Louise Violet
Réalisation | Éric Besnard |
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Scénario | Éric Besnard |
Musique | Christophe Julien |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Nord-Ouest Films |
Pays de production | France[1],[2] |
Genre | drame historique |
Durée | 108 minutes |
Sortie | 2024 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Louise Violet est un drame historique français réalisé par Éric Besnard et sorti en 2024[3],[4].
Il est présenté en avant-première mondiale au Festival du film français d'Helvétie, en [1].
Synopsis
[modifier | modifier le code]En 1889, l’institutrice Louise Violet a pour mission d'exiger une école de la République dans un village de la campagne française, ce qui déplaît aux enfants et surtout aux parents[5].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données d'Unifrance.
- Titre original : Louise Violet
- Titre de travail : L'École[6]
- Réalisation : Éric Besnard
- Scénario : Éric Besnard
- Musique : Christophe Julien
- Décors : Bertrand Seitz
- Costumes : Madeline Fontaine
- Photographie : Laurent Dailland
- Son : Fabien Devillers, Alexandre Fleurant, Dominique Lacour et Matthieu Michaux[7]
- Montage : Lydia Decobert
- Production : Philip Boëffard et Christophe Rossignon[8]
- Co-production : Patrick Quinet
- Production associée : Pierre Guyard
- Production exécutive : Ève François-Machuel[7]
- Sociétés de production : Nord-Ouest Films, en coproduction avec Apollo Films, Artémis Productions, Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, France 3 Cinéma, Studiocanal[7]
- Sociétés de distribution : Apollo Films/Studiocanal[9] (France) ; A-Z Films (Québec), Cinéart (Belgique), Pathé Films AG (Suisse romande)
- Budget : 5,7 millions €[réf. nécessaire]
- Pays de production : France[1],[2]
- Langue originale : français, occitan
- Format : couleur - 1,33:1 (Scope) - son 5.1[9]
- Genre : Drame historique
- Durée : 108 minutes
- Dates de sortie : Dates sujettes à modification
Distribution
[modifier | modifier le code]- Alexandra Lamy : Louise Violet
- Grégory Gadebois : Joseph
- Jérôme Kircher : Thermidor
- Jérémy Lopez : Rémi
- Patrick Pineau : Père Francis
- Annie Mercier : Marthe
- Julie Moulier : Honorine
- Géraldine Martineau : Félicie
- Grégoire Tachnakian : Lucien
- Pauline Serieys : Léonie
- Manon Maindivide : Flore
- Ernest Mourier : Jules
Production
[modifier | modifier le code]Développement
[modifier | modifier le code]Éric Besnard obtient un montant maximal de 67 500 euros en , versé par le Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), pour développer son projet de longue date, ayant, à l'origine, pour titre L'École[6], avec le soutien de Christophe Rossignon et Philip Boëffard pour la société Nord-Ouest Films[10]. L'histoire raconte la création de l’école gratuite pour tous en 1880[11].
« Mes trois premiers films rendaient hommage à mes gouts de cinéphile, et les trois suivants à mes proches (ma mère, ma femme et mon père). Je me suis dit que j’allais laisser mes enfants tranquilles et j’ai décidé de travailler sur mon pays, sur l’identité française et ses spécificités. J’ai commencé à plancher sur le siècle des Lumières, j’ai découvert la création du premier restaurant et ça a donné Délicieux. J’ai alors dit à mon producteur, Christophe Rossignon, que j’avais envie de poursuivre dans cette voie en abordant le concept de République. Qui dit République dit troisième République et qui dit troisième république dit éducation, un thème qui m’est cher depuis longtemps. L’idée de faire un film sur l’école de Jules Ferry, puis sur les premières institutrices envoyées dans les campagnes et projetées dans un monde d’hommes à la fin du 19e siècle est née ainsi. Cette opposition, la rencontre entre deux mouvements, l’un progressiste, et l’autre conservateur, était intéressante[12]. »
Fin , le lieu du tournage, désormais intitulé Louise Violet, est annoncé à Saint-André-de-Chalencon[11] et devrait y débuter fin , puis mai-juin[13].
Début , Orange Studio et Apollo Films co-produisent le film[10].
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]Début , Alexandra Lamy et Grégory Gadebois, ce dernier retrouvant le réalisateur pour la troisième fois après Délicieux (2021) et Les Choses simples (2023), pour interpréter les rôles principaux, l'institutrice et le maire du village[14].
