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Lailly-en-Val

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Lailly-en-Val
Lailly-en-Val
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Terres du Val de Loire
Maire
Mandat
Philippe Gaudry
2020-2026
Code postal 45740
Code commune 45179
Démographie
Gentilé Laillylois
Population
municipale
3 098 hab. (2021 en évolution de +1,81 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 14″ nord, 1° 41′ 14″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 115 m
Superficie 45,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Lailly-en-Val
(ville isolée)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beaugency
Législatives Première circonscription
Localisation
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Lailly-en-Val
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Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
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Lailly-en-Val
Liens
Site web laillyenval.fr

Lailly-en-Val est une commune française, située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[1] et constitue à elle seule l'unité urbaine de Lailly-en-Val[2].

Ses habitants sont appelés les Laillylois[3].

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune de Lailly-en-Val et des communes limitrophes

La commune de Lailly-en-Val se trouve dans le quadrant sud-ouest du département du Loiret, dans la région agricole de la Sologne[4] et l'aire urbaine d'Orléans[5]. À vol d'oiseau, elle se situe à 21,7 km d'Orléans[6], préfecture du département, et à 4,8 km de Beaugency, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant . La commune fait partie du bassin de vie de Beaugency[5].

Les communes les plus proches sont : Dry (3,4 km), Baule (4,6 km), Beaugency (4,8 km), Messas (6 km), Tavers (6,1 km), Meung-sur-Loire (6,1 km), Cléry-Saint-André (7,2 km), Villorceau (7,8 km), Le Bardon (8,6 km) et Saint-Laurent-Nouan (8,6 km)[7].

Géologie et relief

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La commune se situe dans le sud du Bassin parisien, le plus grand des trois bassins sédimentaires français. Cette vaste dépression, occupée dans le passé par des mers peu profondes et des lacs, a été comblée, au fur et à mesure que son socle s’affaissait, par des sables et des argiles, issus de l’érosion des reliefs alentour, ainsi que des calcaires d’origine biologique, formant ainsi une succession de couches géologiques[8].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire et de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La formation la plus ancienne est du calcaire de Pithiviers remontant à l’époque Miocène de la période Néogène. La formation la plus récente est des alluvions récentes des lits mineurs remontant à l’époque Holocène de la période Quaternaire. Le descriptif de ces couches est détaillé dans les feuilles « n°397 - Beaugency » et « n°429 - Bracieux » de la carte géologique au 1/50 000ème du département du Loiret[9],[10] et leurs notices associées[11],[12].

Carte géologique de la commune.
Ère Période Époque Formations géologiques
Cénozoïque
(0 - 66.0)
Quaternaire
(0 - 2.58)
Holocène
Fz  : alluvions récentes des lits mineurs, Holocène
FC  : alluvions et colluvions du fond des vallées secondaires, Holocène
Fy  : alluvions récentes des levées et montilles de la Loire et des basses terrasses du Loing, Holocène
Fw  : alluvions de haute terrasse de la Loire, Pléistocène (Riss), terrasse +10 -15 m
Fvb  : alluvions de haute terrasse, Pléistocène (Mindel), terrasse +20 m
Pléistocène
qCC  : alluvions Fu dites des '-Cailloutis culminants'- de Sologne, Pliocène supérieur à Pléistocène inférieur, terrasse à +50 à 60 m
Néogène
(2.58 - 23.03)
Pliocène  non présent
Miocène
m3-p1SASo  : sables et argiles de Sologne, Langhien supérieur à Pliocène inférieur
m1CPi  : calcaire de Pithiviers, Aquitanien
Paléogène
(23.03 - 66.0)
Oligocène  non présent
Éocène  non présent
Paléocène  non présent

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 45,61 km2[13],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 46,11 km2[10]. Son relief est relativement plat puisque la dénivelée maximale atteint 37 mètres. L'altitude du territoire varie entre 78 m et 115 m[16].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 10,5 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ligny-le-Ribault à 12 km à vol d'oiseau[19], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 741,2 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[23],[24].

Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Lailly-en-Val sont au nombre de quatre[INPN 1].

Sites d'importance communautaire (Directive "Habitats")
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Numéro Type Nom Arrêté Localisation
FR2400528 SIC Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire Arrêté du [25] En frange nord-ouest de la commune[26].
FR2400556 SIC Nord-ouest Sologne Arrêté du [27] Dans les parties est et sud-est de la commune[28].
FR2402001 SIC Sologne Arrêté du [29] Dans les parties est et sud-est de la commune[28].

Le site de la « Vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire », d'une superficie de 7 120 ha, concerne 51 communes. La délimitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant à la Directive Oiseaux. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux ligériens liés à la dynamique du fleuve, qui hébergent de nombreuses espèces citées en annexe II de la directive Habitats[INPN 2].

La ZSC « Nord-ouest Sologne », d'une superficie totale de 1 337 ha, concerne trois communes : Dry, Lailly-en-Val et Jouy-le-Potier. Le site regroupe un ensemble d'habitats typiques de la Sologne du nord et de l'ouest. On observe des boisements à chêne tauzin dont les stations sont en limite nord-est de répartition, des mares nombreuses pour partie oligotrophes, pour partie eutrophes, y compris des dépressions tourbeuses à hottonie des marais (protégée sur le plan régional), divers types de landes sèches dont des formations à lichens sur sables secs, des landes humides en particulier à bruyère quaternée et des boisements à chêne pédonculé sur molinie.

La ZSC « Sologne », d'une superficie totale de 346 184 ha, constitue une vaste étendue émaillée d'étangs, située en totalité sur les formations sédimentaires du burdigalien. L'agriculture est en recul et on observe une fermeture des milieux naturels (landes). Plusieurs ensembles naturels de caractère différent se distinguent sur ce site[INPN 3] :

  • la Sologne des étangs ou Sologne centrale, qui recèle plus de la moitié des étangs de la région ; les sols sont un peu moins acides que dans le reste du pays ;
  • la Sologne sèche ou Sologne du Cher, qui se caractérise par une plus grande proportion de landes sèches à bruyère cendrée, callune et Hélianthème faux-alysson ;
  • la Sologne maraîchère, qui abrite encore une agriculture active et possède quelques grands étangs en milieu forestier ;
  • la Sologne du Loiret, au nord, qui repose en partie sur des terrasses alluviales de la Loire issues du remaniement du soubassement burdigalien, ensemble auquel appartient la commune de Lailly-en-Val.
Zones de protection spéciale (Directive "Oiseaux")
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Numéro Type Nom Arrêté Localisation
FR2410017 ZPS Vallée de la Loire du Loiret Arrêté du [30]. Frange sud de la commune[26].

Le site de la « Vallée de la Loire du Loiret » s'étend sur 7 684 ha et concerne la vallée de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les départements voisins. L'intérêt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligériens liés à la dynamique du fleuve. Ces milieux hébergent de nombreuses espèces citées en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractérisé par la présence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mélanocéphale. Des sites de pêche du Balbuzard pêcheur sont également présents. Le site est également lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrée apivore, du milan noir, de l'œdicnème criard, du martin-pêcheur, du pic noir, de la pie-grièche écorcheur[INPN 4].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Lailly-en-Val comprend une ZNIEFF[INPN 5] : La Loire orléanaise. Cette zone, d'une superficie de 35 hectares, s'étend sur 37 communes, dont Ouzouer-sur-Loire, et se superpose pour la commune à la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond à la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 1]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 6]. Elle se caractérise par un lit mineur largement occupé par des îles et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui présente des méandres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 7].

Le hameau de Monçay était une baronnie importante. L’église Saint-Nicolas y a été détruite à la Révolution française.[réf. nécessaire]

Le village de Lailly fut brûlé par les troupes prussiennes en 1870, ainsi que le rapporte Léon Bloy dans Sueurs de sang.

Au , Lailly-en-Val est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lailly-en-Val[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Orléans, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[33]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[34],[35].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,1 %), terres arables (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), prairies (9,3 %), zones urbanisées (4,5 %), eaux continentales[Note 4] (0,5 %)[36].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification

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Plan local d'urbanisme

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L'élaboration d'un plan local d'urbanisme est prescrite par le conseil municipal en 2002. Après enquête publique qui se déroule du au , le document est approuvé le . Une demande de modification est ensuite instruite et approuvée en [37].

Documents d'orientations intercommunaux

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La commune est membre du Pays Loire Beauce, qui regroupe 38 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCOT. Le comité syndical du Pays Loire Beauce se prononce majoritairement en pour prendre la compétence « Elaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » dans ses statuts[38]. Le périmètre de SCoT à l'échelle des 38 communes composant le Pays Loire Beauce est arrêté par le Comité Syndical le [39]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le [40], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[41]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[42].

Voies de communication et transports

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Réseau routier principal de la commune de Lailly-en-Val (avec indication du trafic routier 2014).

Infrastructures routières

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La commune est traversée par trois routes départementales : trois sections à trafic modéré (la RD951, la RD 103 et la RD 19 au nord du bourg) et deux sections de route à faible trafic[Note 5] (la RD 19 au sud du bourg).

La RD 951 est l'ancienne route nationale 751, qui avait été créée en 1933 et était définie comme la route de Cosne-sur-Loire à la pointe de Saint-Gildas par la rive gauche de la Loire[43]. La section traversant le Loiret, reliant Beaulieu-sur-Loire à Lailly-en-Val, a été transférée au département du Loiret par arrêté du [44]. En 2014, elle supporte sur le territoire communal un trafic de 2 869 véhicules/jour dont 301 poids-lourds (7 % du trafic total)[45]. La RD 103 (2 052 véhicules/jour) relie Lailly-en-Val à Jouy-le-Potier[45] et la RD 19 (583 véhicules/jour) relie Beaugency à Ligny-le-Ribault[45].

Transports en commun

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En 2016, la commune est desservie par deux lignes de transports par autocar du Conseil départemental du Loiret : la ligne 8 du réseau Ulys, qui relie Cravant à Orléans, et la ligne 8 Saint-Laurent-Nouan - Lailly-en-Val à Orléans via Cléry-Saint-André. Ces lignes proposent un nombre de dessertes variable en fonction des jours ouvrables de la semaine[46],[47]. Des correspondances SNCF sont assurées à la gare d'Orléans et TAO et Transbeauce à la Gare routière d'Orléans. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du [48]. Dans ce cadre, le Réseau de mobilité interurbaine « Rémi » remplace chacun des réseaux de transports interurbains départementaux et en particulier le réseau Ulys dans le Loiret et entre en service à compter de la rentrée scolaire du [49].

Risques majeurs

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Zone inondable de la commune de Lailly-en-Val.
Système d'endiguement du val d'Ardoux.

La commune de Lailly-en-Val est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à un risque technologique : le risque nucléaire [50]. Entre 1989 et 2019, quatre arrêtés ministériels ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : deux pour des inondations et coulées de boues et deux pour des mouvements de terrains[51].

Risques naturels

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La zone inondable de la commune fait partie du val d'Ardoux et s’étend sur une partie assez large de la commune jusqu'à la limite du bourg. Quelques fermes isolées se situent dans cette zone, ainsi qu’une partie du bourg le long de la route départementale. Elle est traversée par un fossé juré et trois cours d’eau : le Grand et le Petit Ardoux ainsi qu’un affluent du Grand Ardoux. Les biens situés en zone inondable sont environ 150 maisons d’habitation (dont 26 en aléa fort, les autres en aléa moyen ou faible), une quinzaine de fermes et une quarantaine de hangars agricoles dont environ le tiers est en aléa fort, le reste en aléa moyen ou faible, la station d’épuration (en aléa fort), une maison de retraite (en aléa fort), une partie du bourg tout le long de la route en zone inondable (en aléa moyen), l’église, divers commerces, la poste, la salle des fêtes (en aléa moyen)[52]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Ardoux, approuvé le [53].

