[go: up one dir, main page]

Aller au contenu

Onimusha: Warlords

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Onimusha
Warlords

Développeur
Capcom Production Studio 2
Neobards Entertainment (remaster 2019)
Éditeur
Réalisateur
Scénariste
Hirohisa Soda
Noboru Sugimura
Shin Yoshida
Compositeur
Mamoru Samuragochi
Takashi Niigaki
Rei Kondoh (Remaster)
Producteur

Date de sortie
Playstation 2
Xbox
Microsoft Windows
Playstation 4, Xbox One, Nintendo Switch, Microsoft Windows
Genre
Mode de jeu
Plate-forme

Langue

Évaluation
PEGI : 16+ ?
Site web

Onimusha

Onimusha: Warlords est un jeu vidéo de type hack 'n' slash développé par Capcom Production Studio 2 et édité par Capcom en 2001 sur PlayStation 2. Une adaptation a été réalisée en 2002 sur Xbox, intitulée Genma Onimusha, et une autre sous Windows en 2003, mais uniquement commercialisée en Asie. Une version remasterisée développé par le studio taïwanais Néobards Entertaiment[1] est prévue uniquement en dématérialisé pour le sur Nintendo Switch, Playstation 4, Xbox One et Steam.

Onimusha a marqué le renouveau du jeu de combat à progression et a été récompensé d'un succès critique et commercial. L'histoire du jeu, bien que fictive, a la particularité de se dérouler dans le contexte historique japonais de l'époque Sengoku, à la fin du XVIe siècle.

Trois nouveaux épisodes ont vu le jour ainsi que deux opus dérivés. La série s'est écoulée à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde[2].

Lors de la bataille entre les forces de Yoshitatsu du clan Saito et celles du clan Oda, le seigneur de guerre Nobunaga Oda se gausse de sa victoire imminente lorsqu'une flèche perdue lui transperce la gorge.

Quelques jours plus tard, Samanosuke, un samouraï solitaire, assiste impuissant à l'enlèvement de la princesse Yuki du clan Saito. Avec l'aide de Kaede, une kunoichi (une femme ninja), il entreprend de retrouver la princesse. Il apprend alors que le redoutable Nobunaga aurait été ressuscité contre le vœu d'allégeance aux démons...

Système de jeu

[modifier | modifier le code]

Onimusha: Warlords (« les Seigneurs de guerre ») se présente comme un beat'em all. Dans sa progression, Samanosuke est constamment ralenti par des vagues d'opposants, constitués ici de démons réincarnés. C'est en usant de l'art du maniement du sabre que le personnage passe les difficultés.

Le gameplay du jeu hérite du système de contrôle à la croix directionnelle de Resident Evil même si la maniabilité a été assouplie pour l'occasion. Le personnage est représenté via une vue à la troisième personne et se déplace dans des décors précalculés en 2D avec des angles de vues qui restent fixes[3]. Seul le personnage et les objets "interactifs" sont affichés en 3D.
Ces similarités avec la célèbre série de jeu d'horreur Resident Evil n'est pas anodine puisqu'à l'origine de son développement, qui a débuté sur PlayStation, Onimusha avait été imaginé comme un survival horror.

Parmi les principales caractéristiques du système de jeu, le joueur a la possibilité de cibler un opposant en particulier tout en se déplaçant librement autour. Ce dispositif permet de rester précis dans des combats intenses auxquels peuvent prendre part jusqu'à une petite dizaine d'ennemis à la fois.

Peu après le début du jeu, Samanosuke reçoit l'offrande d'un gantelet magique. Celui-ci fait office de réceptacle aux âmes qui s'échappent des cadavres des ennemis vaincus. Il s'agit là d'un prétexte à un système d'évolution dont le principe s'apparente à celui de jeux de rôle, comme Dark Chronicle. Les âmes emmagasinées permettent de perfectionner les armes, le gantelet ou le pouvoir des orbes. L'augmentation de la jauge de pouvoir magique et de la barre de vie sont possibles en trouvant les objets représentés par la moitié du symbole "Yin-Yang". La nature et la quantité des âmes relâchées par les démons varient en fonction des enchaînements réalisés. Ce système pousse évidemment à la surenchère de combos.

