L'Escarène
L'Escarène | |||||
Vue du village depuis la maison de retraite. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Alpes-Maritimes | ||||
Arrondissement | Nice | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays des Paillons | ||||
Maire Mandat |
Pierre Donadey 2020-2026 |
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Code postal | 06440 | ||||
Code commune | 06057 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Escarénois | ||||
Population municipale |
2 563 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 240 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 50′ 07″ nord, 7° 21′ 26″ est | ||||
Altitude | Min. 220 m Max. 1 054 m |
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Superficie | 10,67 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | L'Escarène (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Nice (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Contes | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | https://escarene.fr/ | ||||
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L'Escarène (parfois orthographiée Escarène) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Escarénois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]L’Escarène est une vieille bourgade de l’arrière-pays niçois, à mi-chemin entre la mer et le parc National du Mercantour, et située sur la route de Tende entre le col de Nice et celui de Braus. Elle a été édifiée dans le fond du vallon du Paillon de l'Escarène, à la confluence des ruisseaux du Redebraus et du Paillon.
Plus de la moitié de son territoire est formée de forêt de pins et de chênes, avec des sentiers balisés pour faciliter promenades et randonnées.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]- Train : la commune est desservie par la ligne de Nice à Breil-sur-Roya. Cette ligne emprunte à cet endroit le viaduc de l'Escarène[1].
- Route : la D 2204 traverse la commune.
Pour se rendre à l'Escarène à partir du centre de Nice, remonter vers la vallée du Paillon par le tunnel, puis poursuivre par la pénétrante jusqu’à la sortie autoroute Nice Est, continuer par la pénétrante en direction de Drap-Contes-Sospel ; au dernier rond-point, prendre à droite la départementale 2204 vers l'Escarène (à 8 km de Nice Est). Compter 20 minutes de trajet.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (8 °C) et peu de brouillards[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Peira Cava », sur la commune de Lucéram à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 038,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 33 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , L'Escarène est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de L'Escarène, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (66,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (35,3 %), forêts (28 %), zones agricoles hétérogènes (13,9 %), cultures permanentes (11,3 %), zones urbanisées (8,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (3,4 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponyme
[modifier | modifier le code]Le nom de la commune vient de l'ancien occitan scarenna, nom de lieux-dits fréquent dans les Alpes et plus largement le Sud-Est (Escarène, Echarenne, Echerenne, Eycherennes, Eysserennes, Echirène, Echarasson, Chérennes, etc). Le mot dérive du latin scala, « échelle », avec rhotacisme classique du l intervocalique en r. En toponymie, il désigne l'arête, la partie la plus raide de la montagne où l'on accède comme par les degrés d'une échelle[15].
En occitan vivaro-alpin (gavot) escaréasque, le nom de la commune est L'Escarea selon la norme classique et la norme mistralienne. En langue occitane localement, la forme escaréasque est L'Escarea. La forme L'Escarena est celle en provençal comme en niçois. Les habitants sont lis Escareasques (norme classique comme norme mistralienne). Scarena est le nom italien de la commune, officiel entre 1814 et 1860.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est cité au XIe siècle. En 1037, il existe une église Saint-Pierre à L'Escarène. Le fief de Lescarena ou Scarena appartenait à l'abbaye Saint-Pons de Nice.
Un château y a été construit dans la première moitié du XIIIe siècle mais il est cité comme détruit en 1252. Les premières maisons ont été construites à la fin du XIIIe siècle[16]. La plus ancienne maison connue est la maïoun dé Pié, à Safranier. Sans porte ni fenêtre, on devait y entrer par le toit au moyen d'une échelle.
En 1520, le village s'est détaché de la commune de Peille. La seigneurie de la commune a appartenu à une famille de consuls de Nice, les Tonduti qui ont eu le titre de comte de L'Escarène. Jusqu'en 1570, le village s'est développé sur les pentes du mont Pifourchier.
Le développement de la route du sel entre Nice et le Piémont par L'Escarène, Lucéram, Lantosque et la vallée de la Vésubie va faire du bourg une étape. La construction de la route royale par le col de Tende va accroître l'importance de la ville comme relais routier[17].
Pendant la Révolution, il y a à L'Escarène un tribunal militaire jugeant les barbets.
Le séisme du 23 février 1887 a fait des dégâts dans la région[18].