Le territoire de la commune peut également être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[54].

Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sècheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[55]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est exposée à un aléa « moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[56].

Depuis le , la France dispose d’un nouveau zonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[57]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[51].

Risques technologiques

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Dans le domaine des risques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe en totalité à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 6]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[59].

Politique et administration

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Découpage territorial

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Bloc communal : commune et intercommunalités

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La paroisse de Lailli acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[60] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II ()[61]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[62]. La commune est orthographiée Lailly et Moncay dans l'arrêté de 1801. Elle change de dénomination en 1918 et prend le nom de Lailly-en-Val. Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[63].

La commune est membre de la communauté de communes du canton de Beaugency depuis sa création le [64].

Circonscriptions de rattachement

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Sous l'Ancien Régime, à la veille des États généraux de 1789, la paroisse de Lailli était rattachée sur le plan ecclésiastique à l'archidiaconé de Beaugency, sur le plan judiciaire au bailliage royal de Beaugency[65], sur le plan militaire au gouvernement d'Orléans et sur le plan administratif à la généralité d'Orléans[66].

La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Lailly-en-Val est alors incluse dans le canton de Lailli, le district de Beaugency et le département du Loiret[67].

La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[68]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[69]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie aux collectivités territoriales, régions, départements et communes[70]. L'acte II intervient en 2003-2006[71], puis l'acte III en 2012-2015.

Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Lailly-en-Val aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.

Circonscription Nom Période Type Évolution du découpage territorial
District Beaugency 1790-1795 Administrative La commune est rattachée au district de Beaugency de 1790 à 1795[63],[67]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[72].
Canton Lailli 1790-1801 Administrative et électorale Le , la municipalité de Lailli est rattachée au canton de Lailli[73]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795.
Beaugency 1801-2015 Sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[74]. Lailly-en-Val est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Beaugency[75],[63].
Beaugency 2015- Électorale La loi du [76] et ses décrets d'application publiés en février et [77] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Beaugency[77]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement une circonscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme de conseillers départementaux siégeant au conseil départemental[78].
Arrondissement Orléans 1801- Administrative Lailly-en-Val est rattachée à l'arrondissement d'Orléans depuis sa création en 1801[63],[75].
Circonscription législative 1re circonscription 2010- Électorale Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Un nouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du . En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[79],[80]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[81]. La réforme n'affecte pas Lailly-en-Val qui reste rattachée à la première circonscription[82].

Collectivités de rattachement

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La commune de Lailly-en-Val est rattachée au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[83], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.

Politique et administration municipales

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Conseil municipal et maire

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Depuis les élections municipales de 2014, le conseil municipal de Lailly-en-Val, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[84], pour un mandat de six ans renouvelable[85]. Il est composé de 23 membres[86]. L'exécutif communal, est constitué par le maire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2014 Yves Fichou DVG Professeur retraité
Président de la communauté de communes du canton de Beaugency
mars 2014 En cours Philippe Gaudry[87],[88]   Ancien cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Environnement

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Gestion des déchets

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Au , la commune est membre du syndicat mixte intercommunal pour le ramassage et le traitement des ordures ménagères (SMIRTOM) de la région de Beaugency, créé en 1971. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables en porte à porte ou en points d’apport volontaire, du verre en points d’apport volontaire et des papiers en points d’apport volontaire [89]. Un réseau de sept déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche de la commune est celle de Ligny-le-Ribault[89]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets est effectuée dans l'UIOM de Saran depuis 1996, exploitée par la société Orvade, filiale du groupe Véolia, par délégation de service de la communauté urbaine Orléans-Métropole[90].

La loi NOTRe du rend obligatoire l’exercice de la compétence « gestion des déchets ménagers » pour les communautés de communes à partir du [91], qui ne fait donc désormais plus partie des compétences de la commune mais de celle de la communauté de communes des Terres du Val de Loire. Dans ce cadre, le préfet du Loiret indique dans un courrier du aux présidents des communautés de communes concernées que le SMIRTOM de la région de Beaugency sera dissout le [92].

Production et distribution d'eau

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Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[93]. Au , la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'assainissement et d'alimentation en eau potable de Lailly-Dry. La commune est alimentée par un forage profond de 79 m pour lequel des périmètres de protection de captage, immédiate, rapprochée et éloignée ont été institués en [94].

La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[95],[96].

Assainissement

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La compétence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[97], est assurée par la commune elle-même, qui est membre du syndicat intercommunal d'assainissement et d'alimentation en eau potable de Lailly-Dry[98]. La commune est raccordée à une station d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 3 600 EH, soit 1 000 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « à boues activées ». Son exploitation est assurée en 2017 par Nantaise des Eaux[99],[100].

L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[101]. Depuis le , la Communauté de communes des Terres du Val de Loire assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), après la fusion des communautés de communes du Val des Mauves, du Canton de Beaugency, du Val d'Ardoux et de la Beauce oratorienne située dans le Loir-et-Cher qui l'assuraient auparavant. Celui-ci a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[102].

Une maison de retraite (FHP) et des services médicaux et paramédicaux sont implantés sur le territoire de la commune.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[103]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[104].

En 2021, la commune comptait 3 098 habitants[Note 8], en évolution de +1,81 % par rapport à 2015 (Loiret : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5501 4251 4331 6241 7351 9431 9672 1432 212
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2292 2232 2322 0522 0671 9401 8791 9421 830
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7541 6511 5481 3421 2451 1841 1161 1371 212
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 2791 3111 4271 8752 0542 2512 3672 4032 639
2015 2020 2021 - - - - - -
3 0433 1013 098------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[105] puis Insee à partir de 2006[106].)
Histogramme de l'évolution démographique

Le patrimoine économique de la commune regroupe huit sièges d’exploitations agricoles dont six pratiquent l’élevage. La cynégétique et la sylviculture sont des activités connexes dans la partie solognote de la commune ; une dizaine d’entreprises commerciales ; une quarantaine d’artisans et de petites et moyennes entreprises.

Une zone d'activité de sept hectares dont l’aménagement a été terminé en 2001 est entièrement occupée. La zone d’activité de la communauté de communes du Val d'Ardoux la complète.

La commune étant classée zone de développement prioritaire, les nouvelles entreprises qui s'y installent bénéficient allègements fiscaux.[réf. nécessaire]

Par ailleurs, dans le cadre d’une « opération de redynamisation de l'artisanat et du commerce » (ORAC) du syndicat mixte du pays Loire Beauce, certains artisans et commerçants peuvent bénéficier d’aides pour rénover et mettre aux normes leur outil professionnel.[réf. nécessaire]

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Église Saint-Sulpice

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L’église Saint-Sulpice est de style roman. Elle reposerait sur des fondations anciennes (le pape Innocent II l’ayant citée en 1139). La nef centrale, le bas-côté sud ainsi que le clocher à contreforts ont été reconstruits au début du XVIe siècle, le bas-côté nord en 1828 et le chœur vers 1841, tout comme le presbytère attenant, aujourd’hui propriété privée.

Les cloches, dont une de 750 kilos, ont été fondues sur place par la maison « Bollée ». Les boiseries de la chapelle dite de « Semaine », proviennent du château de Pully.

Les vitraux portant des armoiries ont été offerts par des châtelains locaux. Trois vitraux des ateliers Lorin de Chartres sont signés et figurent à l'Inventaire général du patrimoine culturel : sainte Cécile (1882), saint-Vincent (1913) et saint Joseph[107],[108],[109].

Le Chemin de Croix et plusieurs pièces du mobilier sont répertoriés dans la base Palissy.

Autres lieux et monuments

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Les châteaux

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  • Fonpertuis : construit au XVe siècle par Constant II, seigneur de Lailly, Charles le bon, sire d’Armagnac y est né, Jean François de Maupassant, chevalier de Saint Louis y est décédé. Devenu propriété de Guy Émeric Anne de Durfort-Civrac (1767-1837), duc de Lorges, il a été vendu en 1956 au Fonds Humanitaire Polonais et aménagé en maison de retraite[112]
  • Les Gaschetières : style Louis XIII, début XVIIIe siècle, demeure en briques de Sologne, entourée de douves. Propriété des Bigot, puis en 1635 de Guillaume Cornuel leur gendre, époux d'Anne Bigot, une célèbre Précieuse. Ce dernier, riche financier, adjudicataire de 5 grosses fermes en 1620, trésorier de l'extraordinaire des guerres en 1628 et traitant dans les années 1635-1645, fit reconstruire le château vers 1645[113]. Il est acquis en 1730 par le fermier général Thoynard de Jouy. Ses descendants en furent propriétaires jusqu'au tout début du 19e siècle. Le 17 janvier 1836 c'est la famille de Fricon qui l'acheta et réalisa les importants travaux qui transformèrent le château, tel qu'il nous est parvenu, sur les plans de l'architecte orléanais Ricard, puis de Louis Parent. Un somptueux escalier fut édifié au même endroit que le précédent.
  • Les Bordes : construit en 1800 par Vincent Gaillard, créateur des « Messageries Gaillard-Lebrun ». Son gendre Eugène Sue, s’y réfugia de 1843 à 1849. Le château est acquis en 1977 par Marcel Bich qui le fera démolir en 1979 pour transformer le domaine en golf international ouvert depuis 1987[114]
  • Pully : de l'ancien château construit en 1763 pour la comtesse d'Archiac, il ne reste que les communs qui encadrent l'ancienne cour d'honneur[115] ; le château fut entièrement rasé en 1955. La clôture et la belle grille d'entrée sont inscrits à l'inventaire des Monuments historiques depuis 1947[116].

Patrimoine culturel

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L’espace international de sculptures et beaux-arts était une galerie privée ouverte le et qui a été clos en décembre 2005.

Personnalités liées à la commune

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  • Étienne Bonnot de Condillac (1715-1780), philosophe, écrivain et académicien français y mourut et y est enterré ;
  • Eugène Sue (1804-1857), écrivain français, résida au château des Bordes[117]. Il y écrivit « Les mystères de Paris », « Le juif errant », « Martin l’enfant trouvé » et «Les sept péchés capitaux » ;
  • Kajetan Morawski (1892-1974) - diplomate et écrivain polonais, co-organisateur de la Maison de Retraite du Fonds Humanitaire Polonais du Château de Fontpertuis ;
  • Marcel Bich (1914-1994), industriel italo-français, racheta le château des Bordes en 1977 ;
  • Yoland Cazenove (1914-2009), céramiste, y est enterré[118].
  • Vicente Uribe (1902-1961), ancien ministre espagnol de la Seconde République. Il y séjourna en , avant son départ pour le Mexique.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[14],[15]
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Une route est dite à faible trafic lorsqu'elle supporte un trafic inférieur à 1 500 véhicules/jour.
  6. Le périmètre de sûreté des centrales nucléaires ayant été porté au niveau national de 10 à 20 km en 2018, le calendrier national prévoit une distribution d’iode aux populations du rayon 10 à 20 km, qui n'en avaient jusqu'à présent pas été destinataires, à partir de septembre 2019[58].
  7. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
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Références

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Inventaire national du patrimoine naturel

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Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

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Autres sources

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Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne).
  • Collectif, Loiret : un département à l'élégance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
  • Abbé Patron, Département du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, Comédit, 1991, réédition de 1870, 511 p. (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut National d’Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
  • Plan de prévention des risques d'inondations dans le Val d'Ardoux : Rapport de présentation, (lire en ligne) - Règlement - Carte du zonage réglementaire de Lailly-en-Val.

Articles connexes

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Liens externes

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