Chaque arme principale de Samanosuke - il y en a trois au total (le katana, le sabre, le naginata) - est associé à un pouvoir spécial qui correspond à un élémentaire : le tonnerre, le feu et le vent. Lorsque la jauge de pouvoir magique d'une arme est pleine, le joueur peut libérer l'attaque spéciale, un déchaînement des éléments aussi dévastateurs que précieux. Samanosuke dispose également d'armes secondaires (un arc et une arquebuse), surtout utiles pour éliminer les ennemis à distance.

Dans certains passages, le héros laisse sa place à Kaede : agile, la jeune femme se bat avec des couteaux et des kunais qu'on peut lancer et son arme principale est une dague mais qui peut être remplacée par la Dague des démons.

Entre deux confrontations, la progression est motivée par la recherche d'objets-clés permettant d'accéder à la zone suivante. Des énigmes et des casse-têtes à la faible complexité parsèment également l'aventure.

Genma onimusha

[modifier | modifier le code]

La version Xbox reste très fidèle à la mouture originale. Elle apporte quelques nouveautés (pouvoir d'âmes vertes, nouveaux items, etc) ainsi qu'une difficulté de jeu revu à la hausse.

Aperçu des notes reçues
Presse numérique
Média Note
Gameblog (FR) 8/10[4]
Gamekult (FR) 8/10[5]
JeuxActu (FR) 14/20[6]
Jeuxvideo.com (FR) 15/20[7]

Onimusha: Warlords a reçu un très bon accueil de la presse. Le site Metacritic[8] relève une note moyenne de 86/100 parmi les notes de 23 professionnels anglophones. Le site Gamekult a donné une note de 8/10 (7/10 pour la version Xbox) [9] : « son environnement sensationnel, ses graphismes fantastiques, son histoire prenante et sa réalisation sans faille lui permettent d'atteindre des sommets […]. Superbe, divertissant, parfois angoissant, le seul reproche est en fait que cela ne dure pas assez longtemps »

Onimusha: Warlords s'est écoulé à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde. C'est l'épisode le plus vendu de la série, le premier gros succès de Capcom sur PlayStation 2 et le premier jeu PlayStation 2 à avoir passé la barre du million d'exemplaires vendus. Pour Capcom, ce succès sera suivi quelques mois plus tard par celui de Devil May Cry (2001). Onimusha: Warlords a été particulièrement bien accueilli au Japon avec des ventes dépassant le million d'unités. Du 25 au , soit durant les trois premiers jours de disponibilité, le jeu se serait écoulé à 517 078 exemplaires[10]. Cet intérêt peut s'expliquer par l'ancrage historique du jeu[11].

Musique et controverse

[modifier | modifier le code]

La bande-son d'Onimusha: Warlords est réalisée par Mamoru Samuragochi. Mais en 2014, ce dernier se révèle être un imposteur puisqu'il a en effet utilisé les services d'un autre compositeur depuis 1996[12]. En conséquence, Capcom s'est vu obligé de changer les musiques et donc de compositeur pour la version remasterisée.

Les quatre épisodes principaux :

Deux épisodes annexes :

Adaptation cinématographique

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Neobards Entertainment s'occupe du remaster d'Onimusha
  2. Worldwide Million Selling Software (Shipments), VG Chartz, consulté le 8 mai 2007.
  3. A quelques trucages de mise en scène près, le jeu ne propose ni travelling ni panoramique.
  4. Filipe Da Silva Barbosa, « TEST d'Onimusha Warlords : Le mariage parfait du survival et du beat'em all », sur Gameblog, (consulté le )
  5. Jean-Charles Daguinot, « La beauté de l'horreur », sur GameKult, (consulté le )
  6. Benoît Barny, « Test Onimusha Warlords HD : la sauce (samouraï) prend-elle encore 18 ans après ? », sur jeuxvideo.com, (consulté le )
  7. Romendil, « Test : Onimusha : Warlords », sur jeuxvideo.com, (consulté le )
  8. (en) « Onimusha : Warlords », sur Metacritic (consulté le ).
  9. Onimusha: Warlords, le test, 3 juillet 2001, Gamekult
  10. Gamekult, consulté le 5 juin 2007.
  11. À titre de comparaison, les ventes des épisodes de la série Devil May Cry, assez similaires au niveau mondial, mais au scénario plus fantaisiste, n'ont jamais dépassé les 700 000 unités au Japon[réf. souhaitée].
  12. Le compositeur de Resident Evil et d'Onimusha était un imposteur

Liens externes

[modifier | modifier le code]