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Jean Perrot (homme politique)

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Jean Perrot
Illustration.
Fonctions
Député français

(9 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 8 mai 1932
Réélection 3 mai 1936
Circonscription Finistère
Législature XVe et XVIe (Troisième République)
Groupe politique RRRS
Prédécesseur Maurice Bouilloux-Lafont
Successeur Circonscription supprimée
Conseiller général du Finistère

(12 ans)
Circonscription Canton de Pont-Croix
Prédécesseur Maurice Fenoux
Successeur Tristan Tristiani
Maire d'Esquibien

(46 ans)
Prédécesseur Henri Griffon
Successeur Yves Perrot
Biographie
Nom de naissance Jean Yves Perrot
Date de naissance
Lieu de naissance Esquibien (Finistère)
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Esquibien (Finistère)
Résidence Finistère

Jean Perrot est un homme politique français né le à Esquibien (Finistère) où il est décédé le [1].

Fils et petit-fils d'agriculteur, Jean Perrot est agriculteur lui-même. Il combat pendant la Première Guerre mondiale, et reçoit la Croix de guerre avec six citations. Il est élu maire de sa ville natale en 1925, puis conseiller d'arrondissement, deux ans plus tard.

En 1932, face à Jean Jadé, député sortant, avocat, il est élu au deuxième tour député (radical-socialiste) du Finistère.

Il fait alors partie des quinze députés élus en Bretagne signataires d'un « programme du Front Breton », qui vise alors à créer un groupe parlementaire breton à l'Assemblée nationale, et à défendre des lois en faveur de la régionalisation des institutions ou en faveur de l'enseignement de la langue bretonne[2]. Pendant la campagne électorale, il s'affirme aussi partisan de la politique extérieure menée par Aristide Briand. Il se prononce en faveur de l'octroi d'une force militaire et pouvoir de sanctions économiques à la Société des Nations. Il propose également que la question des réparations dues par l'Allemagne soit liée à celle des dettes contractées par la France auprès des États-Unis.

Le député Perrot appartient à la commission de la Marine marchande, de la Marine militaire, puis, à partir de 1933, de l'Agriculture. Il dépose plusieurs propositions en faveur des agriculteurs et de la pêche, notamment une proposition de loi visant à étendre aux marins-pêcheurs la loi de 1930 sur les assurances sociales, et une autre, visant à réduire la taxation de l'essence pour les engins agricoles. Il est rapporteur de plusieurs projets de loi, en particulier le projet ratifiant la convention internationale sur la chasse à la baleine, en 1933. Plus généralement, Jean Perrot déploie une intense activité à la Chambre en faveur de l'agriculture et de la pêche.

Plaque en l'honneur de Jean Perrot sur un mur de la mairie d'Esquibien.

Il est élu conseiller général en 1934 et réélu député en 1936, cette fois dès le premier tour. Il poursuit son action parlementaire, réclamant, entre autres, l'extension des allocations familiales aux petits exploitants et ouvriers agricoles, puis le relèvement des pensions pour les marins de commerce.

Le , Jean Perrot vote contre les pleins pouvoirs à Philippe Pétain (voir Vote des pleins pouvoirs à Philippe Pétain le 10 juillet 1940).

Décorations

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Bibliographie

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  • « Jean Perrot (homme politique) », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
  • Pierre Miquel, Les quatre-vingts, éditions Fayard, 1995, (ISBN 2-213-59416-3)
  • Jean Odin, Les Quatre-vingts, FeniXX réédition numérique, , 232 p. (ISBN 978-2-40207-154-3)

Références

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Liens externes

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