Jungle Fever
Réalisation | Spike Lee |
---|---|
Scénario | Spike Lee |
Musique | Terence Blanchard |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | 40 Acres & A Mule Filmworks |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame |
Durée | 132 minutes |
Sortie | 1991 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Jungle Fever est un film américain de Spike Lee, sorti en 1991.
Jungle Fever est présenté au festival de Cannes 1991 en compétition officielle. Le film reçoit de bonnes critiques, notamment pour la prestation de Samuel L. Jackson. C'est également un succès commercial.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Flipper Purify est architecte noir de Harlem. En plus d'avoir parfaitement réussi sa carrière, il vit heureux en ménage avec Drew. Il entame cependant une relation extra-conjugale avec Angela, sa secrétaire intérimaire, une blanche italo-américaine. Tout est alors remis en question. Drew le chasse du domicile et sa liaison provoque un scandale, entretenu par des préjugés raciaux. Son amour pour Angela n'y résiste pas et Flipper revient vers sa femme.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Titre original et français : Jungle Fever
- Réalisation et scénario : Spike Lee
- Musique : Terence Blanchard, chansons de Stevie Wonder
- Photographie : Ernest R. Dickerson
- Décors : Wynn Thomas
- Costumes : Ruth E. Carter
- Montage : Samuel D. Pollard
- Producteur : Spike Lee
- Société de production : 40 Acres & A Mule Filmworks
- Distribution : Universal Pictures (Etats-Unis), United International Pictures (France)
- Budget : 14 millions de dollars[1]
- Format : Couleur - 1.85:1 - 35 mm - son Dolby SR
- Pays de production : États-Unis
- Langue originale : anglais
- Genre : Drame
- Durée : 132 minutes
- Dates de sortie[2] :
- États-Unis :
- USA :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Wesley Snipes (VF : Lionel Henry) : Flipper Purify
- Annabella Sciorra (VF : Marie Vincent) : Angie Tucci
- Spike Lee (VF : Pascal Légitimus) : Cyrus
- Ossie Davis (VF : Robert Liensol) : le bon révérend docteur Purify
- Ruby Dee (VF : Claudie Chantal) : Lucinda Purify
- John Turturro (VF : Michel Mella) : Paulie Carbone
- Debi Mazar (VF : Nathalie Spitzer) : Denise
- Theresa Randle (VF : Virginie Ledieu) : Inez
- Anthony Quinn (VF : Henry Djanik) : Lou Carbone
- Halle Berry (VF : Maïk Darah) : Vivian
- Lonette McKee (VF : Annie Balestra) : Drew Purify
- Samuel L. Jackson (VF : Pascal Renwick) : « Gator » Purify
- Nicholas Turturro (VF : David Krüger) : Vinny
- Michael Badalucco (VF : Yves Barsacq) : Frankie Botz
- Michael Imperioli (VF : Stefan Godin) : James Tucci
- Tim Robbins (VF : Patrick Borg) : Jerry
- Brad Dourif (VF : Jean-Luc Kayser) : Leslie
- Frank Vincent (VF : Patrick Préjean) : Mike Tucci, le père d'Angie
- Miguel Sandoval : l'officier Ponte
Production
[modifier | modifier le code]Genèse et développement
[modifier | modifier le code]Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]Le rôle d'Angie Tucci est tout d'abord proposé à Marisa Tomei. Elle est cependant prise par le tournage de Mon cousin Vinny. Le rôle revient donc à Annabella Sciorra[3].
Jungle Fever marque les débuts au cinéma de Halle Berry et Queen Latifah[3].
Rick Aiello et Miguel Sandoval reprennent leurs rôles respectifs des policiers Long et Ponte, présents dans Do the Right Thing (1989)[3].
Denzel Washington était pressenti pour jouer le rôle de Flipper Purify.
Tournage
[modifier | modifier le code]Le tournage a lieu de août à décembre 1990. Il se déroule à New York, notamment à Brooklyn (Bensonhurst, South Central Brooklyn) et Harlem (Sylvia's Restaurant, Strivers' Row)[4].
