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Louise Beaudoin

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Louise Beaudoin
Illustration.
Louise Beaudoin lors d'une visite dans Chambly.
Fonctions
Députée à l'Assemblée nationale du Québec

(3 ans, 8 mois et 27 jours)
Élection 8 décembre 2008
Circonscription Rosemont
Législature 39e
Groupe politique Parti québécois
Indépendante (juin 2011-avril 2012)
Prédécesseur Rita Dionne-Marsolais
Successeur Jean-François Lisée

(8 ans, 7 mois et 2 jours)
Élection 12 septembre 1994
Réélection 30 novembre 1998
Circonscription Chambly
Législature 35e et 36e
Groupe politique Parti québécois
Successeur Diane Legault
Ministre des Relations internationales

(4 ans, 4 mois et 14 jours)
Premier ministre Bernard Landry
Lucien Bouchard
Gouvernement Landry
Bouchard
Prédécesseur Sylvain Simard
Successeur Monique Gagnon-Tremblay

(1 mois et 26 jours)
Premier ministre Pierre Marc Johnson
Gouvernement Gouvernement Pierre Marc Johnson
Prédécesseur Bernard Landry
Successeur Gil Rémillard
Ministre de la Culture et des Communications

(3 ans, 4 mois et 12 jours)
Premier ministre Lucien Bouchard
Jacques Parizeau
Gouvernement Bouchard
Parizeau
Prédécesseur Jacques Parizeau
Successeur Agnès Maltais
Ministre déléguée aux Affaires intergouvernementales canadiennes

(1 an, 4 mois et 3 jours)
Premier ministre Jacques Parizeau
Gouvernement Parizeau
Prédécesseur Gil Rémillard (indirectement)
Successeur Jacques Brassard
Déléguée générale du Québec à Paris

(1 an)
Prédécesseur Yves Michaud
Successeur Claude Roquet
Biographie
Date de naissance (79 ans)
Lieu de naissance Québec (Canada)
Nationalité Canadienne
Française
Parti politique Parti québécois
Indépendante (2011-2012)
Diplômée de Université Laval
Université Paris-Sorbonne
Profession Diplomate
Fonctionnaire

Louise Beaudoin, née le à Québec, est une femme politique québécoise possédant également la nationalité française[1].

Membre du Parti québécois, elle est députée de la circonscription de Chambly de 1994 à 2003, puis de Rosemont de 2008 à 2012. Elle démissionne cependant de son parti de à en raison de divergences avec celui-ci en lien avec la construction d'un amphithéâtre à Québec. Elle ne se représente pas lors des élections de 2012.

Elle occupe plusieurs postes ministériels au sein des gouvernements Pierre Marc Johnson, Jacques Parizeau, Lucien Bouchard et Bernard Landry, notamment des Relations internationales et de la Culture et des Communications.

Premières années

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Louise Beaudoin naît à Québec le , fille de Jean Beaudoin, juge de la Cour supérieure du Québec, et de Louise Des Rivières, et également nièce de Jacques Flynn, arrière-petite-fille d'Auguste Tessier et arrière-petite-nièce de Jules Tessier, trois hommes politiques. Dès la fin des années 1940, sa famille se réunit à Notre-Dame-du-Portage, lieu de villégiature des libéraux où se retrouvent notamment les Poliquin, les Auger et Louis St-Laurent. Elle étudie dans son enfance aux Ursulines puis au Collège Jésus Marie à Québec où elle obtient son baccalauréat en 1964. Elle passe ses étés à Lac-Beauport. Son frère Pierre, né en 1943, fréquente le Collège des Jésuites. Il poursuit ses études en droit et est admis au barreau en 1965.

Elle s'implique très rapidement dans le Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN) et le Parti québécois. Elle a obtenu une licence en histoire de l'Université Laval en 1967 sous la direction de Jean Hamelin ainsi qu’une licence en sociologie de l'université Paris-Sorbonne en 1969. Elle habite Paris de l'automne 1967 à l'automne 1969. Par la suite, elle poursuit ses études supérieures à l’Université Laval et obtient une maîtrise en histoire en 1974.

Au retour de ses études en France, en 1969, Louise Beaudoin est recrutée par Denis Vaugeois dans le cabinet du ministre des Affaires intergouvernementales, Marcel Masse où elle reste environ six mois. Elle travaille ensuite sous la direction de Denis Vaugeois au ministère des Relations internationales et, subséquemment, à l'École nationale d'administration publique (ENAP) jusqu’à l'élection de . Elle prend sa carte de membre du Parti québécois après l'arrivée au pouvoir de Bourassa en 1970. Elle est ensuite directrice de cabinet du ministre des Affaires intergouvernementales, Claude Morin, de 1976 à 1981 puis, directrice des affaires françaises au ministère des Relations internationales du Québec de 1981 à 1983 et déléguée générale du Québec à Paris en 1984-1985.

Vie politique

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Elle entre au conseil des ministres le comme ministre des Relations internationales. Elle n'est pas députée à l'Assemblée nationale à ce moment-là. Elle perd son poste après l'élection de 1985 lors de la défaite du Parti québécois et de sa propre défaite dans la circonscription de Louis-Hébert. Elle est proche de René Lévesque jusqu'à la fin de sa vie.

Elle est élue députée du Parti québécois dans la circonscription de Chambly à l'élection de 1994, puis réélue en 1998. Entre 1994 et 2003, elle est successivement, ministre déléguée aux Affaires intergouvernementales canadiennes, ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de l’application de la Charte de la langue française, ministre des Relations internationales, et de la Francophonie et ministre d'État aux Relations internationales. En 1998, Louise Beaudoin est l'objet d'un reportage dans la célèbre émission 60 Minutes à CBS pour sa défense de la loi 101.

Louise Beaudoin, alors qu’elle est ministre des Relations internationales (1998-2003), travaille activement à la préparation de la Convention de l'UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, adoptée par une majorité écrasante d'États membres lors de la 33e session de la Conférence générale de l'UNESCO, le , et entrée en vigueur le [2].

En 2003, elle est défaite dans Chambly par la libérale Diane Legault qui obtient une mince majorité de 799 voix.

Après cette défaite, elle poursuit sa carrière dans le milieu universitaire. Dans un premier temps, elle est professeure invitée à l'université Jean-Moulin de Lyon. Elle est, ensuite, professeure associée au Département d'histoire de l'Université du Québec à Montréal puis, membre associée au Centre d'études et de recherches internationales de l'Université de Montréal (Cérium) d’ à .

Le , elle annonce publiquement son intention de retourner en politique en étant candidate du Parti québécois dans la circonscription de Rosemont. Elle remporte le siège lors des élections générales du , défaisant son adversaire libérale Nathalie Rivard par près de 5 500 voix.

Le , elle quitte le caucus péquiste en compagnie de Pierre Curzi et Lisette Lapointe afin de protester contre le projet de loi 204, prévoyant l'entrée en vigueur de la Loi concernant le projet d'amphithéâtre multifonctionnel de la Ville de Québec, présenté par son parti. Elle décide néanmoins, en , de réintégrer les rangs de sa formation politique, au terme d'une consultation auprès des électeurs de sa circonscription[3]. Elle ne se représente pas lors des élections de 2012.

Elle appuie publiquement le candidat du Parti socialiste, François Hollande, lors de l’élection présidentielle française de . Dans un texte paru dans le quotidien Le Devoir, le [4], elle avait d’ailleurs pris position pour le candidat Hollande dans la lutte qui l’opposait à Martine Aubry lors de la primaire socialiste de l’automne 2011. Elle avait également appuyé Ségolène Royal à l’élection présidentielle de .

Après la politique

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Elle est directrice générale de la Société du Palais de la civilisation à Montréal de 1990 à 1992[5].

Le fonds d'archives de Louise Beaudoin est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[6].

Réalisations

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Publications

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  • En 2005, elle collabore à L’Histoire des relations internationales du Québec (Montréal : VLB éditeur), sous la direction de Stéphane Paquin.
  • En 2007, elle coécrit, avec Liza Frulla, un livre intitulé Amitié interdite (Montréal : éditions La Presse) ainsi qu’un livre témoignage sur René Lévesque, avec François Dorlot, chez le même éditeur.
  • En 2008, elle codirige un collectif intitulé Pourquoi la Francophonie ? (Montréal : VLB éditeur).
  • La même année, elle participe à l’ouvrage L’Avenir du français (dirigé par Jacques Maurais, Pierre Dumont, Jean-Marie Klinkenberg, Bruno Maurer, Patrick Chardenet, Paris : Éditions des archives contemporaines) et a écrit Plaidoyer pour la diversité linguistique (Montréal : Éditions Fides).
  • En 2009, elle signe la préface d'un ouvrage de Jean-François Payette intitulé Introduction critique aux relations internationales du Québec (Québec : PUQ).

Notes et références

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  1. Libre opinion - Pourquoi je réponds à l'appel du PS français ledevoir.com, consulté le 30 juillet 2012
  2. « Convention internationale sur la diversité culturelle - L'UNESCO adopte une idée née au Québec », Le Devoir,
  3. Philippe Bauchemin, « PQ : retour de Louise Beaudoin confirmé », Le Journal de Rosemont,‎ (lire en ligne)
  4. Louise Beaudoin, « Libre opinion - Pourquoi je réponds à l'appel du PS français », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  5. « Louise Beaudoin - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
  6. Fonds Louise Beaudoin (P746) - Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ).
  7. « Louise Beaudoin élevée au rang de grande officière de la Légion d'honneur », Radio-Canada Nouvelles,‎ (lire en ligne)
  8. « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )

Articles connexes

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Liens externes

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