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Jules de La Morandière

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Jules de La Morandière
Fonctions
Architecte diocésain
Diocèse de Blois
-
Arsène Lafargue (d)
Architecte départemental (d)
Loir-et-Cher
-
Architecte municipal (d)
Ville de Blois (d)
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activité
Père
Fernand Potier de La Morandière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Archives conservées par

Jules Édouard Potier Delamorandière, puis Potier de La Morandière en 1865[3], connu sous le nom de Jules de La Morandière, né le à Blois et mort le aux Vistres à Chambon-sur-Cisse, est un architecte français.

D'abord avocat[4], La Morandière entre à l'école des Beaux-Arts en 1843 et devient l'élève de Félix Duban[4]. À partir du , il est nommé architecte de la ville de Blois.

De 1846 à 1870, Félix Duban est son inspecteur sur le chantier de restauration du château de Blois[4],[5]. Il est attaché à la commission des monuments historiques.

En 1848, une polémique l'oppose à Didron : il avait fait paraître une brochure intitulée : L'archéologie a fait son temps. Le rédacteur des Annales archéologiques[6] écrit alors : « Pour ne pas être désagréable à M. de La Morandière, je voudrais chanter comme lui la mort de l'archéologie chrétienne : par malheur… en cette année 1863, elle est plus active qu'à ses débuts et plus vivante encore qu'en 1840 ».

En 1851, Prosper Mérimée critique les travaux de la restauration du château de Chaumont-sur-Loire qui ne sont pas respectueux du bâtiment, dont le grand escalier, la galerie de l'aile Sud et l'extrémité de l'aile Ouest[7].

Le , La Morandière est nommé architecte des édifices diocésains de Blois, il occupe cette fonction jusqu'en [8]. Durant cette période, il élabore les plans pour la chapelle du grand séminaire.

En 1856, il reçoit la médaille de première classe pour dévouement dans les inondations de 1856. Il est secrétaire du comité local pour l'exposition universelle de 1855 à Paris, membre de la Société des sciences et lettres de Blois et membre de la Société archéologique de l'Orléanais[4].

De 1870 à 1878, il est architecte du département de Loir-et-Cher, au château de Blois, où il prend la direction des travaux[4].

À l'exception de sa correspondance, les archives de La Morandière ont disparu lors de l'invasion allemande de 1870.

Il est inhumé au cimetière de Blois-ville à Blois[9].

Distinctions

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Réalisations et rénovations

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(Sauf mentions opposées, les travaux sont effectués dans la ville de Blois).

Sans que la liste soit exhaustive, Jules de La Morandière a effectué les réalisations ou rénovations des bâtiments suivants :

  • 1845 :
    • À l'église Saint-Nicolas, réalisation de bâtiments autour d'une cour ouverte sur la Loire et reliés au grand corps de logis avec Pierre-Alexandre Pinault[T 3] ;
    • Au château de Blois, commencement du chantier de la restauration avec Félix Duban[5].
  • 1847 : À l'église Saint-Vincent-de-Paul, importante rénovation sur l'ensemble de l'édifice[T 4] ;
  • 1849 : La halle aux grains de Blois (à la suite du concours de 1846).

