Erich Stier (dir.) ; (de) Grosser Atlas zur Weltgeschichte, Westermann 1985, (ISBN 3-14-100919-8) ; (de) Atlas zur Weltgeschichte, DTV 1987, (fr) Perrin, (ISBN 2-7242-3596-7) ; (de) Putzger historischer Weltatlas, Cornelsen 1990, (ISBN 3-464-00176-8) ; Georges Duby, Atlas historique, Larousse 1987, (ISBN 2-03-503009-9) ; André et Jean Sellier, série des « Atlas des Peuples », La Découverte : Europe occidentale, 1995, (ISBN 2-7071-2505-9), Europe centrale, 1992, (ISBN 2-7071-2032-4) et Orient, 1993.

(République d'Albanie)

(République fédérale d'Allemagne)

(Principauté d'Andorre)

(République d'Autriche)

(Royaume de Belgique)

Voir aussi: provinces de Belgique.

(République de Biélorussie ou du Belarus).

(République fédérale de Bosnie-et-Herzégovine)[2]

(République de Bulgarie)

(République de Croatie)

(Royaume de Danemark)

(Royaume d'Espagne)

Voir aussi : Nationalité historique, Communautés autonomes d'Espagne et Provinces d'Espagne

(République de Finlande)

(Les noms français proviennent de la forme suédoise de ces dénominations, avant que la forme finnoise ne soit adoptée en 1918)

(République française)

Provinces historiques

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Cette liste regroupe les grandes provinces historiques françaises, dont la plupart ont formé jusqu'en 1789 des gouvernements militaires, des ressorts de parlement ou des intendances. Certaines provinces historiques appartiennent toutefois à de plus grandes provinces :

Provinces historiques disparues

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(République hellénique)

(République de Hongrie)

(République d'Irlande ou Eire et Royaume-Uni de Gr.-Bretagne et d'Irl. du Nord)

(République d'Islande)

(République italienne)

Provinces historiques

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Provinces historiques disparues

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Voir aussi: Liste des provinces italiennes et Région d'Italie (doublons en instance de fusion)

(République de Lettonie)

(Grand-duché de Luxembourg)

(République de Macédoine)

(République de Moldavie)

(République du Monténégro)

(Royaume de Norvège)

(Royaume des Pays-Bas)

(République de Pologne)

(République du Portugal)

(République de Roumanie)

(Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord)

Dépendances directes de la couronne d'Angleterre

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extérieures au Royaume-Uni

(Fédération de Russie)[4]

(Les noms français proviennent de la forme russe de ces dénominations)

(République de Serbie)

(République slovaque)

(République de Slovénie)

(Royaume de Suède)

  • Blekinge
  • Bohuslène (Bohuslän)
  • Botnie septentrionale (Norrbotten)
  • Botnie occidentale (Västerbotten)
  • Dalécarlie (Dalarna)
  • Gothlande (Gotland)
  • Hallande (Halland)
  • Iempterlande (Jämtland)
  • Gothie orientale (Östergötland)
  • Scanie (Skåne)
  • Sudermanie (Södermanland)
  • Varmelande (Värmland)
  • Ouestmanie (Västmanland)
  • Angermanie (Ångermanland)
  • Dalie (Dalsland)
  • Guestriclande (Gästrikland)
  • Helsingie (Hälsingland)
  • Herdalie (Härjedalen)
  • Laponie suédoise (Lappland)
  • Madelpadie (Medelpad)
  • Néricie (Närke)
  • Œlande (Öland, à ne pas confondre avec l'Ælande finlandaise)
  • Smaulande (Småland)
  • Uplande (Uppland)
  • Gothie occidentale (Västergötland)

(Les noms français proviennent de la forme suédoise de ces dénominations)

(Confédération suisse)

Les cantons ont aujourd'hui une existence administrative mais quelques-uns, comme l'Argovie, les Grisons ou le Valais ont été d'anciennes provinces historiques avant leur adhésion à la Confédération suisse ; traditionnellement on parle aussi de « Romandie » pour désigner l'ensemble francophone, de « Suisse alémanique » pour désigner l'ensemble germanophone et de « Suisse italienne » pour l'ensemble italophone.

(République tchèque)

(République d'Ukraine)[5].

  1. Une idéologie étroitement nationaliste considère qu'une province historique ne peut pas appartenir à plusieurs pays modernes mais doit s'encadrer dans les frontières actuelles d'un seul, soumettant ainsi l'histoire à la géographie actuelle : exemple ici [1] + [2] + [3].
  2. Il ne faut pas confondre la république fédérale de Bosnie-et-Herzégovine qui est l'État souverain reconnu en droit international, avec l'une de ses composantes fédérales, la fédération de Bosnie-et-Herzégovine (l'autre composante fédérale étant la république serbe de Bosnie) : voir « Nations Unies, Assemblée Générale, Conseil de Sécurité, A/50/790, 30 novembre 1995. Annex III ».
  3. La Pannonie est un cas particulier : c'est une région historique européenne située exclusivement rive droite (occidentale et méridionale) du moyen-Danube, mais les historiens et géographes hongrois élargissent volontiers d'adjectif « Pannonien » à l'ensemble des territoires hongrois actuels et passés comme dans les cas du lac Pannonien, du bassin pannonien, du climat pannonien ou de la plaine pannonienne.
  4. Suivant l'usage acquis pendant la longue période soviétique, la géographie russe moderne n'utilise pas les noms historiques des régions traditionnelles de l'empire des Tzars, que la Moscovie a réunies, d'où les titres de « Tzar de toutes les Russies » et de « Patriarche de toutes les Russies » et la tendance historique des gouvernants et des patriarches russes à vouloir rattacher à la Russie les États et les Patriarcats voisins : Paul Hensel, Sara Mitchell, Andrew Owsiak, « Russian irredentist claims are a threat to global peace », The Washington Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Suivant l'usage acquis pendant la longue période soviétique, la géographie ukrainienne moderne n'utilise guère les noms historiques des régions traditionnelles de Polésie, Volhynie, Galicie orientale, Ruthénie subcarpatique, Bucovine, Boudjak, Podolie, Edisan, Zaporogue, Slobodie, Tauride et Méotide qui, pour elle, ne sont que des exonymes obsolètes : pour la Méotide, elle a adopté les expressions géographiques physiques « région du nord d'Azov » (Північне Приазов'я) ou Donbass (« bassin du Don »). Depuis son indépendance, l'Ukraine a cependant « historicisé » les oblast soviétiques héritées de la république socialiste soviétique d'Ukraine, en leur attribuant des drapeaux et des armoiries : cf.: Andreas Kappeler, Petite histoire de l'Ukraine, Paris, Institut d'études slaves, , 223 p. (ISBN 978-2-7204-0319-4), p. 31