Le est inaugurée la ligne de chemin de fer de Nice à Coni.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 2 563 habitants[Note 3], en évolution de +2,23 % par rapport à 2015 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]En 1991 fut fondé le Festival de Musique Ancienne de l'Escarène et du Paillon. Cette manifestation a programmé plus de 200 formations internationales couvrant les répertoires médiévaux, renaissance et baroque. Les organistes Bernard Foccroulle, Jean-Marc Aymes, Olivier Vernet, Dominique Ferran, Jean-Patrice Brosse se sont succédé à la tribune des orgues Grinda. Paul Van Nevel, Brigitte Lesne, Pedro Memelsdorff, René Clemencic, Hélène Schmitt, Jean-Christophe Spinosi, Chiara Banchini, Guillemette Laurens, Dominique Visse, Rinat Shaham, Arianna Savall, Michael Lonsdale, Gabriel Garrido, Christina Pluhar, Vincent Dumestre, Martin Gester, Hervé Niquet, Hugo Reyne ou Jean Tubéry y ont donné des prestations.[réf. nécessaire]
Depuis l'an 2000, les « Rendez-vous de l'Orgue Vivant » sont organisés chaque été pour mettre en valeur l'orgue historique des frères Grinda. Plusieurs récitals d'orgue sont ainsi programmés au cours des mois d'août et septembre avec le concours d'organistes prestigieux comme René Saorgin, Marc Giacone ou Henri Pourteau.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Pierre-ès-Liens et son orgue historique classé, construit par les frères Grinda en 1791
- La chapelle des Pénitents blancs
- La chapelle des Pénitents noirs
- Le moulin à huile et son musée
- Le Pont-Vieux
- Le quartier du Serre
- Le monument aux morts
- Le mausolée de la 1re DFL
- Les lavoirs
- La chapelle Saint-Roch
- La chapelle Saint-Pancrace
- Le parcours botanique ScarénaBerra
- Le parc Aiga que canta
- Le musée des cougourdons
-
L'église Saint-Pierre-ès-Liens. -
L'église Saint-Pierre-ès-Liens et la chapelle des Pénitents noirs. -
Le Pont-Vieux.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- François Fulconis dit Lalin, né à L'Escarène en 1760 chef Barbet mort en 1797[27],[28].
- Henri Bénévène (1906-1945), légionnaire d'origine suisse, Compagnon de la Libération, Mort pour la France sur le territoire de la commune et inhumé au mausolée de la 1re DFL.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Tour Eiffel sur Structurae, consulté le 03/02/2010..
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre L'Escarène et Lucéram », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Peira Cava », sur la commune de Lucéram - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Peira Cava », sur la commune de Lucéram - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de L'Escarène », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 2004, 2021) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 253. et Paul-Louis Rousset, Les Alpes et leurs noms de lieux : 6000 ans d'histoire ? (1988).
- CG06 : L'Escarène
- Nice Rendez-Vous : L'Escarène
- « Effets sur le pays niçois - Azurseisme », sur azurseisme.com (consulté le ).
- [PDF] Jean-Louis Panicacci, « Les élections de 1945 dans l'arrondissement de Nice » [1] (consulté le 4 septembre 2023).
- J.-P. B., « L'ancien maire de l'Escarène, Gilbert Cardon, n'est plus : L'ancien maire de l'Escarène, Gilbert Cardon s'est éteint à Saint-André-de-la-Roche à la suite d'une longue maladie. », Nice-Matin, (lire en ligne).
- Site de la préfecture des Alpes-Maritimes (consulté le 20 juin 2008).
- « L'Escarène »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur acteurspublics.com, Acteurs Publics (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Nice-Matin n°2015-09-23 mercredi - Page 16 - 17 - Nice-Matin n°2015-09-23 mercredi - Nice-Matin - régional / internationale - générale - Actualité - 1001mags - Magazines en PDF à 1 € et GRATUITS ! », sur fr.1001mags.com (consulté le ).
- « Placette Lalin Fulconis - Escarène Infos - Articles : L'Escarène », sur escarene.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Charles-Marius Peirani, Mon village : L'Escarène, Serre éditeur (collection les régionales), Nice, 1989 (ISBN 978-2-86410-115-4) ; p. 208
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal, p. 70-86, Nice-Historique, année 1980, no 72 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, passé religieux et féodal (suite), p. 101-121, Nice Historique, année 1980, no 73 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, le rôle de la communauté de l'Escarène au point de vue paroissial (suite et fin, p. 74-84, Nice Historique, année 1982, no 77 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, la paroisse depuis 1792, p. 12-29, Nice Historique, année 1981, no 74 Texte
- Charles-Alexandre Fighiera, L'Escarène, œuvres pies et vocations, p. 115-129, Nice Historique, année 1981, no 75 Texte
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :