Julius Firmicus Maternus
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Iulius Firmicus Maternus |
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IVe siècle ou IVe siècle |
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Julius Firmicus Maternus est un écrivain latin du IVe siècle apr. J.-C. né et ayant vécu à Syracuse (Sicile).
Biographie
[modifier | modifier le code]Il a compilé vers 330 apr. J.-C. un ouvrage en huit livres sur l'astrologie : la Mathesis (ou les Matheseos libri octo). Imprimé en 1501 par Alde Manuce, cet ouvrage a été réédité récemment en trois volumes par les Belles Lettres (voir bibliographie). Wilhelm Knappich a écrit[1] que la Mathesis est « le seul traité latin d'astrologie qui ait été entièrement conservé ».
Bien qu'étant assez confus - on peut même dire que les contradictions y pullulent - en raison de la multiplication des sources compilées (notamment Marcus Manilius, Claude Ptolémée, Dorothée de Sidon, d'anciens traités gréco-égyptiens faisant référence à Hermès Trismégiste ainsi que des sources chaldéennes), la Mathesis servit longtemps de base aux astrologues occidentaux[2].
Firmicus Maternus présente dans le livre III de la Mathesis le Thema Mundi[3] et donne dans le livre VIII une signification à chaque monomère (indiquant un sens pour chaque degré de l'écliptique)[4].
Converti au christianisme, Julius Firmicus Maternus a rédigé vers 348 apr. J.-C. un Traité de la fausseté des religions profanes (De errore profanarum religionum), publié d'ordinaire avec Minucius Felix, et imprimé séparément par F. Munster, Copenhague, 1827. Ce dernier ouvrage a également été réédité par Les Belles Lettres sous le titre L'erreur des religions païennes (voir Bibliographie).
En 1935, l'union astronomique internationale a donné le nom de Firmicus à un cratère lunaire.
Liens externes
[modifier | modifier le code]- De l'erreur des religions profanes traduction française sur le site de Remacle.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Œuvres
[modifier | modifier le code]- L'erreur des religions païennes (vers 348), trad. Robert Turcan, Paris, Les Belles Lettres, 1982 (Collection des Universités de France), 447 p., (ISBN 2251013172)
- Mathesis (vers 330), trad. P. Monat, Paris Les Belles Lettres, 1992-1997 (Collection des Universités de France) :
- T. 1 : Livres I et II, (ISBN 2-251013-63-6)
- T. 2 : Livres III, IV, V, (ISBN 2-251013-76-8)
- T. 3 : Livres VI, VII, VIII., (ISBN 2-251014-02-0).
Études
[modifier | modifier le code]- Béatrice Caseau, « Firmicus Maternus : Un astrologue converti au christianisme ou la rhétorique du rejet sans appel », in La religion que j'ai quittée, éd. D. Tollet, Paris, Presses de la Sorbonne, 2007, 39-63.
- Pierluigi Lanfranchi, « La religion qui souille : les catégories du pur et de l’impur dans la polémique religieuse pendant l’Antiquité tardive », Revue de l'histoire des religions, vol. 4, , p. 717-736 (lire en ligne)
Notes
[modifier | modifier le code]- dans son Histoire de l'astrologie, Éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, (ISBN 978-28-65940-22-6), p. 108.
- Source : Marie Delclos, Astrologie, racines secrètes et sacrées, éd. Dervy, 1994 (Collection La Roue Céleste), (ISBN 2-850766-29-1)
- James Herschel Holden, A History of Horoscopic Astrology, 1996, (ISBN 978-86-69046-38-6), page 71.
- Source : Wilhelm Knappich, op. cit., page 73.
Sources
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