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Jeffrey Epstein

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Jeffrey Epstein
Photo d'identité judiciaire de Jeffrey Epstein en 2013.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jeffrey Edward EpsteinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Domiciles
Île Little Saint James, Palm Beach, Herbert N. Straus House (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Père
Seymour G. Epstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Pauline Epstein (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Mark Epstein (d) (frère cadet)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Bear Stearns
Jeffrey Epstein VI Foundation (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Propriétaire de
Jeffrey Epstein's "little black book" (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Personne liée
Ghislaine Maxwell (maquerelle et maîtresse)Voir et modifier les données sur Wikidata
Condamné pour
Solicitation (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu de détention
signature de Jeffrey Epstein
Signature

Jeffrey Epstein [ˈd͡ʒɛfɹi ˈɛpstiːn][1], né le à New York et mort le dans la même ville, est un homme d’affaires et criminel sexuel américain.

Après une brève carrière d'enseignant de mathématiques et physique dans une école privée, il fait carrière dans la finance au sein de la banque Bear Stearns puis à son compte, faisant rapidement fortune. Il devient ensuite l'ami et le protégé du magnat du textile Les Wexner, qui lui aurait confié la gestion de sa fortune et dont il reste proche des années 1980 à 2007.

Il travaille ensuite pour Steven Hoffenberg et son agence de recouvrement de créances Towers Financial Corporation, qui, ayant monté un système de Ponzi, mènent à la plus grande fraude financière de l'histoire américaine jusqu'à celle de Bernard Madoff. Steven Hoffenberg et plusieurs employés sont arrêtés et emprisonnés, mais Jeffrey Epstein n'est pas inquiété par la justice.

Au cours de sa carrière, Jeffrey Epstein devient une personnalité mondaine, développant un cercle de relations au sein de l'élite de la société américaine et internationale, dont les présidents américains Bill Clinton, Donald Trump, le Premier ministre israélien Ehud Barak, le prince Andrew d'York de la famille royale britannique, et de nombreuses personnes fortunées, célébrités du spectacle et du monde académique.

En 2008 et 2009, accusé d'avoir payé plusieurs filles mineures pour obtenir des rapports sexuels, il plaide coupable et est condamné à une peine de dix-huit mois de prison (il n'en effectuera que treize) pour avoir sollicité une prostituée mineure, se voyant également inscrit sur la liste américaine des délinquants sexuels.

À partir des années 2000, des dizaines de jeunes femmes témoignent devant la police du fait qu'elles auraient été abusées sexuellement, violées et prostituées, souvent alors qu'elles étaient mineures, par Jeffrey Epstein et d'autres personnes de son entourage dont Ghislaine Maxwell.

En 2019, incarcéré dans l’attente d’un procès pour trafic de mineurs, et alors qu’il risque la perpétuité, Jeffrey Epstein est retrouvé pendu dans sa cellule. À la suite de multiples dysfonctionnements dans l'organisation de sa détention au moment de sa mort, deux enquêtes sont ouvertes dans le cadre de ce qui est décrit comme un « suicide apparent ».

Jeunesse et carrière

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Enfance et éducation

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Jeffrey Edward Epstein est né dans une famille juive de classe moyenne à Brooklyn (New York). Son père travaillait comme jardinier au New York City Department of Parks and Recreation[2].

Epstein a étudié au Lafayette High School de New York, puis à la Cooper Union (de 1969 à 1971), puis au Courant Institute of Mathematical Sciences à l'université de New York. Il en est sorti sans diplôme [3].

Carrière professionnelle

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Epstein a enseigné l'analyse mathématique et la physique à la Dalton School de Manhattan (de 1973 à 1975[4]) où il a eu parmi ses élèves le fils du président de Bear Stearns, Alan C. Greenberg[2].

En 1976, Epstein entame une carrière de trader chez Bear Stearns[4], au sein de la division consacrée aux « produits spéciaux » et aux conseils de stratégie fiscale pour les clients les plus riches de la compagnie[4].

Jeffrey Epstein en 1980.

En 1980, Epstein devient l'un des associés de Bear Stearns[4]. En 1982, il fonde sa propre entreprise de gestion financière (J. Epstein & Co). Il se voit confier la gestion d'actifs de clients pour l'équivalent de plus d'un milliard de dollars en valeur nette. En 1987, Leslie Wexner, fondateur et président de The Limited (chaîne de magasins basée en Ohio commercialisant des vêtements pour femmes), se rapproche de lui[4]. Wexner achète Abercrombie & Fitch l'année suivante, et, en 1992, convertit une école privée en une immense résidence, ensuite acquise par Epstein, dans l'Upper East Side, l'un des quartiers les plus riches de Manhattan. En 1996, Epstein rebaptise son entreprise The Financial Trust Company (Société de fiducie financière) et il la « délocalise » sur l'île de Saint-Thomas (un paradis fiscal), dans les Îles Vierges américaines[4].

