James Maclaren
James Maclaren | |
Fonctions | |
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Maire de Buckingham | |
– (3 ans) |
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Prédécesseur | H. H. Sauvé |
Successeur | H. H. Sauvé |
– (1 an) |
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Prédécesseur | H. H. Sauvé |
Successeur | George L. Parker |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Glasgow (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande) |
Date de décès | (à 73 ans) |
Lieu de décès | Buckingham (Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Père | David Maclaren |
Mère | Elizabeth Barnet |
Conjoint | Ann Sully |
Enfants | 13 |
Profession | Homme d'affaires Entrepreneur |
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James Maclaren, né le à Glasgow et mort le à Buckingham, est un homme d'affaires et homme politique canadien. Il se consacre principalement à la première transformation du bois et devient, à la fin de sa vie, l'un des hommes les plus riches du Canada. Il occupe également la fonction de maire de Buckingham à deux reprises, soit de à et de à .
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de David Maclaren[3] et d’Elizabeth Barnet, James naît le à Glasgow, en Écosse. Quatre ans plus tard, la famille arrive dans le Haut-Canada. Dans les années 1840, elle s'établit à Wakefield, dans le Bas-Canada. Le , James épouse Ann Sully, dont il aura 13 enfants[4].
À la fin des années 1840, il fonde à Wakefield avec son frère David la James Maclaren and Company, une entreprise diversifiée (magasin général, moulin à farine[5], moulin à scie, filature de laine cardée[2], briqueterie)[4] qui va s'orienter de plus en plus vers le commerce de billots de pin blanc[6] achetés aux habitants des bords de la rivière Gatineau. En 1853, James fonde avec trois associés une deuxième société, pour louer une grande scierie de New Edinburgh, les New Edinburgh Mills[4].
En 1864, avec son frère John et trois nouveaux associés, il fonde une troisième société en vue d'acquérir les scieries de Buckingham, sur la rivière du Lièvre. Ayant racheté les parts de ses trois premiers associés, il acquiert en 1866 les New Edinburgh Mills[4]. En 1872, James et John deviennent seuls propriétaires des scieries de Buckingham. La ville va se développer sous l'impulsion de Maclaren, et rester le principal foyer de ses activités[7]. En 1874, pour financer les compagnies forestières, James fonde avec des entrepreneurs forestiers la Bank of Ottawa. Principal promoteur, il va en rester le président jusqu'à sa mort[6].
À la mort de John, en 1875, James rachète les parts que celui-ci détenait dans les scieries de Buckingham, dans la James Maclaren and Company, dans la W. McClymont and Company (vente de bois) d'Ottawa et dans la Blackburn and Company (manufacture de lainages et de drap) de New Edinburgh. En 1880, il participe à la fondation de la Hull Iron Company Limited. En 1889, il fonde la North Pacific Lumber Company. Il est à cette époque l'un des hommes les plus riches du Canada[4].
Il meurt le à Buckingham[4]. Ses cinq fils fondent le la James Maclaren Company Limited[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Moulin à farine », sur historicplaces.ca (consulté le 5 avril 2019).
- « Historique », sur wakefieldmill.com, 2019 (consulté le 4 avril 2019).
- Dans le Dictionary of Canadian Biography, Richard Reid écrit MacLaren quand il parle de David père et Maclaren quand il parle de James ou de sa société. (en) Richard M. Reid, « Maclaren, James », sur biographi.ca, dans Dictionary of Canadian Biography, University of Toronto-Université Laval, 2003, t. XII (consulté le 2 avril 2019). — Cette distinction n'apparaît pas dans l'édition francophone, le Dictionnaire biographique du Canada, où Maclaren est donné au père comme au fils.
- Richard M. Reid, « Maclaren, James », sur biographi.ca, dans Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval-University of Toronto, 2003, t. XII (consulté le 2 avril 2019).
- « Les axes de développement de l’industrie en Outaouais », James Maclaren, sur craoutaouais.ca, 2019 (consulté le 2 avril 2019).
- « Les principaux acteurs », James Maclaren, sur craoutaouais.ca, article cité.
- « James MacLaren Company », sur patrimoine-culturel.gouv.qc.ca, 2013 (consulté le 2 avril 2019).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pierre Louis Lapointe, Au cœur de la Basse-Lièvre : la ville de Buckingham de ses origines à nos jours, 1824-1990, Buckingham, Ville de Buckingham, , 375 p. (ISBN 9782921282062).
- Chad Gaffield (en) (dir.), L'Histoire de l'Outaouais, Québec, Institut québécois de recherche sur la culture, coll. « Les régions du Québec », .
- Richard M. Reid, « Maclaren, James », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. XII, Université Laval/University of Toronto, (lire en ligne).
- Pierre-Louis Lapointe, La vallée assiégée : Buckingham et la Basse-Lièvre sous les MacLaren, 1895-1945, Gatineau, Vents d'Ouest, coll. « Asticou », , 278 p. (ISBN 9782895371144).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :