Joseph Jaspar
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| Famille |
Robert Jaspar (1926-1963), arrière-petit-neveu |
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André Jaspar (d) |
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| Parentèle |
Marcel Jaspar (petit-fils en lignée masculine) Bobby Jaspar (arrière-petit-fils) |
| Chevalier de l'Ordre de Léopold |
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Joseph Jaspar, né le à Liège où il meurt le , est un électricien et un industriel liégeois fondateur des Ateliers Jaspar.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunes années
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Carrière
[modifier | modifier le code]Il apprend d'abord le métier de bijoutier à Paris puis, fabrique des hausses de fusil pour l'armée belge. En 1842 il fonde les Ateliers Jaspar.
En 1849[1], il améliore la lampe à arc en lui incorporant un système mécanique qui rapproche les pointes en charbon au fur et à mesure de leur usure pour, ainsi, conserver une lumière intense. La lampe à arc « modèle Jaspar » éclairera l'opéra Garnier dès son inauguration en 1875.
En 1878, il rencontre Zénobe Gramme à l'exposition universelle de Paris et obtient un des premiers contrat de licence pour la fabrication de la dynamo Gramme.
Conjointement, il construit des machines-outils, des moteurs à gaz et, plus tard, des ascenseurs électriques qui feront sa renommée.
Autour de sa maison de la rue Jonfosse à Liège, ses ateliers envahissent peu à peu le quartier jusqu'à atteindre le boulevard de la Sauvenière. En 1883, il met au point un système d'élévateur mû par l'électricité, appelé le « truc », afin de résoudre des problèmes de transport et manutention sur les surfaces en pente du quartier Jonfosse.
Il s'intéresse aussi à la nouvelle invention qu'est l'escalier mécanique. Mort trop tôt pour en construire lui-même, ses fils ajouteront cette spécialisation à leur production.
Honneurs
[modifier | modifier le code]Médaillé d'or à l'Exposition de l'Électricité de Paris en 1881.
Il est fait Chevalier de l'ordre de Léopold.
Vie privée
[modifier | modifier le code]Il a eu huit enfants[2] dont l'architecte Paul Jaspar. Il est inhumé au cimetière de Robermont[3].
Continuité de l'entreprise
[modifier | modifier le code]En 1905, les Ateliers Jaspar installent l'éclairage complet de l'exposition universelle de Liège.
À la mort de Joseph Jaspar, son fils Paul prend, un moment, sa succession à la tête de l'entreprise. Ensuite, en 1907, son frère Albert en fait la société anonyme Jaspar s.a.. La société est cédée à Westinghouse en 1961 qui, elle-même, cède sa filiale belgo-française à Kone en 1975.
Mémoire
[modifier | modifier le code]À Liège, il existe une rue Joseph Jaspar.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Les sciences et les techniques à Liège (1831-1865) : les grands noms de la technique », sur wittert.ulg.ac.be (consulté le ).
- « Joseph Jaspar | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le ).
- Thierry Luthers, Derniers domiciles connus : guide des personnalités enterrées en province de Liège, , 347 p. (ISBN 978-2-9603349-1-3), p. 236
Liens externes
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- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- « Joseph Jaspar | Connaître la Wallonie », sur connaitrelawallonie.wallonie.be (consulté le )
- « Liste des publications et catalogues de la s.a. Atelier Jaspar », sur mot.be
- (pt) « La machine de Jaspar sur Museu Histórico Virtual de Máquinas Elétricas », sur dee.ufrj.br (consulté le )
