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Jacques Charrier

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Jacques Charrier
Jacques Charrier en 1954 (Studio Harcourt).
Biographie
Naissance
(88 ans)
Metz (France)
Nationalité
Activités
Conjoint
Brigitte Bardot (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Nicolas-Jacques Charrier (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Films notables

Jacques Charrier, né le à Metz (Moselle), est un acteur de cinéma et de théâtre, un producteur de cinéma et un peintre français.

Formé comme plasticien (céramiste), il se tourne vers le métier d'acteur en 1956 et devient une vedette en 1959 grâce au film Les Tricheurs de Marcel Carné. Il est cependant surtout connu pour avoir été l'époux de Brigitte Bardot de 1959 à 1963.

Sa carrière ultérieure est en effet restée modeste, mais il est, avec Jean-Claude Brialy, le producteur du film Il pleut sur Santiago (1975) consacré au coup d'État au Chili en 1973. L'échec de ce film l'amène à quitter le monde du cinéma et à revenir comme peintre vers les beaux-arts.

Origines familiales et formation

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Issu d’une famille de sept enfants, Jacques Charrier naît le à Metz au hasard d’une affectation de son père, militaire de carrière.

En 1953, âgé de 17 ans, il abandonne ses études classiques[pas clair] et entre à l’École des arts décoratifs de Strasbourg, où il apprend le métier de céramiste.

Entrée dans le monde du spectacle (1956)

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En 1956, un professeur du conservatoire de Montpellier[pourquoi ?] lui offre le rôle de Frédéric dans le film L'Arlésienne d'après l’œuvre d’Alphonse Daudet.

La même année, un petit succès médiatique local[pas clair] le pousse à partir tenter sa chance à Paris. Il entre à l’École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre (ENSATT) de la rue Blanche où il devient élève de la comédienne Berthe Bovy.

Vedette de cinéma du jour au lendemain (Les Tricheurs, 1959)

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En 1958, après avoir occupé des petits emplois, dont celui de décorateur de théâtre, il obtient un rôle de figurant à la Comédie-Française, puis est choisi par Marguerite Jamois pour interpréter le principal rôle masculin de la pièce Le Journal d'Anne Frank avec Pascale Audret au théâtre Montparnasse.

C’est là que Marcel Carné le remarque et lui offre le premier rôle dans son film Les Tricheurs avec Laurent Terzieff, Pascale Petit, Andréa Parisy, Dany Saval et Jean-Paul Belmondo. Sorti en , le film connaît un grand succès public et, du jour au lendemain, Jacques Charrier devient une vedette recherchée par le monde du cinéma.

Le mariage avec BB (1959-1963)

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En 1959, Brigitte Bardot, déjà très connue après le film de Roger Vadim Et Dieu… créa la femme (1956), l’impose au réalisateur Christian-Jaque dans le film Babette s'en va-t-en guerre, avec, entre autres, Francis Blanche. Tombés amoureux, ils se marient le [1], à la fin du tournage, devant des journalistes du monde entier. Quant au film, il connaît un gros succès commercial.

Dans la foulée, René Clément lui propose de jouer dans le thriller Plein Soleil qu'il s'apprête à tourner à Naples, Ischia et Rome à la fin de l'été, mais Brigitte étant enceinte, Jacques refuse, et ce sont finalement Alain Delon et Maurice Ronet qui incarnent Tom Ripley et Philippe Greenleaf.

Le , nait leur fils, Nicolas-Jacques, dont la naissance est un autre événement médiatique. Mais ils divorcent le . Jacques obtient la garde de l’enfant et, s'étant remarié, l’élève avec sa nouvelle épouse, France Louis-Dreyfus.

Jacques Charrier dans Le Commando traqué (1961).

Carrière au cinéma dans les années 1960 et 1970

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Jacques Charrier avec Gérard Oury et Franca Bettoja lors du tournage du film La Main chaude en Italie le .

Durant cette période, Jacques Charrier tourne dans une vingtaine de films, notamment avec Claude Chabrol, Jean-Pierre Mocky, Agnès Varda, Jean-Luc Godard[2], Michel Deville, Gérard Oury et André Cayatte. Mais aucun d'eux ne retrouve le succès foudroyant des Tricheurs.

En 1969, il fonde avec Jean-Claude Brialy la société de production des Films Marquise pour produire des films à petit budget. Elle ferme en 1975 après l'échec de Il pleut sur Santiago, long métrage sur le coup d'État du général Pinochet et la chute et la mort du président Salvador Allende en 1973 au Chili .

Retour aux arts plastiques (1980)

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En 1980, Jacques Charrier reprend des études artistiques à l'École des Beaux-Arts de Paris et se consacre ensuite à la peinture. Sa production picturale est marquée par les références à ses deux passions : les voyages et l’Antiquité. Il expose régulièrement à Paris, Genève ou San Francisco.

Vivant à Paris depuis 1997, il se retrouve malgré lui sous le feu des médias avec la parution des mémoires de Brigitte Bardot, Initiales BB. Il lui intente avec succès un procès pour « violation de la vie privée » et publie en retour Ma réponse à Brigitte Bardot.

En 2008, du 13 au , il expose à l’Espace Cardin à Paris[3] et, en 2012, aux Archives Yves Klein, aussi à Paris.

Mariages et descendance

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En 1959, il épouse Brigitte Bardot avec qui il a un fils, Nicolas-Jacques (né en 1960). Aujourd'hui, celui-ci vit en Norvège ; il est le père de deux filles nées en 1985 et 1990, Anna-Camilla et Théa-Joséphine, dont l'une est elle-même devenue mère[4].

Divorcé, il se remarie avec France Louis-Dreyfus, avec qui il a deux filles, Marie et Sophie.

En 1995, une autre fille, Rosalie, naît de son union avec sa troisième épouse, Linda.

Depuis 2009, il est remarié avec une photographe japonaise, Makiko.

Filmographie

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Publications

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Notes et références

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  1. Sabine Cayrol, « Brigitte Bardot dit oui pour la vie à Jacques Charrier », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Pour Godard, dans le sketch final de Le Plus Vieux Métier du monde (1967).
  3. page de www.artiamo.net.
  4. Laureline Reygner, « Brigitte Bardot : "Je ne suis pas une bonne grand-mère" ! », sur purepeople.com, (consulté le ).
  5. « Salut champion » sur ina.fr.

Liens externes

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