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Jovanka Šopalović

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Jovanka Šopalović
Description de cette image, également commentée ci-après
Jovanka Sopalovic (Paris, 13 octobre 2009).
Naissance
Prijedor (république socialiste de Bosnie-Herzégovine)
Nationalité Drapeau de l'Autriche Autrichienne
Profession Actrice, mannequin, réalisatrice
Films notables Entre chiens et loups
Jet Set
La Surface de réparation
Séries notables La Crim'
Boulevard du Palais
Marc Eliot

Jovanka Šopalović (Јованка Шопаловић en serbe cyrillique), aussi connue sous le nom de Jovanka Sopalovic, née en à Prijedor (Bosnie), est une actrice, mannequin et réalisatrice autrichienne, d’origine serbe et bosniaque, vivant à Paris.

Elle commence comme modéliste puis devient mannequin et actrice.

Elle a vécu à Innsbruck, New York et Londres, sa résidence principale restant la capitale française.

Jovanka Šopalović nait en [1] d'un père serbe et d'une mère bosniaque[2]. Ses parents se sont rencontrés en Autriche, où elle grandit. Après obtention du baccalauréat, elle quitte Innsbruck pour Paris pour y faire ses études[3].

Elle rentre à l'école de modélisme Esmod, où elle obtient un premier prix[4].

Sa formation artistique passe par des cours de scène et stages Jack Waltzer de l'Actors Studio à Londres, New York et Paris, par le Studio Pygmalion, ainsi qu'un stage chez Corinne Blue.

Elle travaille comme modéliste à Paris pour la maison de haute couture française Madame Grès, sous la direction artistique de Lloyd Klein.

Mannequinat

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Jovanka Šopalović commence sa carrière comme mannequin à Paris, après avoir suivi l'école de modélisme Esmod, dont elle décrocha le premier prix avec une spécialisation en lingerie.

Sa notoriété connait son envol lorsqu’elle a « donné des leçons » via la campagne en noir et blanc réalisée pour la marque de lingerie Aubade, dont elle est l’égérie pendant plus de cinq années. Aujourd’hui encore on l’appelle souvent « Miss Aubade »[5].

Dans une interview de juin 2004 à l’hebdomadaire Le Nouvel Observateur[6], elle se confie sur cette aventure de mannequinat auprès de la marque Aubade et la notion de « mannequin sans visage ».

Ses mêmes propos ont été repris par le quotidien espagnol[7] El Mundo du 19 juillet 2004, qui lui consacre un long article, dans lequel elle insiste également sur le fait qu’elle n’a subi aucune liposuccion et que rien n’est faux dans son corps.

Jovanka Šopalović travaille pour de grands noms de la mode[8] et de la parfumerie : Carita, Dior, Chanel, Lancôme, Wolford, Lejaby, Dim, Well... mais elle a enchaîné aussi les publicités pour Air France (sous la direction de Jeanne Moreau), Renault (Twingo), Volkswagen, Panasonic et bien d’autres...

Jovanka Šopalović travaille avec des photographes tels que Jeanloup Sieff ou Francis Giacobetti, posant pour des magazines comme Vogue, Elle, Madame Figaro, Wallpaper*, Marie Claire, Citizen K, etc.

Avant de monter les marches.
Jovanka Šopalović
au Festival de Cannes 2010.

Dans son pays natal, elle fait plusieurs couvertures pour Avaz et pour Uzicke Vesti[9],[10],[11].

Jovanka Šopalović est l'égérie de la marque de lingerie Aubade durant 5 ans, de la leçon n°15 à la 26.

Débuts au cinéma et à la télévision

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En parallèle, Jovanka Šopalović travaille comme actrice dans de nombreux films et séries télévisées. En 1998, elle fait ainsi ses débuts au cinéma avec le film Portraits chinois de Martine Dugowson. Suivront la même année Conspiracy Theory de Richard Donner, puis Jet Set de Fabien Onteniente en 1999, Confession d'un dragueur d'Alain Soral en 2000, Entre chiens et loups d'Alexandre Arcady en 2002, etc.

À noter également des rôles dans de nombreuses séries policières pour TF1, comme Marc Eliot ou France 2, avec La Crim‘ ou Boulevard du Palais et encore divers téléfilms pour la chaine Arte.

Réalisatrice

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Elle réalise en 2013 son premier court métrage, intitulé PARI[12],[13] dans lequel elle interprète Ava, jeune mannequin, personnage complexe qui se perd dans la consommation de substances illicites[14].

Carrière lyrique

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Dans une interview donnée en 2004 à l'hebdomadaire VSD[15], Jovanka Šopalović fait part de ses autres affinités intellectuelles et artistiques ; elle déclare notamment parler quatre langues[b 1].

Jovanka Šopalović s’essaye ainsi à des interprétations lyriques, avec pour parrain Christophe, avec qui elle se produit le lors de la réouverture de la maison de la culture de Grenoble[16], la MC2, en présence également d’Alain Bashung.

Engagements et prises de positions

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Depuis longtemps Jovanka Šopalović milite, à sa manière, contre les excès du mannequinat et notamment le développement dramatique de l’anorexie. Elle affirme ainsi dans l'émission[b 2] Y'a pas photo, il y a quelques années, alors qu’elle pose pour Aubade.

C’est sa manière de souligner l’importance de la beauté naturelle, sans recours au bistouri, et de dénoncer non seulement la chirurgie esthétique, mais aussi les entourages qui vous poussent parfois, lorsque vous êtes jeune mannequin, à des comportements anorexiques. Une alerte très vigoureuse et constante de sa part auprès des parents pour qu’ils surveillent étroitement leurs filles[b 3].

Elle participe à l'émission de télévision britannique Eurotrash, animée par Antoine de Caunes.

En octobre 2007 elle est invitée avec d'autres personnalités[c 1] de la musique et de la télévision par SOS Sahel de partir au Sénégal pour y planter des arbres et sensibiliser les gens à la déforestation et la désertification du Sahel.

En 2011 et 2012, elle participe au Rallye des Princesses comme copilote de Florence Migraine Bourgnon sponsorisé par Peugeot[17].

Lors des attentats à Paris on la sollicite comme témoin, et elle est correspondante pour différents journaux de son pays natal[18],[19],[20].

Filmographie

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Longs métrages

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Courts métrages

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Télévision

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Notes et références

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  1. « Jovanka Sopalovic », site castupload.com
  2. (sr) Aleksandar Ostojic, « Geni su mi krivi sto sam perfektna », Gloria hebdomadaire,‎ , p. 30, 31 et 32
  3. (sr) Aleksandar Ostojic, « Telo od milion evra », Gloria hebdomadaire,‎ , p. 28, 29
  4. (bs) Zana Kolos, « Mama Rasema zaslusna je za moj uspjeh », Azra hebdomadaire,‎ , p. 32-33
  5. Justine Feutry, « Jovanka Sopalovic pour Aubade », sur Journal des femmes
  6. Alain Chouffan, « Brève rencontre avec Jovanka Sopalovic », Le Nouvel Observateur,‎ , p. 6
  7. (es) « "Sex Symbol" por la cara », El Mundo journalier,‎ , p. 41 (lire en ligne)
  8. Elsa Wolinski, « Mon égérie Jovanka », Point de vue hebdomadaire,‎ , p. 74
  9. (sr) Ana Milosevic, « Iz zelenog Mackata na crveni tepih », sur Uzicke Vesti
  10. (sr) « Venera iz Pariza », sur Blic
  11. (bs) « Svi lude za nju », sur Prijedor danas
  12. Olivier Schwob, « Jovanka Sopalovic présente son Pari », sur France Soir
  13. « Le pari de Jovanka », sur Charlotte au volant
  14. « PARI », sur Parifilm.com
  15. Karine Dessale, « Une tête plutôt bien faite », VSD Hebdomadaire,‎ , p. 32
  16. « Jovanka au concert de Christophe », sur You Tube
  17. « Peugeot partenaire officiel du Rallye », sur AutoMotive Marketing
  18. (sr) « Svedok masakra u Parizu », sur Novosti
  19. (bs) « Prijedorcanka Jovanka Sopalovic », sur Prijedor danas
  20. (bs) « Jovanka Sopalovic iz Pariza », sur Dnevni Avaz
  21. La surface de réparation
  1. « Je parle quatre langues (ndrl : français, allemand, anglais et serbo-croate), et je peux offrir autre chose qu'un physique... une personnalité, par exemple ! », Interview dans VSD.
  2. « J’ai de bonnes fesses et de gros seins, donc j’ai pu faire à la fois les photos du haut et celles du bas. La nature a été grave sympa avec moi. » (émission Y'a pas photo sur TF1 en mai 2002).
  3. « Je n'ai jamais fait de régime dans ma vie, je bois du vin et du champagne et mange absolument de tout » — émission Y'a pas photo, TF1, mai 2002.

Autres notes

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Liens externes

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