Publications

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Sources et références

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Sources
  • Jean-Michel Leniaud, « La Morandière Jules, Édouard Pottier de », Répertoire des architectes diocésains du XIXe siècle, éd. École nationale des chartes, Paris, 2003, (Éditions en ligne de l'École des chartes, no 4).
  • Jean-Michel Leniaud, Les Cathédrales au XIXe siècle, Economica, Paris, 1993.
  • Bruno Guignard, Blois de A à Z, éditions Alan Sutton, 2007.
Références
  1. « Cultes. Personnel du service des édifices diocésains et du service du contrôle des édifices diocésains (1840-1927) », Archives nationales (consulté le )
  2. « Fonds de l’architecte Jules de La Morandière », Archives départementales de Loir-et-Cher (consulté le )
  3. « Dictionnaire biographique des préfets : Rectification du patronyme Delamorandière en de la Morandière par jugement du du tribunal civil de Blois », sur Archives nationales (consulté le ).
  4. a b c d e f et g « Base biographique : Jules Potier de La Morandière », sur ministère français de la Culture, (consulté le ).
  5. a et b Château de Blois sur Structurae, consulté le 29 juillet 2022.
  6. Annales archéologiques, tome XXIII, 1863, p. 171.
  7. a et b Château de Chaumont-sur-Loire sur Structurae, consulté le 29 juillet 2022.
  8. « Cultes. Personnel du service et contrôle des édifices diocésains (1840-1927) », sur Archives nationales (consulté le ).
  9. Alain Vildart, « Voyage entre les tombes au cimetière de Blois », sur La Nouvelle République, (consulté le ).
  10. Marie-Laure Crosnier Leconte, « Jules Potier de la Morandière », sur Institut national d'histoire de l'art (consulté le ).
  11. « Jules Édouard Potier de la Morandière », base Léonore, ministère français de la Culture (consulté le ).
  12. Alice Thomine-Berrada, « compte-rendu », Bulletin Monumental, Paris, s.n., t. 169, no 2,‎ , p. 181-182 (ISSN 2275-5039, lire en ligne, consulté le ).
Références des réalisations et rénovations
  1. « Découverte du château de Saint-Bonnet », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  2. « Le viaduc de Beaugency », notice no IA45000148, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  3. Église Saint-Nicolas-Saint-Lomer de Blois sur Structurae, consulté le 29 juillet 2022.
  4. Église Saint-Vincent-de-Paul de Blois sur Structurae, consulté le 29 juillet 2022.
  5. « Château de Troussay », notice no PA41000021, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Yvon Houzier, « L’église Saint-Denis : un patrimoine à découvrir », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  7. « Viaduc ferroviaire de Besnault », sur Structurae, (consulté le ).
  8. Jean-Louis Boissonneau, « Elle a failli ruiner les Monthéobaldiens ! », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  9. Dr Frédéric Lesueur et Jean Martin-Demézil (dir.), Les églises du Loir-et-Cher, Paris, Éditions A. et J. Picard, , 516 p., 21,5 × 27,5 cm (OCLC 436976950, SUDOC 011186321, présentation en ligne).
  10. Michel Duchein, « Compte rendu : Les églises de Loir-et-Cher », La Gazette des archives, Paris, Association des archivistes français, no 68,‎ , p. 74 (ISSN 0016-5522, lire en ligne, consulté le ).
  11. Philippe Deshayes, « Candé-sur-Beuvron : Église Saint-Bienheuré », sur Cercle de Recherches Généalogiques du Perche-Gouët, (consulté le ).
  12. « Unités protégées de Loir-et-Cher : Liste sommaire des UP immeuble » [PDF], sur DRAC Centre, (consulté le ), p. 2 / 23.
  13. « Église paroissiale Sainte-Anne », notice no IA00012274, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  14. « Sainte Radegonde traverse les siècles », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  15. « Découverte de la cathédrale Saint-Louis », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).
  16. Cathédrale Saint-Louis de Blois sur Structurae, consulté le 29 juillet 2022.
  17. « Restes des bâtiments de l'ancien Hôtel-Dieu », notice no PA00098354, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  18. « Journées européennes du patrimoine : Église Saint-Amand à Saint-Amand-Longpré » [PDF], sur Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, (consulté le ), p. 4 / 10.
  19. Anne Richoux, « Revoir le haras de Blois… encore une fois », sur La Nouvelle République du Centre-Ouest, (consulté le ).

Bibliographie

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  • Victor Lacaine et Laurent Charles, Biographies et nécrologies des hommes marquants du XIXe siècle, Paris, 1872, tome X, p. 106.
  • CharlesBauchal, Dictionnaire des architectes français, Paris, 1887, p. 636.
  • EdmondDelaire, David de Pénanrun Louis-Thérèse, Les architectes élèves de l'école des Beaux-Arts, Paris, 1907, p. 211.
  • Congrès archéologique de France, Paris, 1934, p. 274.
  • Ludovic Vieira, « Deux architectes célèbres au château de Valmer à Chançay, de 1847 à 1856 : F. Duban et J. de La Morandière », Bulletin de la Société archéologique de Touraine, Tours, SAT, t. XLIII-X,‎ , p. 153-167 (ISSN 1149-4670).

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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