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Joachim Rønneberg

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Joachim Rønneberg
Joachim Rønneberg (à gauche), Jens Anton Poulsson et Kasper Idland devant le roi Haakon VII de Norvège à la première du film La Bataille de l'eau lourde à Oslo (1948).
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 99 ans)
ÅlesundVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Joachim Holmboe RønnebergVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activités
Résistant, officier, journaliste de radioVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Fratrie
Erling Rønneberg (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Liv Foldal (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Anton Johan Rønneberg (en) (grand-oncle)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Arme
Armée de terre norvégienne (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Unité
Norwegian Independent Company 1 (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflits
Bataille de l'eau lourde
Fieldfare Cabin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions

Joachim Holmboe Rønneberg (né à Alesund le et mort dans la même ville le [1]) est un officier de l'armée norvégienne.

Il est connu pour son rôle de résistant contre le nazisme lors de la Seconde Guerre mondiale. Il a notamment supervisé l'opération Gunnerside dans le cadre de la bataille de l'eau lourde.

Joachim Rønneberg naît à Alesund en 1919 ; il est le fils d’Alf Rønneberg et Anna Sandberg[2] ; son frère Erling s’engagera aussi dans la résistance[3]. Il grandit à Alesund, puis étudie à Oslo ; il termine ses études de commerce en 1939 et part travailler dans une entreprise d’export de poisson[2].

Seconde Guerre mondiale

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Lors de l'occupation de la Norvège par l’Allemagne nazie, Joachim Rønneberg s’enfuit sur un bateau de pêche avec huit de ses amis, en direction de l’Angleterre[4]. Rønneberg prend ensuite contact avec un recruteur du Special Operations Executive (SOE), rejoint leurs rangs et s’entraîne entre autres au combat rapproché, à la survie et à la manipulation d’explosifs[4]. En , il est parachuté avec cinq autres hommes à proximité de la centrale de Vemork, servant à la production d’eau lourde[4]. Ils parviennent à saboter des éléments de production d’eau lourde à l’aide d’explosifs et à quitter la station de production sans problème majeur[4].

Joachim Rønneberg s’enfuit alors avec cinq hommes de l’équipe de sabotage via la Suède[5].

En , il participe à la destruction toujours par explosifs du pont de Stuguflåt[2].

Après la guerre

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Joachim Rønneberg devient journaliste pour la station d’Alesund de la NRK, où il travaille jusqu’à sa retraite en 1988[2].

Il épouse le Liv Muriel Foldal[2]. À partir des années 1970, il commence à raconter son histoire, notamment dans les écoles[6].

En 2014, une statue à son effigie est érigée devant la mairie d’Alesund pour son 95e anniversaire[6]. Il meurt le à Alesund[1].

Postérité

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Joachim Rønneberg est incarné par l'acteur Tobias Santelmann dans la série télévisée The Heavy Water War : Les Soldats de l'ombre.

Distinctions

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Notes et références

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  1. a et b (no) « Krigsveteranen Joachim Rønneberg er død, 99 år gammel », Avisen Agder,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a b c d et e (no) Ivar Kraglund, « Joachim Rønneberg », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
  3. a b c et d (en) « Joachim Ronneberg, Leader of Raid That Thwarted a Nazi Atomic Bomb, Dies at 99 », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a b c d et e (en-GB) Paul Kendall, « A new mission for the hero of Telemark », The Telegraph,‎ (ISSN 0307-1235, lire en ligne, consulté le )
  5. (no) Per Voksø, 1923 et John Berg, 1938, Krigens dagbok : Norge 1940-1945, Det Beste, (ISBN 82-7010-245-8 et 9788270102457, OCLC 224331373, lire en ligne), p. 311
  6. a et b (en) « WWII Hero Credits Luck and Chance in Foiling Hitler’s Nuclear Ambitions », The New York Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. (no) « Krigskorset », sur www.krigskorset.no (consulté le )

Bibliographie

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Article de presse

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  • (en-US) « WWII Hero Credits Luck and Chance in Foiling Hitler’s Nuclear Ambitions », NY Times,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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