Oppidum de Vermand
Oppidum de Vermand | |||||
Plan de l'oppidum de Vermand | |||||
Localisation | |||||
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Pays | France | ||||
Province | Picardie | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Commune | Vermand | ||||
Site archéologique | Oppidum | ||||
Protection | Classé MH (1840)[1] | ||||
Coordonnées | 49° 52′ 36″ nord, 3° 09′ 02″ est | ||||
Superficie | 20 ha | ||||
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Picardie
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : France
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Histoire | |||||
époque 1 | Âge du fer | ||||
époque 2 | Gaule romaine | ||||
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L'oppidum de Vermand est un site fortifié de la fin de l’Âge du fer et de la guerre des Gaules, en Gaule belgique. Il est situé sur le territoire de la commune de Vermand, dans le département de l'Aisne, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Saint-Quentin. Il s'agit du seul oppidum connu à ce jour de la tribu gauloise des Viromanduens.
Contexte
[modifier | modifier le code]Devenu le chef-lieu de la civitas des Viromanduens, l'oppidum de Vermand[Note 1] perdit cette fonction dans le courant du Ier siècle au profit de Augusta Viromanduorum, l'actuelle Saint-Quentin. L'oppidum de Vermand devint un simple vicus jusqu'au Bas-Empire romain où il redevint chef-lieu de civitas[2].
L’oppidum de Vermand a donné naissance au village actuel de Vermand.
Historique
[modifier | modifier le code]L'oppidum de Vermand a fait l'objet, en 1826-1827, de fouilles archéologiques limitées au lieu-dit « Champ de la Trésorerie ». Des débris de fondations en pierre et cinq monnaies romaines furent trouvés. Cependant, l’occupation du site reste mal connue. L'importance du site attira l'attention d'érudits locaux et l'oppidum de Vermand fut classé monument historique, sur la première liste de 1840.
De 1997 à 2001, quatre campagnes de fouilles se limitant à des sondages ont permis de valider l'hypothèse d'une occupation sans interruption du site de la fin de la période gauloise jusqu’au Bas-Empire romain. Un habitat de torchis le long d'une rue et des blocs de pierre sculptés - sans doute des vestiges de monuments funéraires - ont été mis au jour[2].
Description
[modifier | modifier le code]L’oppidum de Vermand est implanté sur un éperon barré qui domine la vallée de l’Omignon. Au sud, il est protégé par une levée de terre en forme de L de 400 m pour le côté le plus long, et 200 m pour le côté le plus court. Cette levée de terre était protégée elle-même par un fossé encore visible par endroits.
La superficie du site est estimée à une vingtaine d'hectares.
Vestiges
[modifier | modifier le code]Au cours d'une prospection aérienne, Roger Agache a repéré les traces d'un important sanctuaire.
Plusieurs armes datées de La Tène moyenne, dont une épée pliée, suggèrent une origine gauloise ancienne du site. Pour La Tène finale, les fouilles archéologiques ont livré plusieurs monnaies et fibules[3].
Alentours
[modifier | modifier le code]Les vestiges d'une ferme gauloise du IIIe siècle av. J.-C. sont situés au lieu-dit « Champ des Lavoirs », à Marteville, hameau de la commune limitrophe d'Attilly[3].
Accès
[modifier | modifier le code]L'oppidum de Vermand est propriété communale et libre d'accès. Un sentier a été aménagé sur la crête de la levée de terre.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Il était situé au croisement des voies romaines reliant Samarobriva (Amiens) à Durocortorum (Reims) d'une part, et Caesaromagus (Beauvais) à Bagacum Nerviorum (Bavay) de l'autre.
Références
[modifier | modifier le code]- Base Mémimée
- Jean Luc Collart et Michèle Gaillard, « Vermand /Augusta Viromanduorum (Aisne) », Capitales éphémères. Des Capitales de cités perdent leur statut dans l’Antiquité tardive, Actes du colloque Tours 6-8 mars 2003, , p. 493-496 (lire en ligne)
- « Varnand », sur oppida.org.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Collart et Michèle Gaillard, « Vermand /Augusta Viromanduorum (Aisne) », in Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, 2004, n°25, pp. 493-496, - Lire en ligne sur Persée
- Charles Gomart, « Le Camp romain de Vermand (Aisne) », in Archives historiques et littéraires du nord de la France et du midi de la Belgique, 3e série, tome 6, 1857, pp. 291-322
- Germaine Leman-Delerive, « Oppida ou forteresses gauloises entre la Somme et la frontière belge : propositions de classement et de chronologie », in Revue du Nord, 1980 n° 247, pp. 791-804, - Lire en ligne sur Persée
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Oppidum
- Oppidum de Pommiers
- Oppidum de Villeneuve-Saint-Germain
- Bibrax
- Liste des monuments historiques de l'Aisne (nord)