En 2003, Epstein fait une offre publique d'achat du New York Magazine, face à d'autres soumissionnaires tels que l’entrepreneur du marketing et de la publicité Donny Deutsch, l'investisseur Nelson Peltz (magnat des médias et éditeur du New York Daily News), Mortimer Zuckerman, et le producteur de cinéma Harvey Weinstein. Ils ont finalement perdu l'affaire, en raison d'une surenchère faite par Bruce Wasserstein, investisseur bien implanté à Wall Street qui a versé 55 millions de dollars[5]. En 2004, Epstein et Zuckerman s'engagent à investir jusqu'à 25 millions de dollars pour financer (à parts égales) le magazine Radar, fondé par une célébrité de la pop culture américaine Maer Roshan (qui y a conservé quelques parts)[6].

La plupart des clients de son entreprise sont anonymes, mais des commentateurs ont avancé que le mode de vie luxueux d'Epstein a notamment été financé par Wexner[4].

En , Epstein a transporté Bill Clinton, Kevin Spacey et Chris Tucker en Afrique dans son jet privé (un Boeing 727) pour promouvoir l'ancien président dans ses efforts de lutte contre le SIDA[4],[7].

Il est également un ami de longue date du prince Andrew, duc d'York ; ils ont séjourné l'un chez l'autre et ont passé des vacances ensemble en Thaïlande. En , le prince était invité par Epstein pour quelques jours dans sa résidence de New York peu après qu'Epstein avait été poursuivi pour sollicitation de prostitution d'une mineure. Son hôtel particulier a notamment accueilli Katie Couric, George Stephanopoulos, Charlie Rose et Woody Allen[réf. nécessaire]. Les 4 600 m2 de ses appartements sont situés juste à côté de la Cinquième Avenue et surplombent la Frick Collection. Il a la plus grande résidence privée du quartier de Manhattan (qui était autrefois l'école Birch Wathen School (en)).

Epstein a d'autres propriétés immobilières, dont, notamment, une grande villa à Palm Beach, en Floride, un appartement à Paris (22, avenue Foch[7]), un ranch de 4 000 hectares, incluant un manoir, à Stanley (en) (Nouveau-Mexique)[8],[9] et une maison avec des chambres d'hôtes sur son île privée près de Saint-Thomas, appelée Little Saint James (« Petit Saint James »).

Il entretient des relations avec de nombreuses personnalités riches et célèbres, dont Bill Clinton (il a donné des millions de dollars à sa fondation humanitaire et financé la campagne sénatoriale de sa femme Hillary[7]), le prince Andrew[10] ou l’ex-Premier ministre israélien Ehud Barak[11]. Les dossiers de vol de Bill Clinton publiés en 2015 suggèrent que celui-ci a effectué au moins une douzaine de vols distincts à bord de l'avion de Jeffrey Epstein[12].

En 2002, Donald Trump déclare à un journaliste : « Je connais Jeff depuis quinze ans. C’est un mec génial. On s’amuse beaucoup avec lui. On dit qu’il aime les belles femmes autant que moi, et beaucoup entrent plutôt dans la catégorie " jeunes ". Il n’y a pas de doute, il aime sa vie sociale »[11]. Lorsqu'éclate l'affaire Epstein en 2019, Donald Trump, devenu président des États-Unis, prend ses distances avec celui-ci, indiquant qu'il « le connaissait comme tout le monde à Palm Beach le connaissait » et qu'il ne l'apprécie pas. Jeffrey Epstein considère d'ailleurs que Trump — qui aurait refusé plusieurs invitations sur son île privée hédoniste — est à l'origine de ses ennuis avec la police du comté de Palm Beach[13]. Les médias soulignent qu'il a en revanche été un très proche de Bill Clinton, qui est accusé par Trump d'être impliqué dans la mort de l'homme d'affaires afin d'éviter des révélations compromettantes à son endroit[14],[15].

Son penchant pour les jeunes filles est connu dès le début des années 2000. La presse à sensation surnomme alors son jet-privé le « Lolita Express »[16].

En 2017, son nom apparaît dans les révélations des Paradise Papers[17].

En 2024, un journaliste américain affirme détenir une centaine d’heures d’enregistrements du financier, pendant lesquels celui-ci reviendrait notamment sur sa relation avec l’homme d’affaires et homme d’État Donald Trump[18].

Fondation pour la recherche scientifique

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En 2000, il a créé une fondation qu'il baptise Jeffrey Epstein VI Foundation ; un fonds de recherche destiné à financer des activités dans certains domaines des sciences et de l'éducation. Avant 2003, cette fondation a financé la recherche de Martin Nowak (en) à l'Institute for Advanced Study à Princeton (NJ)[4],[19]. En , Epstein a établi un Programme d'étude de la dynamique évolutive à l'échelle de la biologie moléculaire à l'Université de Harvard en offrant 30 millions de dollars à l'université[20]. Sous la direction de Martin Nowak, avec comme mission l'utilisation des mathématiques en se concentrant sur des maladies comme le cancer, le Virus de l'immunodéficience humaine et d'autres virus.

La fondation Jeffrey Epstein VI a également financé la recherche en génétique menant à des progrès dans des domaines tels que la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques, le cancer de l'ovaire, le cancer du sein, la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn.[réf. à confirmer] Epstein a donné des fonds à la Société américaine du cancer, pour des projets technologiques sur la CCT, un test sanguin visant à détecter des mutations génétiques et la recherche de médicaments inhibiteurs du cancer[21].

Epstein s'est approché dans le passé de beaucoup de personnalités scientifiques, comme Gerald Edelman, Murray Gell-Mann, Stephen Hawking, Kip Thorne, Lawrence Krauss, Lee Smolin et Gregory Benford[4],[22],[23]. En 2006, l'Epstein Fondation a parrainé une conférence sur Saint-Thomas, dans les Îles Vierges américaines, avec Hawking, Krauss, et les prix Nobel de physique, Gerard 't Hooft, David Gross et Frank Wilczek, couvrant des sujets tels que la théorie unifiée de la gravité, les neurosciences, l'origine du langage et des menaces globales pesant sur la planète Terre[23].

Par la suite, sa fondation soutient la recherche sur l'intelligence artificielle, soutenant Marvin Minsky au Massachusetts Institute of Technology/MIT (jusqu'à sa mort) et Ben Goertzel à Hong Kong[24],[25].

L'étendue du soutien apporté à d'autres par Epstein dans le cadre de ses actions philanthropiques est inconnue, car sa fondation ne communique pas les informations qui sont habituellement publiées par les organismes de bienfaisance. Ceci a soulevé des préoccupations qui ont conduit le procureur général de New York à tenter d'obtenir plus d'informations[26]. En avril 2020, une compilation exhaustive des donations scientifiques documentées provenant de Epstein a été publiée sous forme de ranking universitaire satirique, le JER (Jeffrey Epstein Ranking of University Funding)[27].

Implication dans des crimes sexuels

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Dans la culture populaire

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  • La phrase « Epstein didn't kill himself (Epstein ne s'est pas suicidé) » est devenue un mème populaire[28],[29].
  • HBO est en création d'une série limitée sur la vie et la mort d’Epstein qui sera réalisée et produite par Adam McKay[30],[31].
  • Sony Pictures Television développe également des miniséries basées sur la vie d’Epstein[32].
  • Dans la finale de la quatrième saison de la série CBS The Good Fight, l’intrigue tourne autour de la mort d’Epstein[33],[34].
  • La série documentaire Netflix, Jeffrey Epstein : Filthy Rich, a été créée en mai 2020[35], réalisée par Lisa Bryant.
  • Le documentaire de Lifetime, Surviving Jeffrey Epstein, a été présenté en première mondiale en août 2020[36].
  • Le 1ᵉʳ juillet 2020, une statue d’Epstein est apparue à Albuquerque, au Nouveau-Mexique[37],[38].

Bibliographie

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  • Dylan Howard, Melissa Cronin, James Robertson, L'Affaire Epstein : Espionnage, prostitution, esclavage, mensonges, chantages (Epstein: Dead Men Tell No Tales, 2019), illustrations Patrice Servage, Paris, Éditions Le Jardin des Livres, 279 p., 2020 (ISBN 978-2369990031)
  • Jean-Gabriel Fredet, L'île de tous les vices : Sexe, pouvoir et impunité, révélations sur l'affaire Epstein, Paris, Albin Michel, 256 p., 2021 (ISBN 978-2226455154)
  • Xavier Raufer, Jeffrey Epstein - L'âme damnée de la IIIe culture, Paris, Éditions du Cerf, 277 p., 2023 (ISBN 978-2204150606)

