Opposition à Vladimir Poutine en Russie
L'opposition à Vladimir Poutine en Russie peut être divisée entre l'opposition parlementaire à la Douma et les diverses organisations et personnalités d'opposition extraparlementaires. Alors que les premiers sont largement considérés comme étant plus ou moins fidèles au gouvernement et à Poutine, les seconds s'opposent au gouvernement et sont pour la plupart non représentés dans les organes gouvernementaux.
Historique
[modifier | modifier le code]Élections législatives de 2011
[modifier | modifier le code]La contestation des élections législatives russes de 2011, rebaptisée par Boris Nemtsov « révolution blanche » ou « révolution des neiges », consiste en une série de manifestations à la suite des élections législatives russes du 4 décembre 2011.
Invasion de la Crimée (2014)
[modifier | modifier le code]Alors que la majorité des Russes soutiennent Vladimir Poutine, une minorité s'oppose à l'annexion de la Crimée. Ainsi, en mars 2014, environ 30 000 personnes (3 000 selon la police) manifestent contre cette politique sur l’avenue Sakharov à Moscou[1].
Manifestations de 2017-2018
[modifier | modifier le code]En 2017 et 2018, des manifestations ont lieu contre la corruption supposée du régime Poutine puis contre le relèvement de l'âge légal de départ à la retraite.
Manifestations de 2021
[modifier | modifier le code]Entre janvier et avril 2021, des manifestations se tiennent en Russie en soutien au dirigeant de l'opposition Alexeï Navalny, immédiatement arrêté à son retour en Russie après avoir été envoyé en Allemagne pour y être soigné à la suite d'un empoisonnement l'année précédente. Quelques jours avant le début des manifestations a été diffusé un film de Navalny et de sa Fondation anticorruption (FBK), Un palais pour Poutine : L'Histoire du plus gros pot-de-vin.
Guerre en Ukraine (depuis 2022)
[modifier | modifier le code]À la suite de l’invasion russe de l’Ukraine le , des manifestations anti-guerre éclatent dans l'ensemble de la Russie.
Pour éviter d'être mobilisés dans l'armée, des Russes opposés à la guerre quittent le pays et se réfugient à l'étranger, notamment en Ouzbékistan, Géorgie, Arménie, Turquie, Dubaï, Thaïlande ou dans les pays nordiques comme la Finlande[2].
Références
[modifier | modifier le code]- « Ukraine crisis triggers Russia's biggest anti-Putin protest in two years », sur Reuters, (consulté le ).
- (en) « Fearing conscription, anti-war Russians flock to Uzbekistan. », sur Al Jazeera, (consulté le ).