Louis-Charles Boileau
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Activité | |
Père | |
Enfant |
Membre de |
Société centrale des architectes français (d) |
---|---|
Distinction |
Louis-Charles Boileau né le à Paris[1] et mort le à Bordeaux est un architecte français.
Il est le fils de l'architecte Louis-Auguste Boileau et le père de l'architecte Louis-Hippolyte Boileau[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Louis-Charles Boileau est l'élève de son père Louis-Auguste Boileau avec lequel il collabore à l'édification de l'église du Vésinet en 1864, un des premiers bâtiments publics à utiliser le béton[3].
Pendant la Commune, il est membre du bureau de la Fédération des artistes de Paris en qualité de secrétaire, avec Gustave Courbet, président et Jules Dalou, assesseur.
Sa fille épouse Théodore Tissier (1866-1944), maire de Bagneux, juriste et homme politique.
Il demeure 2, rue de Sceaux à Bagneux (aujourd'hui rue Pablo-Neruda)[4].
À son décès, Louis-Charles Boileau lègue aux pauvres de Bagneux la somme de 10 000 francs[5].
Principales réalisations
[modifier | modifier le code]Château
[modifier | modifier le code]- Château Boucicaut à Fontenay-aux-Roses, rasé en 1954.
- Château de la Donneterie à Neuillé-Pont-Pierre, pour le compte d'Armand Moisant.
- Château de Stors à L'Isle-Adam.
École
[modifier | modifier le code]- École de filles de Mériel.
Église
[modifier | modifier le code]- Église, presbytère et mairie de L'Isle-Adam.
- Église Sainte-Marguerite du Vésinet.
- Église de la Trinité à Paris.
Hôtel
[modifier | modifier le code]- Hôtel particulier de Léon Say au 21, rue Fresnel à Paris.
- Hôtel Lutetia à Paris (en collaboration avec Henri-Alexis Tauzin[6]),
- Hôtel particulier des Cheuvreux-Montebello aux 11, rue Hamelin à Paris.
Magasin
[modifier | modifier le code]- Magasin du Bon Marché à Paris, en collaboration avec Armand Moisant, ingénieur constructeur.
- Magasin et immeuble de rapport au 49, rue de Buzenval/30, rue d'Avron en 1902 (Paris 20e)[7].
Monument commémoratif
[modifier | modifier le code]- Le piédestal du Monument à Léon Gambetta de Jean-Paul Aubé, élevé à Paris dans la cour Napoléon au palais du Louvre. D'une hauteur de 27 mètres se présentant comme un obélisque, il est surmonté par la statue de Gambetta et de l'allégorie des droits de l'homme. Inauguré le , ce monument sera définitivement enlevé de la cour Napoléon en 1954, les vestiges du groupe central étant réinstallés en 1982 dans le square Édouard-Vaillant à Paris.
Publications
[modifier | modifier le code]- Le ciment armé, nouvelle méthode d'application. G. Delarue, Paris, 1897. Texte disponible en ligne sur IRIS.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Archives en ligne de Paris, fichiers de l'état civil reconstitué, cote V3E/N 231, vue 50/51
- Liste électorale de 1914 à Bagneux [réf. nécessaire].
- « Louis-Charles Boileau 1837-1914 », sur arthur22.free.fr.
- Liste électorale du 31 mars 1914 de Bagneux[réf. nécessaire].
- « Théodore Tissier », Les Amis de Bagneux, n°34, 2009, p.51.
- Maria Ludovica Cantelli, Jacques Guillerme: L'illusion monumentale: Paris, 1872-1936, éd. Mardaga, 1991 (en ligne), p. 55.
- Extrait du PLU de Paris 20e - Bâtiments Protégés – Tome 2 – Annexe VI – Page 424 / 432 ([1]).
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :