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Les Hijabeuses

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Les Hijabeuses
Histoire
Fondation
Cadre
Type
Forme juridique
Association déclarée ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Présidente
Founé Diawara (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates

Les Hijabeuses est un collectif créé en au sein de l’association Alliance citoyenne pour défendre le droit des joueuses de football de porter le voile lors des matchs officiels en France. Le collectif est mis en lumière au moment où il s'oppose à un amendement de LR à la proposition de la loi sur la « démocratisation du sport », visant l’interdiction du port des signes religieux dans les compétitions sportives.

Le collectif les Hijabeuses est créé en [1],[2] à Paris au sein de l’association Alliance citoyenne, qui lutte pour l'accès au logement et aux services publics des femmes musulmanes[3],[4]. Le collectif a pour objectif de défendre le droit des joueuses de football de porter le voile[3]. La Fédération française de football interdit en effet le port du hidjab en compétition officielle, invoquant l'hygiène, la sécurité et la laïcité, alors même que le voile est autorisé aux Jeux olympiques[5] depuis et par la Fédération internationale de football depuis [6],[7],[8],[9],[10]. Au niveau mondial, l'IFAB impose seulement que « lorsqu'un couvre-chef est porté, celui-ci doit être en accord avec l'apparence professionnelle de l'équipement du joueur et ne doit constituer aucun danger pour le joueur »[11]. Une footballeuse citée par Marianne explique que cette règle a pour conséquence qu'« en France, les footballeuses qui portent le hijab voient souvent leurs ambitions sportives être stoppées tôt dans leur carrière »[12].

La FFF invoque des raisons d’hygiène, de sécurité[7], mais Bouchra Chaïb explique que ce sont « de faux arguments, car il existe un hijab homologué pour pratiquer le sport de compétition »[13]. La Fédération française de handball, par exemple, l'autorise[6]. L'International Football Association Board (Ifab), comme la Fifa, autorise le port du hijab depuis [14].

L'autre argument de la FFF est celui de la laïcité. L’article 1 de ses statuts explique en effet que « sont interdits, à l’occasion de compétitions […], tout port de signe ou tenue manifestant ostensiblement une appartenance politique, philosophique, religieuse ou syndicale »[13]. La FFF invoque également la charte d’éthique et de déontologie du football français, selon laquelle « Un terrain de football, un stade, un gymnase, ne sont pas des lieux d’expression politique ou religieuse. Ce sont des lieux de neutralité »[3]. À cet argument une footballeuse objecte : « à partir du moment où on ne fait pas l’apologie d’une religion, je ne vois pas où est le problème, on n’est pas neutre soi-même lorsqu’on écarte les femmes musulmanes voilées des terrains. Moi, j’appelle cela de la discrimination »[3]. Les manifestations religieuses sur les terrains sont de fait très souvent chrétiennes[15]. Le député LREM Pierre-Alain Raphan estime qu'il n'est pas possible d'« interdire plus largement les signes religieux pendant les compétitions sportives », vu qu'on laisse bien « des footballeurs faire des signes de croix en entrant sur le terrain ou après avoir marqué un but »[16] et l'avocate des Hijabeuses se demande s'il « faudrait exiger [des footballeurs] Messi et Neymar qu’ils cessent de se signer ou qu’ils cachent leur tatouage ostensible dédié à leur croyance religieuse »[6].

En , le collectif est composé d'une centaine de femmes, portant le voile ou non[3]. Le New York Times note que « les histoires personnelles des membres des Hijabeuses soulignent à quel point le football a été synonyme d'émancipation »[17]. L'une d'elles affirme[18] :

« Ce que nous voulons, c'est être acceptées telles que nous sommes, mettre en œuvre ces grands slogans de diversité, d'inclusion. Notre seul désir est de jouer au football. »

La présidente du groupe est Founé Diawara, une jeune femme de 22 ans étudiante à Sciences Po (dont elle est capitaine de l'équipe de foot), née à Meaux de parents d’origine malienne[3],[19].

Le collectif se structure en en se déclarant en association loi de à la préfecture de Seine-Saint-Denis[20],[21].

Le collectif indique recevoir beaucoup de retours positifs de la part du grand public[22]. Au contraire, l'hebdomadaire Marianne évoque une opération de « propagande »[12], et la Ligue du droit international des femmes dénonce « le retour des pleurnicheuses » et ironise sur leur revendication principale[23].

La ministre déléguée à l'Égalité femmes-hommes, Élisabeth Moreno se déclare « atterrée de voir la droite ressortir la question du voile quand elle a besoin d’exister »[24],[25] et explique que les femmes « ont le droit de porter le voile islamique pour jouer [et que sa] bataille c'est de protéger celles que l'on force à porter le voile »[26]. Mais le débat ravive les clivages dans la majorité entre les partisans des différentes interprétations du principe de laïcité, et Gabriel Attal précise que la « position [de Mme Moreno] ne reflète pas celle du gouvernement »[27],[24],[28],[29]. Bruno Le Maire estime lui que « les signes religieux n’ont pas leur place dans l’espace public »[24].

Activités militantes

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Le collectif organise des matchs et des tournois pour permettre aux sportives de jouer au football et donner de la visibilité à leur campagne, et communique sur leur cause, à travers des vidéos et des actions sur les réseaux sociaux[22],[30]. Le groupe travaille avec la sociologue et chercheuse Haïfa Tlili pour faire avancer leur revendication et rencontre également des juristes, des spécialistes des droits humains ou encore des leaders d'institutions du monde du football[31].

En , les Hijabeuses déposent un dossier à la Fédération française de football pour faire changer la réglementation[22]. En , ses membres organisent un entraînement à l'intérieur du siège de la Fédération française de football[31]. En elles saisissent le Conseil d'État sur la question[32],[33],[34],[35]. Leur première requête en référé a été rejetée, la réponse sur le fond est attendue[36]. Pour Frédéric Thiriez, avocat au Conseil d'État, les « principes sacrés [de] dignité de la femme, égalité, non-discrimination » doivent l'emporter ; Yves Calvi de RTL ajoute que c'est apparemment « quitte à ce que certaines femmes, qui ne souhaitent pas retirer leur voile, soient privées de pratiquer leur sport »[16]. La Ligue des droits de l'Homme soutient la démarche des hijabeuses, et demande à la FFF une réécriture de cet article qu'elle considère comme « une atteinte disproportionnée à la liberté d'expression »[37].

Ce débat français s'inscrit dans une longue série de polémiques sur la façon dont les femmes musulmanes devraient s'habiller[38], et dans les discussions en et de la loi contre le séparatisme[39],[40] et de la loi visant à « démocratiser le sport ».

En , les sénateurs LR tentent d'ajouter un amendement interdisant le voile en compétition, mais sans succès[41].

En , le collectif se mobilise après l'adoption par le Sénat d'un nouvel amendement LR à la proposition de loi visant à « démocratiser le sport »[42], qui vise à interdire « le port de signes religieux ostensibles » lors « d'événements sportifs et compétitions sportives organisées par les fédérations sportives », et qui étendrait donc l'interdiction en vigueur pour le football aux autres sports[33],[5]. Une pétition en ligne, qui s'oppose à cet amendement[43] réunit en quelques jours 53 000 signatures[41]. Elle est accompagnée d'une campagne sur les réseaux sociaux avec le hashtag #LetUsPlay[16]. Les Hijabeuses manifestent en échangeant quelques passes et en arborant une banderole « Le football pour toutes » dans le jardin du Luxembourg[36],[33]. L'amendement LR donne lieu à un désaccord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire le [41],[44].