Bande originale
[modifier | modifier le code]En plus des compositions de Terence Blanchard, Stevie Wonder enregistre des chansons inédites pour le film. La bande originale, Jungle Fever, sort sur le label Motown en mai 1991, avant même la sortie du film.
Accueil
[modifier | modifier le code]Jungle Fever reçoit globalement des critiques positives, particulièrement pour la performance de Samuel L. Jackson dans le rôle d'un addic au crack Gator, parfois considéré comme son meilleur rôle[5],[6],[7],[8]. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 81% d'opinions favorables pour 48 critiques et une note moyenne de 6,98⁄10[9]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 78⁄100 pour 24 critiques[10].
Le film connait également un succès commercial, en récoltant plus de 43 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget de 14 millions[1].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
---|---|---|---|
États-Unis Canada |
32 482 682 $[1] | [11] | 6[11] |
France | 265 796 entrées[12] | - | -
|
Total mondial | 43 882 682 $[1] | - | - |
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- ASCAP Awards 1992 : meilleure chanson d'un film pour "Gotta Have You" de Stevie Wonder[13]
- Festival de Cannes 1991 : prix du meilleur second rôle masculin pour Samuel L. Jackson, mention spéciale au Prix du jury œcuménique
- National Board of Review 1991 : Top 10 films
- New York Film Critics Circle Awards 1991 : meilleur acteur dans un second rôle pour Samuel L. Jackson
- Kansas City Film Critics Circle Awards 1992 : meilleur acteur dans un second rôle pour Samuel L. Jackson
Nominations
[modifier | modifier le code]- Festival de Cannes 1991 : en compétition pour la Palme d'or
- Chicago Film Critics Association Awards 1992 : meilleur réalisateur pour Spike Lee, meilleur acteur dans un second rôle pour Samuel L. Jackson, meilleure actrice dans un second rôle pour Halle Berry
- Grammy Awards 1992 : meilleure chanson écrite spécifiquement pour un film ou la télévision pour "Gotta Have You" de Stevie Wonder
Sortie vidéo
[modifier | modifier le code]Jungle Fever ressort en DVD et DVD/Blu-ray le 7 juillet 2020 édité par Elephant FIlms, avec en complément un livret signé Stephen Sarrazin (32 pages), une analyse par Régis Dubois et un making-of du film (8').
Commentaires
[modifier | modifier le code]Spike Lee dédie son film à la mémoire de Yusef Hawkins, un jeune Afro-Américain de 16 ans tué en août 1989 dans le quartier de Bensonhurst, à une époque de grandes tensions raciales à New York, notamment après l'affaire de la joggeuse de Central Park en avril 1989[14],[15].
Spike Lee déclare s'être inspiré de la mort de Marvin Gaye pour la relation entre le révérend docteur Purify et « Gator »[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu des articles intitulés en anglais « Jungle Fever » (voir la liste des auteurs) et « Jungle Fever (soundtrack) » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Jungle Fever », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
- « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
- « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
- « Spike Lee Cools Off but His 'Fever' Doesn't », The Los Angeles Times, (lire en ligne, consulté le )
- Samuel G. Freedman, « FILM; Love and Hate in Black and White », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
- Stephen Hunter, « Spike Lee's 'Jungle Fever' seethes with realities of interracial relationships », Baltimore Sun, (lire en ligne [archive du ], consulté le )
- (en) Roger Ebert, « Jungle Fever », sur Chicago Tribune, (consulté le )
- (en) « Jungle Fever (1991) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
- (en) « Jungle Fever Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
- (en) « Jungle Fever - weekly », sur Box Office Mojo (consulté le )
- « Jungle Fever », sur JP's Box-office (consulté le )
- (en) Awards - Internet Movie Database
- (en) « From Do the Right Thing to His Latest, 25 Years of Great Spike Lee Title Sequences », sur Slate, (consulté le )
- (en) « 5 Things To Know About 'Storm Over Brooklyn,' a New Doc About Yusuf Hawkins », sur Essence
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :