Irène Kälin
Irène Kälin | |
Portrait officiel, 2019. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
En fonction depuis le | |
Législature | 50e, 51e et 52e |
Groupe politique | Vert (G) |
Commission | CIP (2019-) CSEC (2017-19) |
Prédécesseur | Jonas Fricker |
Présidente du Conseil national | |
– | |
Prédécesseur | Andreas Aebi |
Successeur | Martin Candinas |
Députée au Grand Conseil du canton d'Argovie | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lenzbourg |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Les Verts |
Diplômée de | Université de Zurich |
Profession | syndicaliste |
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Irène Kälin, née le à Lenzbourg (originaire d'Einsiedeln), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.
Elle est députée du canton d'Argovie au Conseil national depuis et le préside en 2021-2022.
Biographie
[modifier | modifier le code]Irène Kälin naît le à Lenzbourg, dans le canton d'Argovie. Elle est originaire d'Einsiedeln, dans le canton de Schwytz[1]. Elle est fille unique, issue d'une famille de gauche[2].
Elle grandit à Lenzbourg[3] et achève sa maturité au gymnase Leonhard à Bâle en 2007. Elle étudie ensuite la science des religions et de l'islam à l'Université de Zurich, où elle obtient son bachelor en 2013. Elle effectue ensuite un master en cultures des religions à l'Université de Berne ; son mémoire porte sur la reconnaissance étatique de l'islam[4]. Elle est secrétaire du syndicat Unia argovien à partir de 2015, puis présidente d'ArbeitAargau, la faîtière des syndicats du canton.
Elle a un fils en 2018 d'une relation avec le journaliste Werner De Schepper, corédacteur en chef de la Schweizer Illustrierte jusqu'en 2022[5]. Irène Kälin prend son enfant avec elle lors de sessions parlementaires pour pouvoir l'allaiter, ce qui donne lieu à une polémique[2],[6],[7].
Elle habite un temps à Oberflachs avec Werner De Schepper, puis à Aarau après leur séparation[8].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Elle est élue en 2010 au Grand Conseil argovien, où elle est notamment membre de la commission de gestion. Elle y préside également son groupe. De 2012 à 2014, elle l'un des quatre vice-présidents des Verts suisses[9],[10].
Aux élections fédérales de 2015, elle est tête de liste pour son parti, mais se voit devancée par Jonas Fricker de 2 500 voix[11]. Lorsque ce dernier démissionne en 2017 à la suite d'une comparaison entre le transport de porcs vers l'abattoir et la déportation des Juifs vers Auschwitz, elle le remplace au Conseil national[12]. Elle y siège à la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) jusqu'en , puis à la Commission des institutions politiques (CIP)[1].
Après avoir été élue deuxième vice-présidente du Conseil national pour l'année 2019-2020, puis première vice-présidente pour 2020-2021, elle succède le à l'UDC Andreas Aebi à la présidence de la Chambre basse du Parlement par 151 voix sur 166. Elle est la deuxième Verte à occuper cette fonction après Maya Graf en 2012-2013[12].
Elle est réélue en 2023, mais ne parvient pas à accéder au Conseil des États[13].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Elle défend la reconnaissance étatique de l'islam. Elle est aussi antinucléaire[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Irène Kälin », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- Philippe Boeglin, « Irène Kälin, une écologiste qui manie l’art de la conciliation », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne , consulté le )
- (de) « Info », sur Irène Kälin (consulté le )
- Céline Zünd, « Irène Kälin veut que l’islam devienne une affaire de l’Etat », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- (de) Ronny Gazik, « Schweizer Illustrierte: Silvia Binggeli übernimmt Chefredaktion », sur Ringier, (consulté le )
- Florent Quiquerez, « ‹ Allaiter son enfant au Palais Fédéral, ça reste un acte politique fort › », 24 heures, (ISSN 1424-4039, lire en ligne , consulté le )
- Éric Felley, « Parlement - L’enfant terrible des féministes au perchoir du National », Le Matin, (ISSN 1018-3736, lire en ligne, consulté le )
- (de) roc, « Irène Kälin ist bei Ex-Partner Werner De Schepper ausgezogen – sie wohnt jetzt in Aarau », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
- Agence télégraphique suisse, « Adèle Thorens et Regula Rytz élues à la présidence », sur 20 minutes, (consulté le )
- (de) « Portrait de la candidate » [PDF] (consulté le )
- « Ergebnisse Nationalratswahlen 2015 », sur www.ag.ch (consulté le )
- Agence télégraphique suisse, « Irène Kälin accède au perchoir du Conseil national », sur site officiel du parlement suisse, (consulté le )
- (de) Fabian Hägler, « Irène Kälin: Die jüngste Ständeratskandidatin stand schon ganz oben », sur Aargauer Zeitung, (consulté le )
Liens externes
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- (de) Site officiel
- Ressources relatives à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Profil Smartvote : 2019, 2023