Une réunion des Hijabeuses devant l’Assemblée nationale sur l’esplanade des Invalides à Paris pour militer pour un « football pour toutes », prévue le , est interdite par la préfecture de police. Le préfet Didier Lallement explique que la revendication des Hijabeuses « fait l’objet d’un clivage important entre partisans de l’affirmation d’un islam politique et partisans des valeurs républicaines d’égalité [et qu'il] est à craindre que cette manifestation » n'entraine des violences ; des « arguments avancés scandaleux et [qui] ne reposent sur rien d’autre que des préjugés racistes et une confusion politique délibérément entretenue », selon l'association[45],[46],[47]. À la suite d'un référé liberté, l'arrêté d'interdiction est finalement suspendu par le tribunal administratif de Paris, mais après l'horaire fixé pour le début de la manifestation[48],[49]. Le tribunal, qui estime que « les requérantes [étaient] fondées à soutenir [que l'arrêté] constitue une mesure disproportionnée au regard des impératifs de protection de l'ordre public allégué », demande aussi à l'État de verser 1 000  à l'association Alliance citoyenne[48]. Une cinquantaine de sportifs internationaux[a] appellent dans une tribune publiée par Libération[50] à s'opposer à l'amendement du Sénat, dénonçant « une mesure discriminatoire, excluante et totalement contraire aux valeurs du sport »[48].

Pendant la nouvelle lecture de la proposition de loi le , Éric Ciotti dénonce « la soumission aux islamistes » du président de la République, Emmanuel Macron, et explique que « Les Hijabeuses nous testent, elles lancent un défi à la République parce que leur voile, c’est un étendard de conquête, c’est le porte-drapeau des islamistes, des revendications communautaristes. Le danger est là. »[44] Les députés adoptent la proposition de loi sans l’amendement LR[44].

En , elles interviennent à Lille[51] et Grenoble[52], où elles sont soutenues par le maire, Éric Piolle[53].

En , dans le litige qui oppose le collectif représenté par l’association Alliance citoyenne à la FFF, le rapporteur public du Conseil d’État se prononce en faveur de l’autorisation du voile dans les compétitions de football. Le rapporteur estime que la neutralité s’applique aux agents du service public, comme les employés de la FFF, les arbitres et les sélectionnés pour des équipes nationales, mais pas aux usagers (tels que les simples licenciées de la fédération) qui doivent bénéficier des libertés de croyance et d’opinion. Il remarque que les signes religieux sont déjà présents dans le monde du football et cite l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre qui autorisent le voile en compétition, mais réfute l'argument de la supériorité des règlements de la Fédération internationale de football et du Comité international olympique — qui tolèrent le voile — sur le droit national[54]. Dans sa décision rendue le [55], le Conseil d'État estime que les joueuses sont des usagères d'un service public et ne sont donc pas soumises au devoir de neutralité, mais que la FFF peut cependant édicter les règles qu'elle estime nécessaires au bon déroulement des compétitions et que l'interdiction du voile qu'elle a édictée est donc « adaptée et proportionnée », et que l'interdiction « limitée aux temps et lieux des matchs de football, apparaît nécessaire pour assurer leur bon déroulement en prévenant notamment tout affrontement ou confrontation sans lien avec le sport »[56],[57]. Le New-York Times estime que cette interdiction et la mort de Nahel au même moment sont « deux visages des divisions raciales en France »[58]. Le juriste Mathieu Maisonneuve qualifie la décision de politique et indique qu'elle semble confondre les dérives communautaristes avec la simple manifestation d’une conviction religieuse. Il rappelle que dans d'autres sports que le football en effet (handball, rugby), le port du hijab est autorisé et n'a pas posé de difficulté. Selon lui, la décision manifeste une « adhésion à une conception de la laïcité visant à rendre invisible le fait religieux dans l’espace public, en rupture avec la conception libérale qui est traditionnellement celle de la juridiction administrative », et si le Conseil d'État devait être pris au mot, il serait désormais possible d’interdire le port de tenues religieuses par les usagers d’un service public sur la base d’un risque de troubles qui reste très hypothétique[59].

En , à la suite d'un recours devant le Conseil d'État, le rapporteur public de celui-ci demande l’annulation de l’article 1 de la FFF, estimant qu'il n'y a ni « prosélytisme », ni « provocation » dans le seul port du hijab, et aucune « exigence de neutralité » pour les joueuses licenciées de la FFF, alors que l’avocat de la FFF dénonce « l’importation dans le football de revendications communautaires »[14]. Le Conseil d’État maintient l’interdiction[60]. L’association a saisi la Cour européenne des droits de l’homme, qui a décidé d’accepter la requête[61].

Notes et références

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Références

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Articles connexes

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Liens externes

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