La Roche aux Fées (entreprise)
La Roche aux Fées était une entreprise française spécialisée dans la fabrication de yaourts et produits frais. Elle est connue pour avoir inventé les marques Yoco et Créola.
Histoire
[modifier | modifier le code]- 1940 : création
- 1960 : première marque de produits laitiers frais en France[1]
- 1965 : acquisition de l'entreprise par Unilever
- 1988 : rachat par Chambourcy
- 1989 : disparition de la marque au profit de Chambourcy
Renaissance
[modifier | modifier le code]La marque La Roche aux Fées passa entre les mains de Nestlé en 1996, lors du rachat de Chambourcy, mais resta inutilisée jusqu'en 1999, date à laquelle une société bordelaise, CBSA, créée par deux anciens cadres de Nestlé, lui rachètent les marques Chambourcy et La Roche aux Fées et l'usine de Carbon-Blanc[2]. La marque réapparut dans les étalages, sous forme de marrons glacés. Cependant, Nestlé ayant imposé à CBSA une clause de non-concurrence sur la marque Chambourcy, l'entreprise a fait faillite en 2002[3],[4],[5].
La marque La Roche aux Fées est rachetée de son côté au début des années 2010 par le groupe coopératif normand Agrial. Début 2014, il annonce son souhait de relancer la marque sur le marché français en 2015[6].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- La Roche-aux-Fées (monument mégalithique)
- Nestlé
- Chambourcy
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Les yaourts La Roche aux Fées en quête d'un nouveau propriétaire
- La dure vie des marques
- Liquidation judiciaire pour CBSA
- Juliette Bosse-Platière, « Le producteur de yaourts CBSA, ex-Nestlé, en redressement judiciaire », L'Usine nouvelle, (consulté le )
- Yannick Delneste, « Nestlé condamné à indemniser ses ex-salariés de Carbon-Blanc », Sud Ouest, (consulté le ), « le groupe Nestlé en ne choisissant pas la voie de la filialisation mais celui de l’externalisation à travers une société dont elle détenait tous les leviers de commande, a décidé en 1997 de ne pas donner à cette entité les moyens de survivre au-delà de la période durant laquelle les aides apportées ont constitué un apport financier artificiel.»
- Retour de La Roche aux fées en 2015 Source : L'Usine nouvelle