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Lambda Lupi

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Lambda Lupi
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 08m 50,616s[1]
Déclinaison −45° 16′ 47,50″[1]
Constellation Loup
Magnitude apparente 4,04[2] (4,43 + 5,23)[3]

Localisation dans la constellation : Loup

(Voir situation dans la constellation : Loup)
Caractéristiques
Type spectral B3 V[4] (B3 V + B3 V)[5]
Indice U-B −0,67[2]
Indice B-V −0,18[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +9,80 ± 1,78 km/s[6]
Mouvement propre μα = −15,88 mas/a[1]
μδ = −26,80 mas/a[1]
Parallaxe 4,20 ± 0,66 mas[1]
Magnitude absolue −2,75[7]
Caractéristiques physiques
Masse 8,14 / 5,84 M[8]
Âge 28,1 ± 4,1 × 106 a[9]
Composants stellaires
Composants stellaires λ Lup A, λ Lup B
Orbite
Compagnon λ Lup B[8]
Demi-grand axe (a) 0,259 7 ± 0,002 1 
Excentricité (e) 0,628 3 ± 0,009 0
Période (P) 70,8 ± 0,8 a
Inclinaison (i) 71,59 ± 0,41°
Argument du périastre (ω) 299,9 ± 1,1°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 26,64 ± 0,61°
Époque du périastre (τ) 1 997,907 ± 0,105 JJ

Désignations

λ Lup, HR 5626, HD 133955, HIP 74117, CD-44 9889, CPD-44 7186, FK5 , SAO 225483, SEE 219, WDS J15088 -4517AB[10]

Lambda Lupi (λ Lupi / λ Lup) est une système d'étoiles triple[11] de la constellation australe du Loup. Il est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,04[2].

Environnement stellaire

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Le système de Lambda Lupi est membre du sous-groupe Haut-Centaure Loup de l'association Scorpion-Centaure, qui est l'association d'étoiles massives de types O et B la plus proche du Système solaire[12]. Le système présente présente une vitesse particulière de 27,4 ± 4,9 km/s relativement à ses voisins, il serait donc possiblement en fuite[9].

Il présente une parallaxe annuelle de 4,20 ± 0,66 mas telle que mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui indique qu'il serait distant approximativement de ∼ 800 a.l. (∼ 245 pc) de la Terre. Mais cette distance conduit à estimer des masses trop importantes pour les étoiles du système. Sa parallaxe dynamique, c'est-à-dire celle calculée à partir du mouvement relatif des étoiles, est de 6,3 mas[8], ce qui est par ailleurs cohérent avec l'appartenance du système à l'association Scorpion-Centaure[8],[13]. Cela correspond à une distance d'environ 159 pc (∼519 al).

Propriétés

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Les deux composantes visibles du système de Lambda Lupi orbitent l'une autour de l'autre selon une période de 70,8 ans et avec une importante excentricité de 0,63[8]. L'étoile primaire, désignée Lambda Lupi A, brille d'une magnitude apparente de 4,43, tandis que son compagnon, Lambda Lupi B, est de magnitude 5,23[3]. Toutes deux sont des étoiles bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B3V[5]. L'une des deux étoiles est elle-même une binaire spectroscopique à raies doubles, ce qui fait de Lambda Lupi un système d'étoile triple[11].

Notes et références

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  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a et b (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)
  4. (en) Nancy Houk, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars, vol. 2, Ann Arbor, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1978mcts.book.....H)
  5. a et b (en) T. W. Edwards, « MK classification for visual binary components », The Astronomical Journal, vol. 81,‎ , p. 245–249 (DOI 10.1086/111879, Bibcode 1976AJ.....81..245E). Le système est inclus dans le Tableau II sous la désignation −44°9889.
  6. (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a b c d et e (en) Andrei Tokovinin, « Speckle Interferometry and Orbits of "Fast" Visual Binaries », The Astronomical Journal, vol. 144, no 2,‎ , article no 56 (DOI 10.1088/0004-6256/144/2/56, Bibcode 2012AJ....144...56T, arXiv 1206.1882)
  9. a et b (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  10. (en) * lam Lup -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. a et b (en) C. Nitschelm, Discovery and confirmation of some double-lined spectroscopic binaries in the Sco-Cen Complex, vol. 318, San Francisco, Astronomical Society of the Pacific, coll. « ASP Conference Series / In Spectroscopically and Spatially Resolving the Components of the Close Binary Stars, Proceedings of the Workshop held 20-24 octobre 2003 in Dubrovnik, Croatia », , 291–293 p. (Bibcode 2004ASPC..318..291N)
  12. (en) S. C. Wolff et al., « Rotational Velocities for B0-B3 Stars in Seven Young Clusters: Further Study of the Relationship between Rotation Speed and Density in Star-Forming Regions », The Astronomical Journal, vol. 133, no 3,‎ , p. 1092–1103 (DOI 10.1086/511002, Bibcode 2007AJ....133.1092W, arXiv astro-ph/0702133)
  13. (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M)

Liens externes

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