Notes et références

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  1. Prononciation en anglais américain retranscrite selon la norme API.
  2. a et b (en) « The Talented Mr. Epstein », sur Vanity Fair News, Condé Nast (consulté le ).
  3. documentaire Jeffrey Epstein : Filthy Rich, mai 2020
  4. a b c d e f g h i et j (en) Landon Thomas Jr., « Jeffrey Epstein: International Money Man of Mystery », New York,‎ (lire en ligne).
  5. (en) David Carr, « MEDIA; Post-Mortems for a Media Deal Undone », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  6. (en) David Carr, « Radar Magazine Lines Up Financing », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  7. a b et c Olivier O'Mahony, « Jeffrey Epstein, l'homme qui jonglait avec les milliards et les jeunes filles », Paris Match,‎ semaine du 25 au 31 juillet 2019, p. 62-65 (lire en ligne).
  8. (en) Trip Jennings, « Gov. to Give Away $50,000 Campaign Gift », Albuquerque Journal (en),‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) « The Fantasist », New York,‎ (lire en ligne).
  10. « Jeffrey Epstein, milliardaire ami des puissants, arrêté pour trafic sexuel », sur parismatch.com, .
  11. a et b Francis Pryer, « Ce que révèle l’affaire Epstein », sur Le Monde diplomatique, .
  12. (en) Michael Gold, Bill Clinton and Jeffrey Epstein: How Are They Connected?, nytimes.com, 9 juillet 2019
  13. (en) « Jeffrey Epstein Was a ‘Terrific Guy,’ Donald Trump Once Said. Now He’s ‘Not a Fan.’ », sur nytimes.com, (consulté le ).
  14. (en) « Trump retweets conspiracy theory about Bill Clinton after Jeffrey Epstein’s death by suicide », sur cnbc.com, (consulté le ).
  15. (en) « After Epstein's suicide, Trump boosts conspiracy theories flourishing online », sur nbcnews.com, (consulté le ).
  16. « Plongée dans les entrailles du 'lolita express', le jet-privé à l'abandon du tristement célèbre Jeffrey Epstein », sur RTL Info, (consulté le )
  17. (en-US) « Jeffrey Epstein’s offshore fortune traced to Paradise Papers - ICIJ » (consulté le ).
  18. « Jeffrey Epstein se serait confié sur sa relation avec Donald Trump pendant une ‟centaine d’heures” d’enregistrements », Le Parisien, 2 novembre 2024.
  19. (en) « Harvard to Keep Epstein Gift », The Harvard Crimson, Université Harvard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. (en) « People in the News: Jeffrey E. Epstein », sur The Harvard Crimson, june 5th, 2003.
  21. (en) « A Vascular Cause For Alzheimers is Found », Reuters,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. (en) « Vanity Fair Reminds Us When Jeffrey Epstein Wasn't a Creep - Ray Gustini », sur The Atlantic Wire, (consulté le ).
  23. a et b http://stthomassource.com/content/news/local-news/2006/03/17/physicists-debate-gravity-st-thomas-symposium « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  24. (en) « Science Funder Jeffrey Epstein Launches Radical Emotional Software », sur forbes.com, .
  25. (en) « Maverick Hedge Funder Jeffrey Epstein Funds the First Humanoids in Berlin », sur huffingtonpost.com.
  26. (en) « Exclusive: New York attorney general seeks information on financier Epstein's philanthropy », Reuters.
  27. Florencio Cabello, « Pecuni(versitas) non olet: The Jeffrey Epstein Ranking of university funding », Transversal Blog,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  28. (en) Emma Grey Ellis, « "Epstein didn't kill himself" and the meme-ing of conspiracy », sur wired.com, (consulté le ).
  29. Éditions Larousse, « Définitions : mème - Dictionnaire de français Larousse », sur larousse.fr (consulté le ).
  30. (en-US) Joe Otterson et Joe Otterson, « Adam McKay Sets Jeffrey Epstein Limited Series at HBO Under New First-Look Deal », sur Variety, (consulté le ).
  31. (en-US) Nick Vadala, « HBO orders Jeffrey Epstein series based on book by former Daily News reporter », sur inquirer.com (consulté le ).
  32. (en-US) Peter White et Peter White, « Sony Pictures Television To Shop Jeffrey Epstein Story As Limited Series After Optioning Conchita Sarnoff Book ‘TrafficKing’ », sur Deadline, (consulté le ).
  33. (en) Sam Adams, « The Good Fight’s Jeffrey Epstein Episode Was Bananas Even by Good Fight Standards », sur Slate Magazine, (consulté le ).
  34. (en-US) « The Good Fight turns into a parody of itself with its tangled Jeffrey Epstein episode », sur TV Club (consulté le ).
  35. (en-US) Daniel Kreps et Daniel Kreps, « See First Trailer for Netflix's 'Jeffrey Epstein: Filthy Rich' Docuseries », sur Rolling Stone, (consulté le ).
  36. (en-US) Janet W. Lee et Janet W. Lee, « Lifetime Releases ‘Surviving Jeffrey Epstein’ Trailer (Watch) », sur Variety, (consulté le ).
  37. (en) Nancy Laflin, « Mystery Jeffrey Epstein statue found in Downtown Albuquerque », sur KOAT, (consulté le ).
  38. (en) « Statue of Jeffrey Epstein mysteriously appears in Albuquerque »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur KOB 4, (consulté le ).

Liens externes

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