« Pour Louise, je voulais quelqu’un qui symbolise l’institutrice : sympathique, empathique et issue de la société civile. Alexandra Lamy cochait toutes les cases[15]. (…) Je ne savais pas au départ que le rôle de Louise serait tenu par Alexandra Lamy mais j’ai écrit pour Grégory Gadebois et pour Jérémy Lopez. Deux acteurs avec qui j’avais déjà travaillé deux fois[16]. »
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage débute fin au Puy de Sancy, dans le Puy-de-Dôme. puis à Saint-André-de-Chalencon, dans la Haute-Loire[17], où se trouve non loin le pont du Diable[18]. Il a également lieu à Tiranges pour une ancienne ferme de « Cerces »[18], dans les monts de Cézallier[19] et à Saint-Pierre-du-Champ[20]. Le tournage s'arrête en mars pour revenir en mai aux mêmes endroits. Les prises de vues prennent fin le à Saint-André-de-Chalencon[21].
Accueil
[modifier | modifier le code]Festivals et sortie
[modifier | modifier le code]Louise Violet est sélectionné dans la section « Grande première » du Festival du film français d'Helvétie, où il est projeté en avant-première mondiale au début de l'après-midi du [1]. Il est présenté, quatre jours après celui-ci, en compétition officielle au Waterloo Historical Film Festival[22],[23], où il obtient le prix du public[2].
Apollo Films et Orange Studio révèlent la date de sortie, le [24].
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompense
[modifier | modifier le code]- Waterloo Historical Film Festival 2024 : prix du public[2]
Nominations
[modifier | modifier le code]- Festival du film français d'Helvétie 2024 : section « Grande première »[1]
- Waterloo Historical Film Festival 2024 : compétition officielle[22]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Louise Violet », sur FFFH (consulté le ).
- Soraya Belghazi, « WaHFF : les lauréats 2024 » , sur Le Suricate, (consulté le ).
- David Koskas, « Monistrol-sur-Loire : un ciné-débat avec l'enfant et la casteuse du film Louise Violet », sur La Commère 43, (consulté le ).
- Cédric Stanghellini, « Louise Violet au cinéma : Alexandra Lamy en hussarde de la République », Le Mensuel, (lire en ligne, consulté le ).
- « Louise Violet » (fiche film), sur Allociné (consulté le ).
- « Aide au développement de projets d’œuvres cinématographiques de longue durée : résultats de la commission des 9 et 10 mars 2021 », sur CNC, (consulté le ).
- Dossier de presse : Louise Violet, 2024, p. 18.
- « Louise Violet », sur Nord-Ouest Films (consulté le ).
- « Louise Violet », sur Apollo Films (consulté le ).
- « Alexandra Lamy et Grégory Gadebois à bonne école chez Éric Besnard » , sur Le Film français (consulté le ).
- Lucas Beulin, « Le prochain film d'Éric Besnard sera tourné dans le pays de Chalencon » , sur Le Progrès, (consulté le ).
- Dossier de presse : Louise Violet, 2024, p. 3.
- « Un film en préparation à Saint-André-de-Chalencon » , sur Le Progrès, (consulté le ).
- Fred Sauron, « Alexandra Lamy et Grégory Gadebois vont tourner un film en Haute-Loire » , sur Le Progrès, (consulté le ).
- Dossier de presse : Louise Violet, 2024, p. 5.
- Dossier de presse : Louise Violet, 2024, p. 6.
- Christophe Coffy, « Le tournage du film d’époque avec Alexandra Lamy a commencé en Haute-Loire » , sur La Montagne, (consulté le ).
- « Tiranges : le film « Louise Violet » tourné dans une ferme d'époque » , sur La Commère 43, (consulté le ).
- « Saint-André-de-Chalencon : le tournage de « Louise Violet » a commencé (vidéo) » , sur La Commère 43, (consulté le ).
- Olivier Perrot, « Visite clermontoise pour Alexandra Lamy et Eric Besnard » , sur 7 jours à Clermont, (consulté le ).
- Elisa Colin, « Le tournage de « Louise Violet » avec Alexandra Lamy touche à sa fin » , sur Le Progrès, (consulté le ).
- Soraya Belghazi, « WaHFF 2024 : fans de films historiques, à vos agendas ! » , sur Le Suricate, (consulté le ).
- « Louise Violet », sur WaHFF (consulté le ).
- , en France« Du mouvement dans les line-ups » , sur Boxoffice Pro, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- « Louise Violet » [dossier de presse], sur Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma, Nord-Ouest Films.
- Isabelle Devoos et Fred Sauron, « Éric Besnard en tournage en Haute-Loire : « Mon inspiration, c’est le modèle républicain » » [interview], sur Le Progrès, .
- Yetti Hagendorf, « Cinéma : Alexandra Lamy interprète avec justesse l'enseignante Louise Violet, féministe avant l'heure » , sur Historia, .
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :